Plus d’un milliard d’hommes n’ont pas accès à l’eau potable, cause du plus grand nombre de morts infantiles.
La larme qui perle dans tes yeux, c’est aussi celle qui a coulé de ceux de ton ancêtre, l’homme de néanderthal… ou même le dinosaure.
L’eau demeure depuis toujours : ce n’est pas un produit illimité comme nous le croyions. Le stock de la planète ne se renouvelle pas : lorsque nous la polluons, nous la boirons inéluctablement, dépolluée (plus ou moins), ce qui coûte de l’énergie… consommatrice d’eau.
Des solutions existent, urgentes. Simples.
Recycler, économiser.
Par exemple, lorsque nous tirons la chasse, nous polluons entre cinq et dix neuf litres (selon la vétusté de nos installations) d’eau potable, qu’il faudra ensuite dépolluer ; nous privons la terre de l’engrais qui a toujours été le sien, qu’il faudra fabriquer ensuite à grand renfort de produits chimiques et d’énergie… voire acheter si nous en avons besoin !…
Et nous dépensons de l’argent : 30% de notre consommation d’eau est issue de ce gaspillage, qui seraient soustraits de notre facture si nous utilisions des toilettes sèches à base de sciure, gratuite, et d’une installation extrêmement facile à réaliser, hygiénique et peu coûteuses, à présent légales même en ville où des conteneurs spéciaux sont dédiés à la récolte des sacs.
Lorsque nous nous lavons, idem. En ville, il est impossible de faire autrement, mais à la campagne, même si on a peu de terrain, on peut récupérer et dépolluer cette eau naturellement, par lagunage: un système de plantes spéciales qui se nourrissent de nos déchets.
C’est beau, facile à réaliser, il faut un m² par personne seulement, trois bassins de faible profondeur étanchéifiés par une bâche, et une pompe pour le dernier. Une fois plantées, les plantes, typhas et phragmites (des sortes de roseaux) poussent seules et leur beauté luxuriante est époustouflante. On peu ainsi récupérer jusqu’à 100 litres par jour pour arroser par exemple… ou laver sa voiture.
Une contrainte : éviter les produits trop agressifs, assouplissant de linge, de laver à plus de 70 degrés, les shampoings colorants et le moins possible de démêlants, ainsi que les produits de nettoyage trop corrosifs, toluène, et tous ceux que la publicité nous persuade d’acheter comme indispensables, de toutes manière dangereux pour les fosses septiques ou les stations d’épuration… pour l’homme, l’animal de compagnie…
Un avantage : le système est d’une souplesse extraordinaire, une lagune qui n’a pas servi depuis six mois et dont les plantes semblent desséchées et mortes repart en trois lessives et atteint sa normalité en quelques jours. Aucune fosse septique ne peut accomplir cette performance, à moins de produits coûteux d’ensemmencement et encore.
Des panneaux solaires peuvent permettre de se chauffer, de récupérer de l’énergie ; et un système très simple de cheneaux, de se servir de l’eau de pluie des toitures pour remplir sa piscine gratuitement et de la renouveler assez souvent pour n’avoir pas à la filtrer tous les jours. Une bonne averse et la voilà à demi pleine. Pensez, si vous ne l’avez pas fait, à la construire en dessous de votre bâtisse.
Et surtout, évitez de manger de la viande: c’est barbare, malsain et inutile, à condition de compenser par des aliments spéciaux, légumineuses et céréales, légumes etc… La destruction de la couche d’ozone est particulièrement sensible au dessus des pays d’élevage intensif, ce qui confirme à l’évidence que ce sont les ruminants qui en sont responsables en grande partie, par leur production de méthane dans l’atmosphère. On dit qu’un carnivore fait cinq affamés, c’est vrai, puisqu’un animal aura dans sa vie consommé des céréales et des aliments en général qui priveront l’homme de ceux-ci, pour un rendement ridicule lorsqu’il va être sacrifié pour remplir nos assiettes.
C’est à ce prix -assez faible- que la planète sera peut-être sauvée. N’oublions pas: des iles ont déjà totalement disparu et les réfugiés climatiques sont de plus en plus nombreux.