De nos jours, on entend de plus en plus parler de problèmes liés à l’écologie et à l’animalie. Les gens sont de plus en plus sensibilisés à ce genre de problème. On voit aussi de plus en plus de groupes qui militent pour leurs idées face à ces sujets, il y en a même qui sont maintenant quand même assez puissants.
Que de sujets d’actualité, mais il est important de bien comprendre qu’est-ce que l’on entend par écologisme et par animalisme.
Tout d'abord, l'écologisme est une science qui étudie les espèces vivantes et la relation qu'ils ont avec leur environnement dont ils ont besoin pour survivre. Elle consiste aussi à comprendre le fonctionnement des écosystèmes. En fait, elle fait tout cela avec comme but de faire respecter les équilibres naturels. Leur manière d'y veiller est de garder en priorité : la conservation des ressources naturelles, la préservation de la ''vie sauvage'' et la lutte contre la dégradation et la destruction des milieux de vie et des écosystèmes, qu'ils soient sauvages ou habités par l'homme. L'écologisme est aussi plusieurs courants, dont le conservatisme, l'environnementalisme de la version réformiste à la version radicale, l'anarcho-écologisme et l'éco-féminisme.
Les deux plus grands sont courants sont l'écologie politique et l'écologie profonde. L'écologie politique est un ensemble de courants de pensées qui force sur la prise en compte de l'écologie dans l'action politique et dans l'organisation sociale. Elle va confirmer ses idées par des recherches scientifiques. L'écologie profonde, ou souvent appelée Deep Ecology, elle, attribue plus de valeur aux écosystèmes et aux espèces en général que les autres courants. Souvent les autres courants vont attribuer aux vivants qui ne sont pas des humains le statut de ressource, tandis que l'écologie profonde voit l'humain comme un être vivant dans l'ensemble de la biosphère et prend en compte les besoins de l'ensemble de cette dernière. Elle met beaucoup d'importance à chaque espèce vivante.
C'est au début des années 1900 que l'écologisme est né. Il apparait en 1902 sous la forme d'une convention internationale signée par 11 pays d'Europe pour la protection des oiseaux utiles. Cette forme d'écologisme est donc rattachée au courant de l'Écologie Politique. Ensuite, elle revient en force en 1913 quand le congrès de Berne a réclamé une ''Protection mondiale de la nature''. Cette action fût faite quand la dégradation de la nature par l'homme entre autres par la chasse, la surexploitation de la nature, la pollution et la destruction des milieux naturels à grande échelle fût constatée.
L'animalisme est un mouvement qui défend les animaux. Les animalistes, étant les personnes qui font partie de ce mouvement et qui défendent le droit des animaux, ont même très souvent tendance à accorder plus d'importance aux animaux qu'aux êtres humains. L'animalisme extensionne les valeurs humanistes à toutes les espèces animales qui sont capables de ressentir de la souffrance. D'après ce mouvement, il est normal de se rendre compte de l'importance de respecter l'intérêt des animaux non-humains vu qu'ils ont un système nerveux et donc la capacité de souffrir. L'animalisme est souvent extrémiste et accorde tellement d'importance aux animaux qu'ils vont même souvent à l'encontre des écosystèmes pour eux. Le terme animaliste fût inventé par Louis-Gilles Francoeur dans le contexte de contestations, encore actives aujourd'hui, de la chasse aux phoques et de ses produits boycottés.
Maintenant que les sujets sont compris, reste à savoir s’il est important de défendre les choses dans la nature qui sont de plus en plus en danger.
Illogisme des écologistes….
Il est important de souligner que le soi-disant inventeur du terme « animaliste », Louis-Gilles SansCoeur est un chasseur. C’est un terme plein de mépris contre ceux et celles qui militent pour la non-violence et le respect de la vie animale mais aussi humaine et planétaire.Toutes les souffrances sont liées et interdépendantes.
C’est faire preuve de beaucoup d’ignorance que de tenter de faire croire que les défenseurs des animaux sont « extrémistes » ou qu’ils n’accordent pas d’importance aux écosystèmes. Evidemment si votre seule source de référence provient de monsieur SanCoeur, il n’est pas étonnant de propager de telles naiseries.
Quand on milite, par exemple, contre la souffrance des boeufs dans les abattoirs, on milite aussi pour que les céréales et l’eau potable servent à alimenter les populations humaines affamées au lieu du bétail; on milite aussi pour une diminution des gaz à effets de serre et contre le gaspillage du pétrole,la pollution des sols et de l’eau, la déforestation et la destruction des forêts tropicales.Etre écologiste c’est avoir une vision globale.
A notre époque,manger de la viande et se dire écologiste est un non-sens, une hérésie et une farce sinistre. Et ce même si elle provient d’élevages dits « biologiques » qui gaspillent eux aussi autant, sinon plus, de céréales et d’eau potable.
Quand aux chasseurs qui détestent tant les « animalistes »,ils sont loin de faire preuve d’actes écologiques. Ils dévastent les écosystèmes, polluent et ne sèment que la terreur et la souffrance dans leurs sillages. C’est une race en voie de disparition, faute de relève! Les jeunes pour leur part, sont de plus en plus végétariens par compassion envers les animaux mais aussi pour la planète. Ce sont eux les vrais écologistes.
« L’animalisme extrémiste »? Et ces chasseurs qui ne veulent aucun contrôle des armes à feu et qui très souvent font partie de l’extrème-droite (comme aux Etats-Unis), n’est-ce pas eux les extrémistes et en plus dangereusement armés?
De célèbres philosophes, écrivains,pacifistes ou humanistes ont demandé le respect de la vie animale – Leon Tolstoi, Gandhi, Bouddha, Marguerite Yourcenar,Leonard de Vinci,Isaac Bashevis Singer,ect,ect. -, tous des extrémistes?
Votre vision biaisée de l’écologie et des défenseurs des animaux est non seulement réductrice mais totalement ignorante des enjeux planétaires.