L’ECN, examen classant national ou plus communément appelé concours d’internat incarne pour les candidats en médecine une étape particulièrement importante car leur avenir professionnel en dépend. En effet le classement à lui seul détermine le choix de la spécialité ainsi que la ville d’affectation. Des raisons nécessaires et suffisantes pour motiver les étudiants à s’investir au maximun surtout pendant les deux années le précédant pour donner le meilleur d’eux-mêmes dans l’espoir de décrocher la spécialité de leur vocation.
Malheureusement la dernière épreuve de LCA, lecture critique d’articles, de ce mercredi 1 juin clôturant le concours s’est très mal passée car interrompue à plusieurs reprises pour rectifications d’erreurs plutôt sans importance comme par exemple des fautes d’accord ou une ligne d’un tableau légèrement décalée. Des fautes surmontables et qui furent bravement surmontées par les candidats mais coup de théâtre inattendu quelques minutes avant de rendre les copies, se traduisant par un revirement de situation et donc par l’annonce de l"annulation de l’épreuve.
Malgré la déception d’avoir planché inutilement sur une copie, les candidats s’en reviennent en début d’après-midi pour la nouvelle convocation. Le calvaire reprend avec une attente qui se fait longue sous prétexte que certains centres d’examen n’avaient pas prévu de copies supplémentaires. Mais quand la poisse sévit, elle n’épargne plus aucun détail et voilà qu’on apprend la survenue de fuites, aggravées par l’usage des smartphones et autres gadgets. Résultat annulation de la seconde tentative d’épreuve après toute une journée à tergiverser, à supporter. Les candidats rentrent bredouilles sachant juste que la prochaine convocation devrait avoir lieu avant le 21 juin.
Parmi ces étudiants, nombreux avaient prévu des voyages ou autres et se retrouvent dans une situation bien désagréable dans l’impossibilité de s’organiser, notamment pour tenter de récupérer . C’est quand même étonnant de voir que de tels incidents puissent se produire alors qu’il aurait suffi d’un tout petit peu plus de sérieux, d’un tout petit moins de négligence, pour les éviter. Sans sanctions, les bavures persistent et ont du mal à se corriger !