Cet article, n’a nullement pour but d’incriminer complètement un mode de vie qui devient coutumier chez nombre de personnes, principalement des jeunes d’ailleurs, mais plutôt d’attirer l’attention sur les dangers avérés, que pourraient provoquer un systématisme de certaines habitudes alimentaires.

Ainsi se rendre journalièrement, ou de façon quasi régulière dans des fast-food, pour y dévorer des hamburgers, peut s’avérer très néfaste pour l’organisme, autant du point de vue digestif, que psychique… Mais oui psychique !!!

En effet une étude des plus sérieuse, menée par des scientifiques des universités de Grenade et Las Palmas en Espagne, conclurait à un lien direct entre la consommation de hamburgers et la dépression nerveuse. Il serait prouvé que chez les amateurs de fast-food, le risque d’en souffrir, serait supérieur de 51%, par rapport à d’autres personnes, qui s’alimentent différemment.

La fiabilité des résultats est garantie par un rapport, publié dans la revue médicale Plos One par le SUN Project, et signé par le Directeur de l’étude lui-même Almudena Sanchez-Villegas, cette étude concernait 12059 personnes, suivies médicalement durant six mois.

Les mêmes résultats ont été constatés, chez des sujets consommant des pâtisseries industrielles (cakes, beignets, viennoiseries) de façon régulière, et quasi exclusive.

Le phénomène dépressif, serait du au fait, que les gens qui mangent trop souvent dans les fast-food, ont d’avantage tendance à vivre seuls, à travailler trop, à fumer beaucoup, et donc logiquement à négliger leur alimentation.

De plus ils perdent l’envie de cuisiner, achètent rarement des fruits ou laitages, perdent les moments de convivialité des repas pris à table, et ne s’assoient d’ailleurs parfois même plus pour manger, leur seule fantaisie se limite souvent à appuyer sur un tube de mayonnaise ou de ketchup.

Plus grave encore, ces consommateurs de hamburgers, ne mâchent pratiquement plus, ce qui limite la production de salive, qui il faut le savoir, contribue à une bonne digestion. Le fonctionnement des papilles gustatives, s’en trouve également gravement affecté, et la perception du goût est altérée, au risque à la longue de ne plus pouvoir déterminer différents parfums alimentaires.

Que dire du fait, que ces aliments, riches en sucres et gluten, en graisses saturées, et à moitié mâchés, arrivent dans les intestins pour y entamer un processus important de fermentation, et provoquer des sensations de ballonnement, puis des gaz parfois douloureux.

A long terme, des problèmes d’allergies peuvent survenir, par passage dans le sang de molécules, ainsi que des maladies cardiovasculaires et immunitaires comme l’arthrose, du diabète, voire certaines formes de cancers !

Par contre un petit calcul, permet de constater que ce sont les fast-food eux-même qui s’engraissent le plus !!!

 

Jugez plutôt !

 

Le petit-pain 20 centimes d’euros

Le morceau de poulet calibré, taillé, reconstitué 70 centimes

La feuille de salade verte soyons généreux 3 centimes

La tranche de tomate, bien ronde, je vous la fait à 6 centimes

Pour les 200 grammes de frites (surgelées) comptons 30 centimes

N’oublions pas le mélange d’eau gazeuse, d’arôme et sucre à 15 centimes

Je constate que même en rajoutant la tranchette de fromage, l’oignon, et le bacon, j’arrive péniblement en arrondissant très généreusement en plus, à 1.80 euros TTC, toutes matières premières confondues…

Bien loin tout de même du prix d’environ 7.50 euros facturé à mon fils récemment, pour un menu "Maxi Best Of Chicken Mythic" Non ?

Ce que vous payez en plus sert aux diverses taxes de fonctionnement, impôts, installations, bâtiments, et main-d’œuvre…

Pour information, un plat du jour, pris sur une jolie petite table, constitué d’une viande, d’un légume, d’un verre de vin et au choix de fromage ou part de tarte aux pommes, m’a couté la semaine dernière 8 euros, dans un petit restaurant de quartier…

 

Ce qui me fait dire, pardonnez-moi mon pessimisme, que ça coûte cher de détruire sa santé !!!

 

(Source nutrition et santé JM Dupuis, et recherches personnelles)