Selon le monde, les perquisitions menées par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) au siège d’Airbus ont été fructueuses. Les ventes de titres qui posent problème auraient commencé dès l’automne 2005 et elles concerneraient plus de 800 personnes. L’enquête va désormais largement au-delà des dirigeants (dont Noël Forgeard) et des actionnaires (dont les principaux, Arnaud Lagardère et DaimlerChrysler) du groupe aéronautique.
Des deux cotés du Rhin et à tous les niveaux de la hiérarchie, ils sont en effet nombreux à avoir vendu leurs actions entre l’automne 2005 et le 13 juin 2006, date de l’annonce des retards de l’A380 (voir cet article) et date à laquelle le cours du titre EADS a plongé. Cependant, seules quelques dizaines de cas pourraient faire l’objet de poursuite.
A suivre ….