Non cela signifie : Ecole de la Seconde chance crée par Edith Cresson (Seule femme 1er Ministre).

 

J’ai eu la chance d’en visiter une, en région parisienne et j’avoue avoir été séduite par ce concept, d’où mon article sur C4N.

 

Ce concept est né à Marseille en 1997 et vise des jeunes qui sont sortis du système éducatif sans qualification et sans emploi. Le fonctionnement est totalement différent d’une école puisqu’un jeune peut y rentrer en cours d’année (en novembre par exemple) et en ressortir 6 mois plus tard), à l’exclusion du mois d’août où les portes sont fermés.

 

Ce ne sont pas des cours mais des ateliers de français, maths, lecture, notion d’une langue étrangère, maîtrise de l’outil informatique auxquels participent ces jeunes. Chacun va à son rythme tout en respectant les horaires. Des stages sont prévus en entreprise. Les jeunes doivent les démarcher et à chaque stage choisir une entreprise différente. Ainsi connaîtront-ils des fonctionnements différents d’entreprise.

 

Le passage d’un jeune dans une E2C est d’environ 6 mois. A l’issue de son stage, il décrochera un diplôme.

 

Leurs enseignants : issus de l’Education Nationale ou d’autres parcours professionnels. Leur rôle : être à l’écoute du jeune qui bien souvent porte avec lui des problèmes : famille, amour, logement, orientation, à charge à l’éducateur de lui proposer une solution.

 

Les jeunes que j’ai rencontrés ont des projets très sympathiques : soins animaliers, manucure, graphiste webmaster etc… L’un était encore hésitant et au stade de la fameuse question : qu’aimerais-je faire ou que puis-je faire ?

 

Ce concept a rencontré un vif succès auprès des élus locaux (maires, présidents de région, présidents de conseils généraux) qui les subventionnent.

 

Le succès est tel que 60 % des stagiaires trouvent dès la sortie de l’école un emploi ou une formation qualifiante.

 

Une charte des Principes a été publié et une association « Réseau E2C France crée laquelle et présidée par M. Alexandre Schajer.

 

Beaucoup d’entreprises importantes, chambres de commerce ou de PME soutiennent ce dispositif.

 

A côté de cela, Edith Cresson préside la Fondation pour les Ecoles de la Deuxième Chance dont l’objectif est de permettre aux jeunes de mieux appréhender leur environnement par des stages à l’étranger, voyages de groupe, formations et rencontres sportives ou culturelles, de mieux comprendre les institutions, bref de se sentir plus à l’aise dans notre société dont ils seront demain les acteurs.

 

Evolution de ce concept en 2011 :

Liste des nouveaux membres :

– en Région Languedoc-Roussillon où l’on recense 9 sites : Narbonne, Carcassonne, Nîmes, Alès, Béziers, Mende, Perpignan, Montpellier 1 et Montpellier 2

– en Rhône-Alpes (« E2C Savoie » : Chambéry- Aix-les-Bains),

– dans le Nord-Pas-de-Calais (« Vers une E2C Côte d’Opale » : Dunkerque),

– et en Picardie (« E2C Amiens Métropole » : Amiens).

 

Evolution datant de fin juin 2011

            En 2010                                                        Juin 2011

  • 14 régions                                                    17 régions + 4 Dom Tom
  • 33 départements                                         41 départements
  • 63 écoles                                                     94 écoles
  • 9 300 places fin 2010                                 11 000 jeunes (objectif dépassé)
  • 10 500 objectif visé fin 2011

En région parisienne, nous avons 14 E2C labellisées et 2 en cours de labellisation.

Languedoc Roussillon

1 labellisée – 7 en cours de labellisation

Nord Pas de Calais

6 labellisées – 4 en cours de labellisation

Bretagne : 0

Lorraine : 14 labellisées

Etc….

 

Si vous avez ou connaissez un jeune ayant du potentiel mais encore des difficultés scolaires, n’hésitez pas à lui parler des Ecoles de la Seconde Chance.