Pour de nombreux pays africains, le taux de bancarisation reste très faible : moins de 10%. Aussi, ceux même des africains qui disent détenir un compte bancaire ne le font en réalité que dans de petites entreprises de micro finance. De ce fait, il est très difficile pour un africain d’accéder aux multiples services qu’offrent les structures bancaires dans les pays développés.

Dans un monde où l’utilisation des liquidités se veut à présent désuète, il est très difficile pour les africains de proposer ou de bénéficier des services à une échelle internationale, et surtout sur internet.

Sur la toile mondiale particulièrement, les règlements sont généralement opérés soit par des cartes de crédit (VISA, MASTERCARD, …) et aussi par Paypal. Mais, pour le jeune africain, ces choses restent encore une curiosité. Pour faire un payement ou pour obtenir un règlement sur internet, l’africain doit s’armer de beaucoup de patience, et surtout s’arranger à trouver une connaissance en Europe ou en Amérique qui l’aidera. Sinon !

Ils sont nombreux, ces jeunes africains, qui souhaitent proposer des services et biens sur internet, mais ne savent pas comment faire pour recevoir les payements. Car les moyens classiques de transfert d’argent sont compliqués et peu fiables. Et même, ceux des africains qui acceptent de travailler sur des sites comme www.come4news.com dont le moyen de payement des droits d’auteurs est paypal,  ne le font que par pure passion, au regard des difficultés que rencontrent ces derniers pour entrer en possession de leurs droits d’auteur. Heureusement que les autorités de ce site de journalisme citoyen rémunéré ne cessent de trouver au quotidien des voies et moyens pour pallier à ce désagrément.  Aussi, depuis quelques temps, certaines structures en Afrique se proposent d’aider les africains dans les transactions en ligne. Mais, elles sont peu fiables et trop onéreuses. Certaines de ces structures proposent même des cartes « Visas » prépayées, mais qui sont elles-aussi chères et ne fonctionnent toujours pas correctement.

Vivement que les structures bancaires africaines s’arriment à cette nouvelle donne, pour sortir les populations africaines de cette impasse. Au jour d’aujourd’hui, la société Paypal n’est présente que dans quelques pays d’Afrique. Il est temps pour elle de comprendre que le monde évolue, l’Afrique aussi !