Alors qu’un rapport préliminaire daté du 13 janvier est obtenue par La Presse Canadienne sur les infrastructures du G8, on apprend que Mme Sheila Fraser, vérificatrice générale du Canada, affirmait qu’il y avait des dépenses douteuses concernant la tenue de l’événement. Mme Fraser indique que Stephen Harper aurait trompé le parlement pour obtenir la création d’un fond de 50 millions $ pour la venue du G8 au Canada.
La vérificatrice générale a étudié les dépenses reliées au G8 qui s’est déroulé en villégiature Ontarienne et du G20 au centre-ville de Toronto. Sont rapport officiel devait être remis le 5 avril, mais comme les Communes ne sièges pas, il sera remis le 2 mai prochain.
Si on se penche sur les dépenses citées dans le rapport, on remarque inévitablement des irrégularités même si nous ne sommes pas des économes de renommé. Avant de plonger dans les chiffres, il est bon de savoir que le ministre de l’industrie et maire d’Huntsville, Tony Clement, à financé 32 projets sans réellement se soucier du rapport avec les besoins du Sommet.
Voici maintenant les irrégularités en question :
274 000$ pour des toilettes publiques construites à 20 kilomètres du site du sommet
100 000$ pour un kiosque situé à 1 heure de route
1,3 millions $ pour des trottoirs et un parc à 100km du site
745 000$ pour des travaux dans le centre-ville de trois municipalités situées à 70 km du site de l’événement
Dans le rapport, il est indiqué que l’équipe de liaison de Tony Clement s’occupait de proposer les projets et recevoir le financement en collaboration avec le bureau de gestion du sommet au Ministère des Affaires Étrangères. Ce qui est étrange, c’est que les fonctionnaires faisant parti de la structure du Sommet non pas été consulté.
En novembre 2009, Stephen Harper, selon le rapport, aurait fait des demandes de crédits supplémentaires d’un total de 83 millions $ pour le Fond des infrastructures frontalières pour réduire la congestion aux postes frontalier. Or, Stephen Harper n’a jamais mentionné qu’une bonne partie, 50 millions $, servirait pour le Sommet considérant que la frontière canado-américaine se situe très loin du centre-ville d’Huntsville. Le Parlement a donc été mal informé sur l’usage du Fond des infrastructures frontalières.
Le rapport conclus donc que les fonds alloués aux infrastructures du Sommet sont beaucoup plus élevés que ce qui est normalement alloué. En 2006, la ville de Québec a obtenu 4,5 millions $ pour le Sommet des Amériques et la ville Kananaskis en Alberta, reçoit 5 millions $ pour le Sommet du G8.
Avec l’obtention du rapport préliminaire de la vérificatrice générale du Canada si nous regardons les dépenses engendrées et si nous comparons les coûts alloués pour des événements similaires, ne sait-il pas temps de se poser de sérieuses questions? Devrions-nous nous plaindre au sujet de ces dépenses extravagantes?