L’Organisation des Nations Unis pour l’Alimentation et l’Agriculture(FAO) vient de mettre en place un nouveau programme dans le but d’aidercertains paysans d’Afrique de l’ouest (Burkina Faso, au Cameroun, auGhana, au Sénégal et en Sierra Leone) à répondre aux certifications"biologique" et "équitable". Ceci pour répondre à la popularitécroissante des aliments biologiques dans les pays….. industrialisés.
Selon la FAO, ce programme permettrait donc concrétement aux petitsexportateurs africains d’accéder à un marché rémunérateur qu’estl’agriculture biologique, en leur donnant les moyens d’amiolorer laqualité de leur production et leurs compétences techniques.
A première vue, ce projet apporte emploi et durabilité des terres(bénéfices sociaux, écologiques et économiques). C’est pourquoi il estsoutenu autant par des groupes d’agriculteurs africains que par lesorganisateurs du commerce équitable
Mais nous ne pouvons pas nous empêcher d’avoir un peu peur.L’agriculture biologique en Afrique vendue par un commerce réellementéquitable, pourquoi pas. Mais il ne faudrait pas que, du coup, toutesles terres biologiques européennes soient en Afrique. Si, pour élargirl’offre, les produits biologiques traversent une partie de la planètepour arriver, où est l’intérêt ?
Le maintien d’une agriculture locale et durable fait encore plus partiede l’avenir pour répondre à la demande. Encore faut-il suivre lessaisons et le climat de chacun….. Les tomates et les fraises nedoivent venir que de chez nous et en ETE ! En revanche, le merveilleuxcafé moka provient d’Afrique, oui, payé à juste prix à des agriculteursbiologiques locaux.
En savoir plus : www.fao.org/news/story/fr/item/40551/icode/