Tenter de s’en tenir aux seuls faits du formidable rebondissement de l’affaire DSK peut se résumer en une seule phrase : « c’est une histoire de téléphones… ». Il y en aurait à présent autant des deux côtés (DSK et Nafissatou Diallo), ce qui rétablirait l’équilibre. L’un ne se serait jamais caché d’en détenir plusieurs, l’autre aurait dissimulé qu’elle en avait sans doute autant.
Les faits sont, pour le moment, à la fois assez minces et formidablement pesants. Dominique Strauss-Kahn ne devait comparaître que le 18 juillet prochain devant la justice américaine, une audience imprévue pourrait, selon le seul New York Times, aboutir à un considérable allègement des conditions de mise sous résidence surveillée de l’ancien directeur du FMI. Initialement, le NYT avait titré « Strauss-Kahn Prosecution Said to Be Near Collapse ». Ce titre a été modifié en faveur d’un « Strauss-Kahn Case Seen as in Jeopardy ». Ce qui introduit une faible nuance, l’effondrement imminent visant l’accusation se transformant en péril pour les deux parties.
On en était en fait « dans les limbes », vendredi matin, comme l’a titré le Washington Post.
Au moment où tout l’État du Minnesota risque de se retrouver « dans le noir » (titre de l’Huffington Post), faute de liquidités tout comme en Grèce, DSK pourrait retrouver la lumière et une sorte de huis-clos avec une autre femme, Christine Lagarde : que peut-elle bien lui dire, que peut-il bien lui rétorquer ? Accessoirement, un autre, avec Martine Aubry…
Selon Vivian Norris (Huffington Post), le téléphone qu’aurait laissé DSK derrière lui dans sa chambre serait celui, sécurisé, qu’il utilisait pour joindre le FMI. Un parmi d’autres, mais plus précieux que d’autres. Celui qu’avait Nafissatou sur elle serait le moins précieux – les autres, divers, car elle aurait divers comptes chez divers opérateurs – lui permettaient de joindre des correspondants pour lesquels elle hébergeait de l’argent sale dans diverses banques. Chacun ses problèmes de paradis fiscaux, toutes choses égales par ailleurs, en quelque sorte.
« Pourquoi maintenant ? », s’interroge Vivian Norris. Au moment où l’état financier de la Grèce pourrait susciter un effet de dominos et que la solvabilité de maints États américains peut entraîner des répercussions tout aussi graves.
« Pourquoi maintenant ? », et maintenant seulement, l’accusation communique-t-elle à la défense que Nafissatou Diallo aurait téléphoné à un détenu avec lequel elle était en rapports fréquents antérieurs alors que sa conversation – incriminante – était enregistrée dès le lendemain de la comparution de DSK ?
S’il y avait « complot », on pouvait imaginer que des membres du personnel du Sofitel connaissant la réputation de DSK auraient, pour s’amuser, et sans être sûrs de la suite, expédié « la gourde », l’effacée Nafi Diallo dans la suite 2806. Mais elle aurait trompé son monde… appartiendrait au « demi-monde » bien davantage qu’au tiers-monde.
C’est ce que la défense peut soutenir à présent : relations sexuelles consenties avec une semi-professionnelle. C’est ce dont l’accusation peut convenir : même si DSK serait allé trop loin, la plupart des charges pesant contre lui s’effondreraient très probablement devant un jury.
Il est arrivé à tous les immigrés possédant un compte en banque d’être sollicités pour encaisser un chèque d’un compatriote, d’une connaissance n’en possédant pas. Mais là, le cumul des sommes suffirait à justifier une ligne subsidiaire dans les comptes du FMI : une centaine de milliers de dollars, c’est peu, comparativement, mais énorme pour une femme de ménage.
DSK aurait pris Nafi Diallo pour l’« oreiller » (ou « polochon ») habituel supplémentaire que la réception du Sofitel de Strasbourg, qui finit poursuivie pour proxénétisme, aurait été susceptible de fournir en 1974. Ou Nafi Diallo aurait spontanément interprété ce rôle d’un répertoire révolu pour les grandes chaînes hôtelières mais qui a marqué les esprits bien au-delà du siège des institutions européennes.
Évidemment, ce renversement de situation qui n’est quand même pas tout à fait un renversement des rôles (sauf à plaider un comportement lascif de la protagoniste ou on ne sait trop quoi), en implique d’autres. Les masculinistes (le pendant des feministes radicales) ne seront pas les seuls à en tirer parti. Divers autres partis (pas que politiques), aux indignations moralistes parfois sélectives (à l’encontre des Français, voire des Françaises, par exemple), et des individus (le député Bernard Debré, l’autre Luc Ferry national), vont se sentir – un temps, un temps seulement – gênés aux entournures. L’oscillation du fléau de la bascule peut aussi satisfaire celles et ceux (Borloo, Yade… et même, dans une moindre mesure, Sarkozy par exemple) qui avaient fait preuve de circonspection. Jean-François Kahn pourra redire que le président n’a pas hésité « à instrumentaliser deux mots pour assouvir jusqu’au bout une vengeance » (tel un « voyou »). Pour une fois, on reconnaîtra que Bernard-Henri Lévy s’est épargné un trop grand ridicule.
Comme l’avait rappelé Jean-Noël Cuénod (Tribune de Genève), « une indignation collective ne fait pas le printemps des peuples. ». Dans un sens, comme dans l’autre. Faire de DSK un « masque de fer », victime d’une ou de plusieurs raisons d’État(s), serait quelque peu abusif, en tout cas en l’état de ce qu’on peut encore apprendre. DSK forclos (exclu de force, déchu de ses ambitions) n’a pas déjà retrouvé son immunité.
Le New York Post, qui avait plus ou moins joué la carte de l’afrophilie contre l’europhobie, rappelle à ses lecteurs qu’il avait été le premier titre à « soulever des questions sur la crédibilité » de Nafi Diallo (avec cette histoire de logement dans un immeuble hébergeant des personnes atteintes du sida). Ce serait farce si le NYP n’insinuait pas aussi que, selon une source parisienne, les conseils de DSK auraient proposé un arrangement avec la famille de son accusatrice en Guinée.
Pour le moment, le doute dessert désormais les deux parties, dans des proportions qu’il est bien ardu de déterminer. Téléphone(s) contre téléphone(s). Voire virement(s) contre virement(s). Ce qui est sûr c’est que cette grisante affaire commence à laisser un arrière-goût de gueule de bois, voire de retour à la langue de bois…
DSK en ressortira-t-il « tout blanc » et Nafissatou Diallo « toute noire » ?
Les verra-t-on confrontés en robe et costume gris ? Ou, plus vraisemblablement, pas…
Ce vendredi midi 1er juillet, on en est à peu près là…
Même les Belges vont peut-être en oublier la hausse de certains services publics (moins, sans doute le relèvement des taux des frais de déplacement professionnel pour les concernés).
On en viendrait presque à tout imaginer (genre Anne Sinclair, telle Evita Peron, présidente).
D’un côté, cela reste moins compliqué que l’affaire Grégory (Villemin) dans laquelle, comme aurait pu le dire Jack Lang, il y eu « [i]mort d’homme[/i] ».
De l’autre, bien sûr, les conséquences étant beaucoup plus complexes, il sera sans doute tenté de compliquer aussi fort (le mystère de la Vologne reste épais à souhait) les contours de ce qui aurait pu rester un fait divers somme toute « banal » (si tant était que les relations entre les hommes et les femmes le deviennent… ou jamais…).
Selon le [i]New York Daily News[/i], citant une source proche du procureur, « [i]l’affaire est enterrée, c’est une épave[/i] ».
Olivier Mazerolles (BFM) paraphrase les propos de Jean-François Kahn. DSK aurait « [i]sauté[/i] » une femme de chambre, et tout le monde s’en contrebalancerait.
Nafissatou Diallo posséderait cinq téléphones portables (pour DSK, je ne sais plus combien).
Mais il y a des téléphones plus égaux que d’autres.
Si on voit les choses froidement, soit toute l’accusation s’effondre, soit le parquet se rabat sur un délit mineur (soit, par exemple, des actes indécents se produisant lors d’une relation sexuelle consentie mais non désirés par l’un des partenaires, susceptibles d’entraîner une peine jusqu’à… trois mois d’emprisonnement).
Dans ce cas, on peut aussi imaginer que DSK reviendrait en France, serait accueilli par des policiers français à sa sortie de l’avion, et conduit en maison d’arrêt. Très, très improbable.
J’ai toujours été persuadé de l’innocence de [b]DSK [/b]! Et, les faits semblent me donner raison… Qui plus est, mon opinion s’est renforcée sur des détails très troublants, qui montraient que [b]DSK[/b], au départ de cette affaire, ne se comportait pas comme une personne coupable :
[i]- on l’a vu attendre devant la réception pour payer sa note d’hôtel,
– on l’a vu entrain de payer sa note d’hôtel,
– son chauffeur a entendu la conversation qu’il a passée à son hôtel pour signaler qu’il avait oublié des affaires dans sa chambre[/i]([b][i][u]*[/u][/i][/b])[i]… [/i]
[u]Malheureusement, le mal est fait, puisque, [i]même si la preuve irréfutable de l’innocence de [b]DSK [/b]est avérée[/i], la rumeur sera passée par là, qui fait beaucoup de mal, ce, même si c’est le procureur, ses collaborateurs, ses enquêteurs, les policiers sont à l’origine de cette reconnaissance d’innocence[/u] : [i]en attendant, la vie politique, publique, internationale me semble foutue !
[/i]
Pour terminer mon commentaire, [i]et je suis tout à fait d’accord avec la conclusion de [b]SOPHY [/b]dans son article[/i]([b][i][u]**[/u][/i][/b]), la nomination de [b]Christine Lagarde[/b] à la tête du [b]FMI [/b]me semble avoir été trop rapide pour être honnête ! Et, comme par hasard, le le surlendemain, il y a cette nouvelle qui nous vient du procureur, qui contredit formellement les accusations formulées contre [b]DSK [/b]! Alors, pour moi, machination, il y a eu, qui a consisté à contraindre [b]DSK [/b]à démissionner de la tête du [b]FMI[/b], et qui a remis en cause la candidature de celui-ci pour [b]2012[/b]([b][u][i]***[/i][/u][/b]) !
Le contraire n’est pas possible.
([u][i][b]*[/b][/i][/u]) – C’est cet appel téléphonique qui a permis, aux policiers, qui l’avaient intercepté et écouté, de savoir avec exactitude le lieu où [b]DSK [/b]se trouvait !
([b][i][u]**[/u][/i][/b]) – [b]PRÉSIDENTIELLES 2012 : « COUP DE TONNERRE » : DSK INNOCENT ??[/b] [b][ [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=44676[/url] ][/b]
([b][i][u]***[/u][/i][/b]) – Cependant, il convient de signaler que [b]DSK [/b]ne s’était pas prononcé sur son éventuelle candidature à l’investiture socialiste pour 2012 ! Donc, personne, pour l’instant, ne peut parler, [i]en ses lieu et place[/i], de ses intentions qui étaient les siennes avant le déclenchement de cette lamentable affaire…
J’aime bien le titre de Philippe Coste ([i]L’Express[/i]) : « délire et confusion ».
Après « stupeur et tremblement », c’est n’est plus « [i]tremens[/i] » (trémeur, soit terreur, effroi), d’autant que Nafi Diallo aurait été photographiée en train de boire autre chose que du Canada Dry en festive compagnie. Ses accusations en deviennent très minces.
La pieuse musulmane devient alors une pécheresse comme une autre, une Marie-Madeleine de Sofitel.
De quoi écrire ses mémoires.
Ce qui laisse pensif et alimente de nouveau la thèse du complot, c’est qu’on pourrait supposer que ce n’était pas son coup d’essai au Sofitel. Dans ce cas, très bizarrement, personne n’aurait eu le culot d’en faire part au procureur. Les hommes sont lâches, diront les féministes, terrorisés par leurs épouses, soutiendront les masculinistes.
Selon Bernard Debré, la direction de l’hôtel aurait étouffé d’autres affaires mais à son humble avis, Nafi Diallo agissait en franche-tireuse, en quelque sorte, bernant son monde.
Mais selon Mamamadou Dian Diallo, « [i]ma sœur a même refusé de vendre des cigarettes lorqu’elle était avec moi ici à Conakry il y a une dizaine d’années alors que je lui avait ouvert un café dans un endroit très fréquenté de la banlieue de la ville[/i]… ».
Ne reculant jamais devant la facilité, et lui faisant résolument face, je me retiens cependant de faire des comparaisons hâtives entre les méfaits de la cigarette et les supposés bienfaits de la pipe (qu’au sens autre que sa valeur d’un muid et demi, valant mieux que deux parfois, soit celle de fourneau à tabac, que DSK pratiquait). Nafi Diallo fait désormais figure de brûle-gueule.
Après Verlaine ([i]La Bonne Chanson[/i]) et ses « [i]ouvriers allant au club, tout en fumant leur brûle-gueule au nez des agents de police…[/i] », voici Nafi pratiquant la pipe à la barbe de la direction du Sofitel, si l’on accorde encore quelque crédit à Bernard Debré.
Diallo aurait fait dans le hash (de guerre ?), mais DSK et l’accusation fumeraient désormais le calumet de la paix. Tiens, et si on pariait sur le prochain titre du [i]Canard enchaîné[/i] ?
De [i]Slateafrique[/i] :
Nafi Diallo serait-elle une bandit Guinée ? « [i]C’est le surnom qu’on donne à Conakry aux jeunes filles prêtes à tout avec les hommes, pour se faire payer un verre, une nouvelle paire de chaussures, ou récolter quelques billets de francs guinéens.[/i] ».
Sabine Cessou relève : « [i]Quant aux femmes africaines qui laissent leur compte en banque servir à des amis ou connaissances, quitte à se faire dévaliser par leur propre mari, frère ou cousin, la pratique ne paraît pas, là encore, si exceptionnelle. A Paris, une Sénégalaise peule ayant ouvert l’un des premiers restaurants africains de la capitale, en 1968, s’est ainsi vue dépouiller de toutes ses économies par des hommes de sa propre famille. Des individus dont elle ne savait rien des activités, à qui elle faisait confiance, et qui prétendaient vouloir l’aider.[/i] ».
Pour Dominique Dutilloy :
J’ai surtout, pour ma part, pensé que DSK était surtout victime de lui-même. Sauf à reprendre la thèse du complot international, quand on est dans cette position, on ne se livre pas à du badinage un peu poussé avec une inconnue. Mais le rappel s’impose (merci de l’avoir fait ; je n’allais pas reprendre toute l’histoire).
[b]Et bien quelle bonne nouvelle, cela va faire taire les grosses bouches bavantes qui mélangeent la richesse, la judéité, et le coté charmeur de DSK. Avec cette affaire qui est loin de m’étonner, je suis bien contente que cette homme, que nombreux jalouse de par ses moyens, son efficacité au sein du FMI (qui ne va pas tarder a se casser le nez.).va fermer la bouche et je suis poli de tous ceux qui se sont jetés sur cette affaire pour faire ressurgir leurs démons.
Bienvenue en France cher DSK, il y en a au partie socialiste qui doivent se sentir très mal …
Puis coté droit, il va falloir penser à un congé parental d’éducation, puis pour Lagarde mieux vaut qu’elle fasse bien son boulot car elle peut sauter plus rapidement qu’on le croit, car j’espère que lorsque DSK reviendra en France, lui aussi passera le Karcher…
Bon week end à tous sur C4N, je suis dans les étoiles…
L’émotion..que voulez vous …. [/b]
Question facilité, Basile de Koch, du [i]Causeur[/i], m’en remontre avec son titre : « DSK, le procureur décharge ».
Remarquez que le sur-titre du Daily News, « [i]Le[/i] Perv could walk » (le pervers pourrait s’en tirer) ne fait guère non plus dans la dentelle.
Pour Alyaexpress : d’autres titres sont moins osés, dont celui-ci « on the verge of collapse ».
Rien à voir avec les faux-amis de DSK mais je frémis en pensant aux possibles traductions de ce titre par des candidat·e·s au bac pas trop à l’aise avec la langue du « barde » (W. S.). Ce serait plutôt l’accusation qui se retrouve en débandade.
Pour la judéité, franchement, il ne m’a pas sauté aux yeux qu’on en aurait fait grand cas si ce n’est très marginalement.
Je veux bien que Luc Rosenzweig (que je salue amicalement au passage et dont j’appréciais les billets du [i]Monde[/i]) y fasse une rapide allusion : « [i] Cette pénible affaire n’a-t-elle pas épargné à la France de vivre une campagne présidentielle où DSK aurait été l’objet d’attaques crapoteuses sur ses mœurs, son argent et ses origines ? [/i] ». M’enfin, cela peut se lire autrement : il n’a pas forcément été fortement déjà attaqué sur ses origines. En faire un putatif Léon Blum est d’ailleurs très hypothétique. C’est recevable, mais non certain.
C’est vous qui le dites !
[Réponse Jef T.] : non, pas que moi tout seul. Un sociologue spécialiste des médias et de la question de la judéité (j’avais trouvé cela quelque part, peut-être sur un site proche d’associations contre l’antisémitisme) l’avait aussi relevé. C’est aussi un angle que j’avais tenté d’explorer au cours de revues de presse régulières, sans relever de vrai dérive, en tout cas hors les sites habituels (connus pour s’adonner à ce genre de commentaires). Mais bon, votre opinion reste aussi recevable, je ne m’inscris pas totalement en faux.
D’ailleurs, d’une certaine manière, Alyaexpress, Marc Cohen, tout autant du [i]Causeur[/i] que Luc, focalise aussi davantage sur d’autres thèmes :
« [i]c’est à l’heure où tous les projecteurs seront braqués sur le fameux tribunal de Manhattan qu’on célébrera le mariage civil d’Albert II de Monaco et Charlène Wittstock. Et je veux bien parier ma paye contre celle de Son Altesse Sérénissime que les JT de 20h n’ouvriront pas leurs éditions sur les noces principautaires, alors que j’aurais volontiers parié l’inverse hier soir… [/i]».
Si complot anti-monégasque il y avait, vous conviendrez avec moi qu’il n’est pas plus sioniste que le fait de je ne sais quel groupe ou collusion d’États.
[i]Principautaires [/i]ou [i]principataires[/i] (de principat) ? Faites simple, cher Marc Cohen : princières. Certes, Charlène ne sera princière qu’à leur issue. Mais puisque vous prenez des paris, vous pouvez aussi anticiper.
Encore un coup foireux des chiraco-villepinistes… Quelle bande de cumulards !
Pas plus que le Perv’, ils ne sont tirés d’affaire…
P.S.: Pour l’instant, l’affaire de pédophilie évoquée par Luc Ferry semble sérieuse, plusieurs témoins se sont spontanément présentés aux services de police pour confirmer les faits.
Un qui a quelque retard à l’allumage, c’est Roger Heurtebise, de Riposte laïque, qui devrait faire une revue de presse avant d’écrire.
Extraits de son article nº 205 daté du premier juillet (de ce jour) :
« [i]Mais ce qui a été extraordinaire, c’est la levée de bouclier en sa faveur de la part de gens du Parti Socialiste, qui prétendent à des fonctions d’élus ou qui occupent les plateaux médiatiques : Delanoë, Moscovici, etc. font comme s’ils[/i] « ne savaient pas » [i]et soutiennent bien plus le présumé coupable de viol que de la victime présumée.[/i] (…) [i]Pauvre jeune mère noire et immigrée légale aux États-Unis qui allait faire la chambre de DSK à New-York ![/i] (…) [i]On stigmatise les victimes, on élève les présumés coupables au rang de martyrs, on inverse totalement les valeurs de justice[/i] (…) [i]Les Français doivent se rendre compte qu’en votant Martine Aubry à la primaire socialiste voire à la présidentielle, ils voteront pour quelqu’un qui soutenait ouvertement la candidature d’un directeur du FMI milliardaire, malade obsédé sexuel (et/ou criminel présumé car le viol est un crime) pour présider à nos destinées.[/i] ».
Quel métier ! Au fait, « ou » (inclusif) suffisait.
C’est bien de singer la prose de Roger Holeindre (FN non-mariniste), mais cela se dose…
Et mieux vaut se lever de bonne heure que se coucher tôt.
En parallèle, il y a aussi du nouveau dans mon affaire, à lire ici :
[url]http://unpetitcoucou.over-blog.com/article-du-rififi-chez-les-pirates-informatiques-de-la-bande-a-cyp-pascal-cyprien-luraghi-de-puy-l-eveque-78057333-comments.html#anchorComment
[/url]
J’ai reçu des documents attestant que je suis bien piratée par la bande organisée de cyber-harceleurs que je dénonce pour ses monstrueuses campagnes de calomnies à mon encontre. L’un d’eux a confirmé ce matin l’authenticité des mails dont des copies sont publiées – il ose m’accuser de piratage…
Ces malfrats se revendiquent tous de l’extrême-gauche, à l’exception de celle qui répond au pseudonyme de « Mon Al », une militante chiraco-villepiniste de longue date.
Ben non, Unpetitcoucou, pas tout à fait. À propos de Luc Ferry, divers témoignages sont bien parvenus à la police, lesquels concordent sur le fait que ces témoins avaient entendu l’homme (ou la femme) qui avait entendu l’ours rugir (lequel ? un ministre ? quelqu’un d’autre ? ou tout simplement entendu parler d’une dispute entre un ancien ministre et son ex-femme, laquelle a déclaré depuis que l’esclandre portait sur l’existence d’une tierce femme et non d’un ou de jeunes hommes).
Là, je veux bien tout imaginer, même que Charles Pasqua aurait fait recruter Nafissatou Diallo, mais c’est quand même très fort tiré par les cheveux.
D’AP (Associated Press) :
« [i]NYC district attorney will agree to release Dominique Strauss-Kahn without bail[/i] ».
Peut-être. En lui restituant son passeport ? Telle est toute la question.
Kenneth Thompson (avocat partie adverse) considère que le fait primordial, soit une agression sexuelle violente sur la personne de Nafi Diallo, reste établi (mais non constant puisque la partie adverse plaide une relation consentie).
Il semble en tout cas prématuré d’envisager de se rendre au Bourget dans la nuit à pied, à cheval, à triporteur ou en automobile pour ovationner DSK de retour sur le sol français.
Sarkozy veut Kadhafi déboulonné pour le 14 juillet…
Ce serait assez farce qu’il doive accueillir DSK à cette date (pour le moment, il est indiqué qu’il serait libre de ses mouvements aux États-Unis, mais pas que l’audience du 18 juillet soit avancée ou annulée).
Selon Marine Le Pen : « [i]Je dis et je réitère que M. Strauss-Kahn est à mon avis quelqu’un qui a un rapport problématique aux femmes. Cela a été écrit et dit à de multiples reprises et ceci à mon avis le disqualifie pour être un candidat à la plus haute fonction de notre pays…[/i] ». Bah, de 2007 à 2012, le vote féminin peut évoluer. Mais encore faudrait-il que l’intéressé soit non seulement en mesure de se présenter, mais de vouloir le faire.
De [i]Paris-Normandie [/i]et de la mère de Tristane Banon :
« [i]Je persiste et signe. Je crois ma fille, Tristane n’a pas menti. Je sais que Dominique Strauss-Kahn a bien tenté de l’agresser sexuellement ce soir de 2002. Je suis solidaire de ses affirmations et j’assume mes déclarations… [/i]».
De Christine Tasin sur Riposte laïque, qui vient d’actualiser son site :
« [i]la presse et le Parti socialiste, connaissant les points faibles de ce dernier, ont tout fait pour qu’il soit LE candidat PS, tout en connaissant ses points faibles, qui en faisaient une cible privilégiée pour les Mata-Hari chargées de lui faire signer contrats et engagements contraires aux intérêts de la France[/i]. ».
« [i]Mais comme l‘écrivait pertinemment Roger Heurtebise, ce matin, même si DSK n’est plus dans le coup, ses complices, Aubry-Delanoé-Moscovici sont toujours là, prêts à appliquer la même politique mondialiste que celle que voulait nous imposer leur mentor… et ses soutiens médiatiques ![/i] ».
Bon, en direct, on vient d’apprendre que la caution de DSK lui sera effectivement rendue.
Pour son passeport, on n’est pas encore sûr de quoi que ce soit.
Mais l’accusation n’abandonnerait pas les poursuites.
Riposte laïque va-t-elle trouver une Mata-Hari qui prendrait Delanoe pour cible ?
Le suspense est intolérable !
Pour le passeport de DSK, on sait, il ne lui a pas été rendu et l’audience du 18 juillet est maintenue. Il ne sera donc pas plus ce soir au Bourget qu’à Monaco.
En fait, Georges Tron semble devoir rester la grande victime collatérale (avec peut-être Luc Ferry) de l’affaire. [i]Gala[/i] suppute que les accusatrices de Tron n’auraient peut-être pas eu le courage de témoigner sans l’affaire DSK. Cela revêt une certaine véracité.
Cela vu de France.
Si, en revanche, Nafissatou Diallo s’est fait berner par son entourage, qu’il n’y a pas eu ou qu’il n’y aura pas de transaction, voire qu’elle se voit accuser de mensonges justifiant des poursuites, sa fille aura du mal à s’en remettre.
Ce qu’on peut assurément prévoir : la chasse à d’autres photos de Nafi Diallo.
[img]http://www.afrik.com/local/cache-vignettes/L500xH341/arton23188-8df0e.jpg[/img]
Un point n’a pas été évoqué : est-elle libre de ses mouvements ? Reste-t-elle témoin protégé ?
Qu’on le veuille ou non, la disproportion des situations entre les protagonistes subsiste.
L’écrivain Claude Ribbe, qui avait pris la défense de Nafissatou Diallo de manière très engagée, n’a plus rien écrit sur son blogue-notes depuis (enfin, à ce jour et cette heure) le 12 juin dernier.
[url]http://www.claude-ribbe.com/dotclear/[/url]
IL s’en prenait à Patrick Lozès, un soutien de DSK
« Patrick Lozès n’est qu’un menteur »
Par Claude Ribbe, dimanche 12 juin 2011 à 13:54 :: General
Bon, Claude Ribbe ne sera pas le seul à se sentir quelque peu décontenancé.
Me Kenneth Thomson (pour Nafi Diallo) considère que les accusations de participation à un trafic de drogue visant sa cliente sont mensongers mais n’exclut pas que l’accusation s’oriente vers un non-lieu. Avant ou le 18 juillet ?
Il va plus loin en laissant entendre que le procureur Cyrus Vance Jr. aurait « maltraité » sa cliente. Laquelle pourrait produire des preuves photographiques de traumatismes du vagin (prises à l’hôpital où elle avait été conduite). Évidemment (si l’on peut ainsi l’écrire), tout élément est réfutable.
Car l’ennui pour elle tient à ce que les services de Cyrus Vance Jr. ont communiqué à la défense qu’après l’agression, elle aurait d’abord procédé au nettoyage d’une suite voisine avant de se manifester auprès du personnel : [She] « since admitted that this account was false and that after the incident in Suite 2806, she proceeded to clean a nearby room and then returned to Suite 2806 and began to clean that suite before she reported the incident to her supervisor ». Après l’incident, elle aurait nettoyé une chambre attenante puis serait retournée dans la suite 2806 (…) avant de faire part de l’incident à la responsable.
Le mot anglais du jour : [i]rainmaker[/i].
Se traduit évidemment par faiseuse de pluie, mais dans la bouche d’un enquêteur, à propos de Nafissatou Diallo, on pourrait évoquer « rabatteuse ».
Cela se dit d’une chargée d’affaires qui ramènerait des affaires juteuses à qui l’emploie.
La rabatteuse sur le point de s’effondrer ([i]on the verge of collapse[/i]).
James Joyce aurait adoré ce genre de « [i]double-entendre[/i] » bilingue (là, plutôt franglais).
« Faire baiser les verges », en français, veut dire faire admettre qu’on mérite une punition.
« [i]ils vont lui faire baiser les verges avant de lui donner le fouet[/i]. » (Balzac, [i]Le Contrat de mariage[/i]).
Donner des verges pour se faire fouetter, c’est ce qu’aurait fait Nafi Diallo en hésitant à dénoncer très vite un client important, ou en tout cas, c’est ce qu’elle devrait expliquer à présent. La verge (l’autorité) de la justice américaine en prend un coup.
Sachant que la verge est aussi une tige servant de pivot à une girouette, les porte-verge(s), c’est invariable ou pas, de l’info, se sentent un peu crécelles (moi inclus).
Ce sera ma contribution aux amis de [i]Langue sauce piquante[/i] (s’ils me lisent).
Autre élément. Nafissatou Diallo aurait déclaré fiscalement l’enfant d’un ami afin d’obtenir des reversements de la part du fisc, et admis qu’elle aurait minoré ses revenus.
La lettre des deux procureurs à Messieurs Brafman et Taylor, « esquires », l’établit.
On peut la consulter en ligne
[url]http://www.nytimes.com/interactive/2011/07/01/nyregion/20110701-Strauss-Kahn-letter.html?ref=nyregion[/url]
Les riches s’en sortent toujours, la preuve en est faîte une fois encore.
Comme par hasard, la victime est une femme peu recommandable, alors qu’elle était, il y a 1 mois, une femme parfaite…
Un coup monté dont le cerveau serait assez bête pour appeler un copain en prison pour lui dire qu’elle espère gagner du pognon !
Mais pour qui nous prend-on ?
En conclusion, à peu près toutes les hypothèses restent ouvertes, sauf celle d’une victime blanche comme neige à tout point de vue : une pierre de plus dans le jardin « gaucho »… suffit pas d’être noir pour être irréprochable… ben mince, alors… Moi, je vous dis, socialos et autres gauchos secteux bien de chez nous ne sont pas sortis d’affaire, ils sont même dans la merde plus que jamais…
L’enquête new-yorkaise sur DSK n’est pas terminée, et Tristane Banon n’a pas renoncé à porter plainte :
[url]http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE7600W520110701[/url]
Quand même, je rappelle avoir été victime de plusieurs tentatives d’assassinat, et de nombreuses agressions graves, en France, pour avoir refusé de travailler pour la Mafia.
J’étais parfaitement blanche, moi. Trop.
[Réponse Jef T.]. Je prends évidemment « blanche » au sens de « blanche colombe ».
Pour le reste, la couleur des protagonistes est subsidiaire. Donc, pour éviter des commentaires déplacés, restons-en là…
Pitain mais ça parle pas de toi là ! >:(
[Réponse Jef T.]. Voir précédente réponse à unpetitcoucou.
[b]Jeff,
j’adore ton analyse qui nous permet de nous faire une meilleure idée de toute cette pantalonade.
Tout semble être une question de téléphones ou plutôt téléphoner à coups de Dollars multicolores sur fond de bassesses sexuelles en tous genres. Qui est la victime? Ce soir tout le monde se pose la question au final, et n’est ce pas là ce qu’il fallait en conclure au final? sourires.
Miss Dialo est peut être victime d’un système qui la dépasse ou alors le vieil Elephant DSK a-t-il voulu joueur de sa trompette trop précipitamment et sans avoir prie le temps de mouiller son embout? La question mérite d’être posée dans une société ultra puritaine ou tout est question de sexe et d’argent version JR Ewing à condition de ne pas le dire et de faire cela dans le secret (de l’hôtel) le plus absolu. Puritain un jour puritain toujours me diras-tu, mais que penser réellement?
A écouter les avocats de notre ex futur Président, la petite soubrette aurait menti..la bonne affaire..Elle serait entré aux USA sous un faux prétexte et serait téléphoniquement liée à un condamné..Mais quelles accusations importantes..Vite retour avec passeport en Guinée pour la prolo qui a voulu extorquer le riche patron du FMI, et avion flagué « Made in France » avec feu les avions de Hortefeux.
Une histoire qui permet surtout de vendre du papier et de faire couler beaucoup d’encre pour des grattes papiers en quête de scoops, de buzz, et surtout de leur part du gâteau, car après tout, DSK est un gaulois bien « made in France » et il serait anormal que nos frenchies n’en tirent pas une (petite?) part du gros gâteau.
Amitiés
Tom[/b]
Excusez-moi, j’ai oublié de faire mon mea culpa : je n’étais pas une pauvre femme de chambre détenant plusieurs comptes en banque sur lesquels transitaient d’importantes sommes d’argent d’origine douteuse, mais une « riche » femme ingénieur ne détenant pas plus d’un compte en banque, lequel n’a jamais été alimenté que par les salaires que je déclarais au fisc. Ayant reçu une instruction, une formation, une éducation de bon niveau, j’étais très très « méchante », c’est indéniable…
Bonjour,
C’est quoi cette histoire avec le Sofitel de Strasbourg en 1974 ? Références ?
Merci
Pour Codx : les références, d’abord, c’est moi car j’étais à Strasbourg à l’époque.
Mais bon, je n’y étais pas seul, à Strasbourg (je ne sais plus combien d’habitants à l’époque).
L’affaire est quasiment légendaire dans le monde de l’hôtellerie.
Et à propos de l’affaire DSK, les DNA (Dernières nouvelles d’Alsace, surnommées dernières poubelles par certains locaux) n’ont pas eu du mal à retrouver des employées.
Surtout que le petit square du Sofitel n’est vraiment pas loin de l’immeuble du quotidien.
J’ai donc retrouvé ainsi l’année, 1974. Pour les dates plus précises, on peut chercher.
En fait, tout cela serait sans doute resté confidentiel si certaines « dames » ne se tenaient pas si à proximité de l’établissement, vraiment très central.
Il pouvait donc leur arriver de racoler avant d’être appelées pour leurs fonctions d’office hôtelier. Désordre… Évidemment, tout le monde ne savait pas. Cela se chuchotait mais j’ai appris, comme tout un chacun, les détails par la presse locale (L’Alsace, les DNA, pas forcément le troisième titre, un hebdo). On a dit que des diplomates qui n’avaient pas trouvé d’oreiller supplémentaire dans le placard de leur chambre avaient fini par lâcher la rumeur.
La vérité est sans doute beaucoup plus simple. C’est la présence un peu voyante à la longue de ces dames qui a fait réagir « la Nuée Bleue », le commissariat tout aussi proche. Ou, version postérieure encore, ce serait le maire, Pierre Pfilmlin (dit « Petite prune »), qui se serait ému à la longue de la réputation de la place Saint-Pierre-le-Jeune.
Les faits ont été exposés au tribunal, et certains membres de la direction se sont retrouvés condamnés pour proxénétisme hôtelier.
[i]Bakchich[/i], nº 128, daté du 12 juin 2009, avait repris l’affaire dans un article intitulé « Europe : députés et des putes ».
En fait, pratiquement toute la presse aurait pu reprendre ses archives (c’est la seconde fois que j’évoque cette affaire sur [i]Come4News[/i]) sauf que… le groupe Accor est un gros annonceur et qu’il est convenu que cette affaire avait fait réagir les Sofitel de l’époque (au cas où celui de Strasbourg aurait fait des émules). Donc, c’est de l’histoire ancienne.
À présent, les « hommes aux clefs d’or » (qui sont parfois désormais des femmes) peuvent bien sûr communiquer des numéros mais ne se chargent plus de la « commande ».
Suite au sujet du proxénétisme hôtelier :
Mais on trouve encore des hôtels (de moindre réputation), à Paris par ex., où la réception prend jusqu’à 20 euros par client. C’est plutôt le fait d’occasionnelles qui se passent les adresses. Pas de résidentes quasi-permanentes. Je ne sais plus du tout si des membres du personnel de Strasbourg prenaient ou non des commissions mais le seul fait de faciliter la venue de prostituées dans un hôtel peut faire tomber pour proxénétisme. Cela facilitait aussi le recrutement des « mouches » de la police. Un hôtelier qui ne voulait pas trop faire l’indicateur pouvait avoir à son insu hébergé un policier (ou un autre indicateur) accompagné d’une escorte, et il suffisait de lui montrer la photo. La méthode valait aussi pour certains détectives privés du temps des divorces pour faute (l’infidélité n’est plus un motif de divorce automatique de nos jours).
Évidemment, il a été avancé sans aucune preuve que DSK choisissait de préférence le Sofitel des New York pour des raisons autres que sa proximité et sa centralité. Mais rarement dans la presse classique ; Accor surclasse peut-être aussi les journalistes en reportage, ou leurs patrons de passage. On va rarement faire un reportage à la Mamounia de Marrakech (sur l’hôtel, cas d’une rénovation de l’établissement par ex.) en réglant l’addition. Cela étant, même si le Sofitel de New York n’aurait pas été trop regardant sur les entrées, cela n’aurait rien à voir avec le fond de l’affaire, ou vraiment peu. Il n’y a pas de quoi dénoncer l’omerta.
En tout cas, du temps de l’Europe des six, Strasbourg, c’était plus bruyant (mais Saint-Pierre-le-Jeune est une placette en retrait), mais beaucoup plus olé-olé.
Merci de ton appréciation, Supertitom.
De toute façon, quel que soit le passé de Nafissatou Diallo, si elle n’était pas consentante, elle ne l’était pas, point.
Si elle était vraiment choquée, son comportement par la suite ne diffère guère de celui d’autres femmes ayant été agressées sexuellement. La plupart ne se précipitent pas pour dénoncer les faits.
Ce qui est très gênant pour elle, c’est qu’elle avait simulé un scénario appris pour obtenir son statut de réfugiée aux États-Unis.
En revanche, j’ai le cas d’une amie journaliste d’un pays ex-Soviétique qui avait été vraiment violée (pour l’intimider) et qui n’a pu obtenir le statut de réfugiée politique en France.
Il n’est pas sûr d’ailleurs que Nafi Diallo ait été vraiment rétribuée pour encaisser des chèques sur divers comptes.
Dans des tas d’affaires, la réalité peut dépasser la fiction la plus imaginative.
Laquelle réalité peut fortement marquer les protagonistes.
Et parfois, tout le monde peut se tromper, y compris les plus aguerris et formés.
Cela vaut dans un sens comme dans l’autre, et évidemment pour les policiers de New York.
[quote][i][b]… Pour Dominique Dutilloy : J’ai surtout, pour ma part, pensé que DSK était surtout victime de lui-même. Sauf à reprendre la thèse du complot international, quand on est dans cette position, on ne se livre pas à du badinage un peu poussé avec une inconnue. Mais le rappel s’impose (merci de l’avoir fait ; je n’allais pas reprendre toute l’histoire)…[/b][/i][/quote]
[b]Sauf que
[i]- des éléments troublants, dont j’ai parlés dans mon commentaire, subsistent,
– le principal élément troublant, dont j’ai parlé dans mon commentaire, est l’intervalle de 48 heures qui se situe entre la nomination officielle de Christine Lagarde à la tête du FMI et le revirement brutal de l’accusation à l’encontre de DSK[/i]
[u]Par ailleurs, il a été prouvé, [i]et c’est le procureur Cyrus Vance qui l’a lui-même révélé officiellement[/i], il semblerait que Nafissatou Diallo ait, après son passage dans la chambre de DSK, pénétré dans une autre chambre qu’elle aurait nettoyée[/u] : en toute logique, si elle avait été vraiment violée par DSK, elle aurait été incapable de continuer son travail, et aurait prévenu la Direction de son hôtel au lieu d’entreprendre le nettoyage d’une autre chambre (?)…
Ensuite, c’est le Procureur Cyrus Vance, qui a provoqué ce revirement dans cette affaire « DSK »…
Pour terminer, un homme comme DSK n’a pas besoin d’user de violence à l’encontre des femmes, dont il veut obtenir les faveurs ! En effet, DSK est plutôt reconnu comme un libertin, un charmeur, qui use de séduction pour parvenir à ses fins…[/b]
Cher Dominique Dutilloy,
Je suis bien d’accord : les faits sont troublants, et c’est même une litote de l’énoncer ainsi.
Et j’ai bien sûr eu la même réaction initiale : DSK n’aurait pas besoin d’user de violence.
Cela étant, la réalité est parfois ahurissante.
Je n’ai absolument rien contre DSK en tant que personne privée, j’émets la simple hypothèse qu’il aurait pu se comporter « à la hussarde », d’où un quiproquo quasi-hallucinant.
J’ai lu la lettre des procureurs aux avocats de DSK dans son intégralité ; si l’on s’en tient à leur seule version, oui, bien sûr, on peut en déduire que Nafissatou Diallo ait simulé une agression sexuelle, et je conviens que la déduction est fort plausible.
Judiciairement, cela réduit les proportions de l’acte d’accusation à trois éléments :
[i]unlawful imprisonment and forcible touching ; sexual misdemeanor[/i].
DSK peut bien sûr plaider que la séquestration n’en était pas une, et cela peut facilement tomber.
Ou même être retenu en le dispensant de peine.
Je me suis intéressé à l'[i]indictment[/i] (lu intégralement)/
[i]Forcible Touching, a class A misdemeanor, one count
Sexual Abuse in the Third Degree, a class B misdemeanor, one count
[/i]
Le « [i]forcible touching [/i]» peut être réfuté.
Reste l’abus sexuel au troisième degré.
Je m’y étais intéressé en trouvant une jurisprudence américaine (d’un autre État, pour d’autres affaires, je ne sais plus et je n’archive pas cette histoire).
Or donc, dans le cas de deux adultes consentants, le méfait (délictuel ou infractionnel simplement) peut consister à tenter d’obtenir une « faveur » non désirée. Et c’est l’intention qui compte, la dite faveur pouvant n’avoir pas été obtenue.
Verdict, trois mois de simple emprisonnement au maximum.
Même une prostituée notoire peut faire état d’une telle infraction.
Eh bien, un DSK ou tout autre n’est pas à l’abri d’un tel chef de poursuite.
Cela étant, bien malin qui pourrait prédire ce qui sera retenu. L’abandon des poursuites semble envisageable, mais c’est prématuré, semble-t-il, en l’état des choses.
La seule chose dont je suis sûr, c’est que les parieurs britanniques voient les cotes (les [i]odds[/i]) s’inverser.
Pour le reste, Napoléon était (d’après d’autres aussi que le seul Guy Breton, historien) un franc goujat avec la plupart des dames. On lui reconnait d’autres qualités et d’autres défauts.
On peut en dire autant d’un peu tout le monde. Même, peut-être, de Nafissatou Diallo.
Ce qu’on peut remarquer, c’est que la défense de DSK a été très « propre » (aussi : appropriée).
Effectivement, on peut se demander pourquoi la police et l’accusation attendent la nomination de Lagarde pour dévoiler des éléments obtenus peut-être tardivement, mais possiblement antérieurement. Sur ce point, nous sommes totalement d’accord, c’est très troublant et cela m’avait échappé. Merci de l’avoir consigné.
Je pense DSK non coupable de viol OK mais peut être c’est- il fait avoir car tout le monde le sait il aime les femmes c’est pas un crime ? et il n’est pas fidèle non plus même Anne le dit alors , attendons la suite
Actualisation : je rédige la suite séparément.
Selon des fuites recueillies par le [i]New York Pos[/i]t, Nafissatou Diallo se serait livrée à la prostitution.
[i]Stay tuned![/i]
Une prostitué peut être mais pas une raison de la violer? mais que c’été un traquenard pourquoi pas ?
Ok, Charly12, mais vois ma suite :
[url]http://www.come4news.com/dsk-apres-la-porsche,-les-truffes-322822[/url]
La putain était plutôt irrespectueuse, pour le dire ainsi.
De ses compatriotes aussi (rackett évoqué à présent).
Le New York Post l’a exprimé ainsi :
« [i]Dominique Strauss-Kahn’s accuser wasn’t just a girl working at a hotel — she was a working girl[/i] ». Une « travailleuse » faut-il ici traduire.
Donc la question est aussi : le groupe Accor ou le Sofitel savait-il quel genre de travailleuse il employait ?
Aujourd’hui, il est question d’officines :
[url]http://lci.tf1.fr/monde/amerique/affaire-dsk-des-elus-ps-soupconnent-des-complicites-francaises-6561649.html[/url]
Par ailleurs, le fait que la victime présumée ait continué à travailler après l’agression présumée ne prouve pas grand chose quant à la réalité de l’agression.
Un des réflexes FORTS, et FORT FREQUENTS, en cas d’agression sexuelle, est le déni, d’abord chez la victime elle-même. Ce qu’elle a subi est tellement inadmissible qu’elle en ressort comme montée sur un ressort pour s’adonner à ses activités habituelles. Il s’agit d’effacer au plus vite ce qui vient de se produire, et on peut alors la voir s’affairer ou s’atteler à la tâche avec une ardeur inhabituelle. L’effondrement ne survient que plus tard.
Si les déclarations du procureur sont exacte cette femme serrai en fait une trafiquante une hors la loi et donc peut crédible et de ce fait n’a pas les mêmes réflexe qu’une personne disant normale et cela sa change tout.Mais pour moi de toute façon DSK et une personne peut recommandable et pas fidèle pour un sous donc pourquoi en serrai-t-il autrement en politique.
je vois le truck (tu prend combien , s. aller su.)et après un bon resto et en rentre a la maison salut chérie tu m’a manqué.Quel con
Concernant ma remarque précédente : un morceau de phrase s’est perdu en cours de route, je ne sais plus ce que c’était, pas grave…
J’ajoute ceci : l’hypothèse proposée est d’autant plus plausible que la victime présumée a dû se battre, être active durant l’agression, sans parvenir à prendre le dessus. D’une certaine manière, après avoir réussi à s’enfuir, elle serait allée se venger sur la suite voisine pour recouvrer une position de maîtrise, un quant à soi. Ce qui est ennuyeux, c’est qu’elle n’en ait pas parlé elle-même, et que nous connaissons pas les explications qu’elle peut donner à ce sujet.
Il est possible aussi qu’elle a voulu en profiter mais le morceau été trop gros et elle s’est planter, et maintenant ?sa n’excuse pas DSK surtout qu’il aurai put être discret comment peut-on être aussi con?