Il y’a des jours avec et des jours sans, des jours où l’on aimerait remonter le temps afin de changer le cours des événements. Mais puisqu’on sait que c’est perdu d’avance il ne nous reste plus qu’à assumer nos actes ou plutôt assumer le destin.
Entre le patron de FMI qu’il était hier et le violeur présumé qu’il est devenu aujourd’hui il y a certainement un sacré intervalle. Une chute-éclair qui nous rappelle peut être que la célébrité ne tient finalement qu’à un fil.
Et alors qu’on le croyait presque sorti de l’auberge, on se rend compte que les hostilités n’ont pas encore cessé pour lui. En effet, suite à un entretien fixé récemment avec les avocats de DSK, le procureur de New York Cyrus Vance annonce qu’il maintient toutes les accusations portées sur leur client depuis le début de l’affaire.
Il faut reconnaitre que le procureur est de plus en plus dans l’impasse face à des accusations qui fusent de tous côtés.
Après les critiques parues dans le New York Times qui lui reproche de saisir l’occasion pour en faire un argument politique en vue de sa réélection, ce sont désormais les associations de défense de la cause noire qui montent au créneau. Selon elles, le procureur cherche à étouffer l’affaire alors qu’il existe des preuves tangibles concernant le viol et la tentative de séquestration dont Nafissatou Diallo a été victime.
Plus loin encore elles voient en ce procés un rapport de force évident entre un accusé fortuné et une victime incapable de se défendre en raison de son appartenance sociale.
Face à ce dilemme le procureur Cyrus Vance n’a d’autre choix que de prouver sa bonne foi aux yeux de la population New Yorkaise en se montrant intransigeant sur ce dossier.
Quoi qu’il en soit les avocats de l’accusé ne lâcheront rien sur cette affaire qu’ils entendent mener jusqu’à la preuve irréfutable qui justifierait l’innoncence de DSK.