L’ombre de  Dominique Strauss Kahn risque, bel et bien, de planer tout au long de la campagne présidentielle, qui décidément ne se portera pas, une fois de plus, sur le terrain des idées. Décidément, Dominique Strauss Kahn n’en finit pas de perturber les élections présidentielles en France. Alors, que ses frasques, dont au final on ne sait pas grand-chose si ce n’est que tout le monde savait,  avaient plongé le Parti socialiste dans l’embarras au printemps dernier, les révélations en tout genre pointaient l’omerta du PS, qui durant des années, avaient « couvert » des ébats plus que condamnables.

 

Aujourd’hui, la campagne présidentielle semblait néanmoins focaliser l’opposition traditionnelle entre les deux grands partis de pouvoir. Mais, on apprend alors, que l’ex futur champion de la gauche sera prochainement entendu dans cette histoire de mœurs, qui a secoué la capitale nordique à l’automne 2011.

 

 

Quel rapport existe – t – il entre cette convocation, dont l’issue pourrait bien être une mise en examen, voire en détention, de l’ancien patron du Fonds Monétaire International, et la campagne électorale en elle – même ? Sans me prétendre investi de pouvoirs mystiques ou de dons de prémonition, il m’apparait néanmoins utile de rappeler quelques faits, qui ne peuvent pas être remis en cause :

 

·        Dominique Strauss Kahn serait ainsi lié (l’enquête déterminera l’importance de cette implication) à un univers de prostitution, qui, des années durant, prospéra à Lille.

 

·        Lille, comme par hasard, dirigée par l’actuelle responsable du parti socialiste, serait ainsi une ville si grande, que les rumeurs ne parviendraient pas jusqu’au premier magistrat de la ville. On a déjà quelque peine à y croire.

 

Ainsi, les magistrats lillois, dont nous vantons tous l’indépendance par rapport à leur hiérarchie (sic !), ont –ils décidé d’entendre DSK quelques jours après l’entrée en campagne du président sortant. Ne faut-il y voir qu’une coïncidence ? Est –il  mal placé de voir, que cette enquête va (inéluctablement) mettre à jour l’implication du parti socialiste pour couvrir de tels dérapages ? Il n’est, dans ces conditions, pas exclus, que dans les prochains jours, le candidat socialiste doive se justifier de son comportement complaisant vis – à vis de tels agissements…