Le paradoxe de la justice Américaine, le mensonge est pire que l’acte, elle a commis l’irréparable mais, il reste inculpé

La caution de 5 millions de dollars assortie d’un versement de 1 million ont été supprimés avec le bracelet électronique.

Nous savions que cette affaire n’était pas terminée et que tant qu’il n’est pas jugé ou tant qu’il n’y a pas un non lieu, DSK n’est pas coupable, bien que tout porte et porterait à le faire croire. Il faut reconnaître que de la façon qu’il fut traité, menottes, livré en pâture au monde entier, un supplice dont on se remet difficilement et puis cette odieuse prison, pour finalement être assigné à résidence dans des conditions extrêmes. Voir les articles DSK arrêté à New-York pour agression sexuelle, Les photos de la comparution, DSK pleads «not guilty».

C’est donc une onde de choc qui envahit les rédactions, les informations fusent de toutes parts, Nafissatou Diallo la femme de chambre aurait menti sous serment !

C’est le New-York Times du 30 juin qui révèle cette info, «l’assaut judiciaire contre DSk est sur le point de s’effondrer», les investigateurs bien placés et dépendant du bureau du procureur, et non pas les avocats de DSK, ce qui rend encore plus crédible leurs affirmations, nous montre que l’accusation ne se contente pas des éléments déjà en sa possession, mais va plus loin dans le dossier pour mettre à jour la valeur morale de cette femme de chambre. Ils ont découvert ainsi des failles sur la crédibilité de cette personne ce qui affaibli son témoignage, le rendant même caduc.

S’il y a bien eu un acte sexuel avec violence de la part de DSK ce qui est confirmé par les analyses d’ADN, avec un hématome au vagin et un déchirement d’un ligament du bras, du sperme craché par la femme de chambre selon son avocat Maître Kenneth Thomson lors d’une conférence de presse à la sortie de cette audience impromptue, les deux investigateurs ne croient presque plus ce qu’elle a déclaré sur les circonstances de cette agression sexuelle ainsi qu’au sujet d’elle même. Des accusations portant sur des liens possibles entre Nafissatou Diallo avec des activités criminelles, des trafics de drogue et blanchiment d’argent. Le New-York Times écrit «ces révélations marquent un changement de fortune stupéfiant pour M. Strauss-Kahn». Selon les deux enquêteurs cités par le journal la femme de chambre aurait eu une conversation téléphonique avec un détenu dans les 24 heures ayant suivi sa rencontre avec Dominique Strauss-Kahn. Au cours de cette conversation, qui a été enregistrée, elle a évoqué le profit qu’il y aurait à maintenir ses accusations contre DSK.. Les enquêteurs ont appris que le détenu avait été arrêté pour possession d’environ 180 kg de marijuana. Il ferait partie d’un certain nombre de personnes qui ont fait des transferts d’argent, d’un montant total de 100.000 dollars, vers le compte bancaire de la jeune femme au cours des deux dernières années. Les virements ont été effectués en Arizona, en Pennsylvanie, en Géorgie et à New York.

L’accusation de Nafissatou Diallo n’aurait d’autre but que de tirer de l’argent de DSK ? Elle aurait discuté des bénéfices qu’elle pourrait retirer des poursuites contre DSK.

Le mensonge aux États-Unis est sévèrement puni puisqu’il permet de ne plus croire en la parole de l’accusateur car, s’il a menti, même pour des faits connexes à l’accusation, rien ne peut plus prouver qu’il dit la vérité dans son accusation. Comme il s’agit d’une confrontation paroles contre paroles, DSK soutenant son innocence dans un acte consenti, Nafissatou Diallo soutenant son viol, sa parole devient incrédible malgré les blessures subies et constatées médicalement.

Pour convaincre les 12 jurés à l’unanimité le procureur se doit de présenter une victime inattaquable par les avocats de la défense, afin de la protéger, et si ce n’était pas le cas il perdrait son honorabilité pour ne pas avoir fait correctement son travail. Le mensonge constaté rend donc impossible la poursuite de l’accusation. La plaignante peut soutenir qu’elle n’a pas menti sur le viol, mais là on est dans la recherche d’éléments pour condamner sur des faits précis à l’unanimité des jurés, si elle a menti une fois elle peut l’avoir fait la seconde fois. Le mensonge de Nafissatou Diallo ne peut conduire pour DSK que par un non lieu qui devrait être prononcé à l’audience du 18 juillet.

Ce que l’on peut constater en premier, si ce n’était pas DSK, homme puissant et riche de par son épouse Anne Sinclair, est-ce que la tournure prise par le procureur aurait permit la découverte de cette conversation avec ce détenu ? Les avocats puissants qui le défende implique de la part du procureur une conduite de l’affaire aussi poussée que possible afin d’étoffer l’accusation, la rendant inattaquable.

Les photos de cette folle journée

DSK et Anne Sinclair arrivent au tribunal.

L’accusation ne veut pas abandonner les poursuites.

DSK libéré sur parole mais la justice reste en possession de son passeport

La conférence de l’avocat Kenneth Thomson à la sortie de l’audience.

Le restaurant Italien ou DSK est allé diner.

DSK sortant du restaurant.