Le même déchainement médiatique se produit à l’annonce du bouleversement dans cette affaire D.S.K. Si il s’agissait d’une fiction, on trouverait incroyable de tels rebondissements, et pourtant nous parlons bien de la réalité…
Ce que nous redoutions hier, est bel et bien arrivé. Les émissions spéciales, les éditions exceptionnelles, les débats exclusifs ne cessent de se multiplier quand à l’affaire Dominique Strauss Kahn.
Comme il y a 6 semaines, on oublie les bases de prudence et de réflexion, nécessaires au traitement d’une telle information. Les analystes s’interrogent aujourd’hui sur la possibilité pour l’ex directeur du F.M.I. de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle ? On oublie un peu vite, que les chefs d’accusation – ils sont au nombre de 7 – n’ont pas été abandonnés, et que seule la crédibilité de la Femme de chambre a été remise en doute.
Deux poids, deux mesures. Si, à la mi mai, tous s’accordaient à plaider pour la prudence en ce qui concernait la présomption d’innocence, cette dernière est oubliée en ce qui concerne la plaignante. On ne suppose pas qu’elle soit menteuse, mais on sait qu’elle est corrompue. Le tout en moins de 24 heures.
En une petite journée, et c’était prévisible, tous les analystes, journalistes, et autres Hommes d’influences nous affirment, que depuis le départ, ils n’ont jamais cru à la culpabilité de leur compatriote….et ils savaient, que le temps amènerait à l’apparition de la vérité. Les débats interminables du mois de mai, qui nous expliquaient que tout le mode savait, et que l’agression sexuelle, dont il était accusée, était prévisible, doivent provenir de la 4ème dimension…
[b]Les Hommes ont toujours réagi selon ce qu’ils voulaient bien entendre à un moment donné quitte à changer d’avis à d’autres moments.
C’est ainsi! le bal des faux culs recommence!
Quand au rebondissement de cette affaire on peut s’attendre encore à d’autres, c’est une spécialité des states![/b]