Voilà, j’allume la télé à midi pour regarder les infos (fou que je suis…) et je tombe sur quoi ? Et bien sur un des marronniers qui alimente nos bons vieux médias, ces derniers temps : j’ai nommé : l’affaire DSK.

Au risque de choquer, qu’Anne Sinclair n’oublie pas ceux qui leur ont « craché dessus » ou qu’elle soit sacrée femme exemplaire et fidèle ne me touche qu’à la périphérie. N’en déplaise à tous, des femmes vertueuses, exemplaires, fidèles et fortes, la planète en abrite un certain nombre et qui ont d’autres situations un peu plus délicates et effroyables à gérer du fait de la folie et des pulsions destructrices qui habitent la gent masculine que celles que cette brave dame endure. IL y a derrière tout ça (en général comme chez tous les gens atteints du syndrome du martyre et de la sainteté) un ressort caché puissant qu’il appartient aux psychologues de juger.

Entre parenthèses, cela devrait être aussi le travail du journaliste que d’explorer les motivations profondes qui se dissimulent derrière les actions de nos politiques, ce qui se cache derrière les effets rhétoriques des « Eléments de langage », plutôt que de s’en tenir à des absurdités digne de Voila ou de romans à l’eau de rose.

L’homme salit dans son honneur de puissant, la riche dame outragée : je ne sais pas pourquoi, mais ça ne me provoque guère d’empathie.

Arte, par contre, nous propose deux reportages terribles, mais intéressants : la poudrière Lybienne. Poudrière au vu du nombre de stocks d’armes que Kadhafi avait dissimulé à travers tous le pays, parfois (souvent) à proximité de quartiers habités, avec des mines posés au petit bonheur dont personne n’est capable de savoir où elles se trouvent réellement, laissant présager de très mauvaises surprises. Quand aux armes que le régime avait distribué, et malgré la bonne volonté de comités de quartier chargés de les récupérer, un certain nombre sont appelés à dormir chez l’habitant, laissant présager une période glauque de règlements de compte et d’insécurité à l’Irakienne qui ne sont pas pour rassurer. Effet collatéral, malheureusement, de peuples n’ayant appris à vivre que sous l’oppression d’une dictature.

Deuxième reportage d’Arte sur la Corne de l’Afrique et ses famines. Après la sécheresse, le manque d’eau et de végétaux, les troupeaux de bovin meurent et avec eux le lait nécessaire au bon développement des nouveau-nés dont certains présentent d’hors et déjà de graves carences.  Des ONG bataillent dans une indifférence planétaire quasi-générale. Au passage, m’sieur, dame, n’oubliez pas de verser votre écot. Cela ne fera pas revenir la pluie, certes, mais, au moins, cela permettra d’aider, sinon éviter, à une catastrophe majeure.

Donc, voilà, je ne sais pas vous, mais commenter à longueur de temps les dessous des aventures d’un monsieur victime de ses pulsions ne me passionne pas franchement. Laissons cela aux médias, Citoyens, et faisons le boulot !!