De la gloire aux bidonvilles ou aux oubliettes. Voilà ce à quoi ce résument désormais la vie et la carrière d’un homme dont la brillance d’esprit lui a coûté les yeux de la tête ! Le cauchemar dont il ne se réveillera jamais pour avoir tout perdu en une seule journée. Et comme pour lui en fournir la preuve tangible et irréversible, on lui annonce qu’il pourrait être innocent seulement 48h après qu’on lui ait trouvé une remplaçante à la tête de l’institution qui a tant fait pour sa réputation. Laquelle remplaçante n’est autre qu’un membre influent

  

de la droite contre laquelle il milite au sein de la gauche en France. Un véritable film de fiction digne des plateaux hollywoodiens qui pourrait affoler les chiffres en matière de recettes. DSK se voit innocenter après avoir tout perdu jusqu’à la dernière goutte de sa dignité, devenue une loque humaine, hué par les associations de défense de droit des femmes promptes à condamner avant de vérifier. C’est tout comme l’histoire d’un supposé criminel dont on se rend compte de l’innocence seulement après l’avoir pendu. Un innocent à titre posthume qui du fait d’être mort ne pourra pas savourer ce revirement de situation. Pire, c’est que personne ne sait s’il ira brûler en enfer ou sera accueilli dans le paradis de Dieu. Qui redonnera à DSK sa fonction de directeur général du FMI ? Qui lui redonnera sa vie d’avant, faite d’agenda chargé, de voyages, de programmes d’ajustement structurel… ?  C’est un homme mort désormais qui se contentera d’observer la vie sans jamais la vivre, perpétuellement hanté par ce jour où tout a basculé, devenu dés lors la victime de sa présumée victime que la misère et la pauvreté ont réussi à contraindre à une telle bassesse. L’ironie du sort qui s’abat sur un riche homme embarqué dans une situation où une pauvre femme se joue de lui. La mort dans de pareilles circonstances est préférable à la honte qui va lui coller toute la vie. Mais DSK en sortira d’autant plus fort qu’il aura compris qu’en politique tous les coups sont permis.

Que s’il est innocent des crimes sexuels qui lui sont reprochés, il a été coupable d’être le favori des présidentielles de 2012. La politique est avant tout du business, et comme le dirait un personnage de bande dessiné en cote d’ivoire « no pitié in business »

Courage monsieur le directeur !