Finalement, après la décision du grand jury du Bronx qui a inculpé Dominique Strauss-Kahn et sa remise en liberté conditionnelle « à l’arrache », il n’y a plus grand’ chose d’autre à faire, sinon attendre. Pour meubler, un site vous propose de modifier les cravates des policiers encadrant DSK. Dommage, un DSK sans cravate, ni nœud… pap’, ni même petit motif en tenant lieu, cela fait négligé. On peut aller plus loin. En le dotant d’un macaron de notaire, par exemple…
Quel beau… popotin ! Telles seraient, selon la presse, les dernières paroles de DSK, dans l’avion qui devait le ramener à Paris. Compliment lancé à voix haute à l’intention d’une hôtesse d’Air France avant que deux hommes en civil, que DSK aurait présumé être venus lui rapporter son téléphone portable, viennent l’encadrer et lui passer des pinces.
Avant la décision de ce soir, je n’ai vraiment à rajouter à ma chronique d’hier :
« Une très mauvaise farce… ».
Tout ou pratiquement, en attente d’élément vraiment nouveau, est recensé, si ce n’est que le « frère » de l’employée du Sofitel ne serait pas tout à fait son frère, mais un « brother » au sens américain du terme. Inculpé par un grand jury, remis en liberté sous caution sous des conditions très draconiennes, en dépit de l’insistance du procurer, DSK va pouvoir renouer une cravate. Restent les à-côtés. Par exemple les brèves de comptoir des chroniqueurs et humoristes que certains sites recensent. C’est gaudriole, calembours et calembredaines. Vous trouverez par vous-mêmes.
En revanche, saluons l’astucieuse initiative de La Maison de la Cravate (site de vente en ligne), et le talent des graphistes de son site, qui ont mis en ligne une application en ligne.
Commentaire : « le public français (…) a été profondément choqué par les événements qui ont mis en une (…) des cravates d’aussi mauvais goût ». Ah, ces Frenchies! Voilà qu’ils s’en prennent à la tenue vestimentaire des cops de la Grande Pomme. Il était tout aussi de mauvais goût de la part du NYPD de faire comparaître l’élégant DSK sans cravate. C’est pourquoi, pour masquer ce col ouvert de la photo originale, j’ai pensé qu’un motif, genre insigne à lacets, conviendrait. Après tout, on aurait retouché, au Pentagone ou à la Maison Blanche, la photo d’Obama et de Clinton suivant l’arrestation de Ben Laden afin de mieux mettre en valeur le président américain, la ministre, et les décorations d’un officier supérieur. DSK, quoi qu’il ait fait, mérite bien une légère retouche.
Pourquoi ne pas le doter d’un macaron de notaire ? À défaut d’une cravate de notaire, un insigne d’officier ministériel (n’oublions pas aussi que, ancien maire, DSK est un ex-officier de police judiciaire), semble idoine, non ?
Les policiers arborent fièrement leurs badges, l’équité aurait voulu que DSK puisse faire de même. Ties4Cops pourrait y songer et Come4News le suggère. Évidemment, le nœud coulant ou tout autre sorte de nœud incongru serait tout à fait inadapté. Mais un peu d’imagination… Et vous, quel gadget, motif, cravate, pensez-vous qu’il aurait séant de prêter à Dominique Strauss-Kahn ? Une cravate avec le petit lapin du magazine Play Boy ? Une avec un motif de chandelles ? Avec le signe zodiacal du Bélier ? Une silhouette de soubrette ? La langue pendante du groupe The Rolling Stones ?
Et pour la lavalière d’Anne Sinclair ?
Bravo en tout cas à l’agence de communication Advitam. Mais… peut mieux faire ! Et pourquoi ne pas songer à une nouvelle application pour Bernard-Henri Levy ? Lequel s’est retrouvé tant en empathie avec DSK au vu de cette photo qu’il a vraiment tenu à voler au secours de son ami. DSK par lui-même épinglé, et par BHL, comme Paris (Hilton) libéré ? C’est plutôt le contraire : ce n’est pas cela qui va influencer la majorité des jurés, mais la presse américaine haut-de-gamme (peu, très peu lue, mais parfois reprise par les télés) en rajoute sur l’arrogance et les privilèges de classe de Bernard-Henri Levy, qui raconte n’importe quoi pour sauver la mise de DSK, n’a que mépris pour la femme de ménage de base, &c. Qui se ressemble, s’assemble et donc un DSK est forcément aussi détestable qu’un BHL, car c’est toute la supposée morgue des politiques et possédants français qui est ainsi dénoncée. Non seulement DSK est un Français, mais, en sus, c’est un copain de BHL. À défaut de porter une simple cravate, on les affuble de celle de commandeur de la goujaterie gallicane, de la gauloiserie détestable, pour ainsi dire. Et c’est plutôt la presse « libérale » qui la leur décerne…
Bon, ok, mon montage n’est pas soigné.
J’avais aussi pensé à la pierre du Kapperstein alsacien, dite « pierre des mauvaises langues ». Ou pierre des bavards.
Voyez : [url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Mulhouse[/url]
[img]http://fr.structurae.de/files/photos/2018/le_klapperstein_sur_la_facade_sud_ouest.jpg[/img]
Je proposerais bien le ticket Crystal de Dupont de Ligonnès, mais n’en trouve aucune image…
A propos, un mariage que tout le monde oublie :
[url]http://www.leparisien.fr/laparisienne/mode/hugh-hefner-ou-l-autre-mariage-de-l-annee-05-05-2011-1437947.php[/url]
Il est programmé pour le 18 juin, jour du fameux appel.
Ouh la…
[quote]«Le président Obama a jeté Israël sous le bus», a estimé l’ancien gouverneur du Massachusetts, Mitt Romney, l’un des candidats potentiels les mieux placés pour l’investiture républicaine pour l’élection de 2012.
[/quote]
[url]http://www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/201105/19/01-4401152-des-republicains-accusent-obama-de-trahir-israel.php[/url]
Tiens, voilà le rappeur Seno qui a fait un texte et un clip sur l’affaire DSK.
Avec jolie soubrette se déhanchant, pas du meilleur Bordeaux-Chesnel(je parle du clip, là, pas de la danseuse).
À part cela, DSK va loger au Bristol Plaza. C’est le genre apart’hôtel de luxe : « [i]luxurious accommodations above and beyond that of a transient hotel.[/i] ». Il ne pourra pas recevoir plus de quatre personnes à la fois (non pas par manque de place, mais décision judiciaire). Pas de prime de démission [i]per se[/i] mais un golden parachute (estimé au-dessus de 320 000 USD) et une pension annuelle plus que confortable : 380 000 USD.
De toute façon, même s’il y avait eu rapports consentis, DSK peut rester condamné du fait du chef d’accusation de « [i]sexual misconduct[/i] » :[i] a person engages in[/i] deviate [i]sexual intercourse with another person… [/i]
Or, à moins qu’il soit établi que l’employée aurait exercé en tant qu’escorte, elle pourra toujours évoquer une tentative de sodomie.
Ce serait le moindre des chefs d’accusation.
Le grand jury a totalement suivi le procureur et l’acte d’accusation recense :
[i]two counts of criminal sexual act; two counts of sexual abuse; and one count each of attempt to commit rape, unlawful imprisonment and forcible touching.[/i]
Le seul truc, à mon humble avis, qui pourrait jouer : contrairement à ce qu’indique Bernard-Henri Lévy, les femmes de ménage du Sofitel ne peuvent, hélas pour elles, travailler à deux. J’ai une amie qui fait des ménages dans des hôtels de luxe et j’ai été logé (gratis) dans un Intercontinental américain. Le matelas est une vraie piste (on y tiendrait à six) et il est très lourd. Donc, l’employée est forcément plutôt musclée. Mais elle peut toujours arguer qu’elle était comme « tétanisée » avant de parvenir à fuir.
J’apprécie très modérément Arouet le Jeune (un blogueur) mais c’est lui qui exprime le mieux ce que la droite reprend en dénonçant la « faillite morale » de la gauche française.
« [i]Cette « baisade », comme dirait Flaubert, est une caricature de l’exploitation éhontée et sans scrupule des pauvresses par les millionnaires blancs, arrogants et immoraux, qui croient qu’ils vivent encore aux temps bénis des colonies. La stratégie de défense pour laquelle a opté Monsieur Strauss-Kahn est de la même farine de gauche que les rapports de force et même « de domination », comme on dit en sciences sociales, qui caractérisent le pire des impérialismes. La malheureuse femme de ménage va être livrée en pâture à des armées d’avocats et de détectives, qui vont l’accuser de tous les péchés imaginables pour disculper le millionnaire.[/i] ».
Mais c’est aussi l’argumentation de la « gauche » américaine, protestante, qui se répand en bonnes œuvres humanitaires (bon, et en déductions fiscales). Le procureur ne peut qu’y être sensible. Pour qu’il y ait un retournement d’opinion, il faudrait vraiment que la thèse du complot (international si possible) prenne une vraie ampleur. Cela n’en prend plus le chemin, du moins, dans la presse américaine (on trouve cependant de rares articles en ce sens sur de petits sites d’infos).
Mieux qu’un sondage :
http://www.intrade.com, site de paris :
les parieurs jouent la culpabilité de DSK à 85 %.
En clair, il ne s’agit pas de penser que DSK est victime d’un complot ou non, qu’on le pense ou son contraire, mais de supputer l’issue.
Et là, les parieurs sont convaincus que, pour au moins l’un des chefs de poursuites, le jury prononcera DSK coupable. Ils se fondent sur quoi ? Sur la lecture de la presse anglophone.
Principalement.
Sur leur appréciation des réactions d’un jury du Bronx.
Lu par ailleurs : « [i]le forfait de DSK…[/i] » (pas mal ce titre : deux sens pour forfait…).
Non partant, cela semble sûr, pour l’élection. Quant au résultat de la course judiciaire, on verra.
Une qui se régale, c’est Stephanie « DSK » Nguyen, de Seattle.
Elle crée des bijoux et son site s’intitule DSK Jewelry.
À part cela, les polémiques imbéciles sur la sexualité des Alsaciens (DSK) ou des Auvergnates (la Guinéenne Ophelia) nous ont été à peu près épargnées. De la part de la presse dite de qualité, c’est tout à fait normal, mais c’est beaucoup plus large. Il y a bien eu quelques « vaseuses », quelques sites très partisans, en France ou de par le monde, pour aborder les angles confessionnels ou autres, mais c’est plutôt très minoritaire.
C’est presque un « fait sociologique » : les mentalités ont heureusement évolué.
En sus, le bilan de DSK au FMI n’est pas trop mal vu en Afrique ; pour la Grèce, c’est discutable (pour la Roumanie, c’est plutôt le gouvernement qui a choisi de faire trinquer les mêmes, le FMI proposant toute une large gamme de mesures mais n’imposant pas de choix particulier).
À mon sens, tant le traitement de l’info (factuelle) que divers aspects éditoriaux devraient, dans un proche avenir, générer quelques sujets de thèses univ. (histoire contemporaine, médialogie, sociologie des mœurs, histoire comparée des sociétés, &c.).
DSK a commis la pire bêtise de sa vie. qu’il en assume. l’on a su par quel piège le prendre.
Réponse [J. T.] : on peut le voir ainsi. Soit il y a piège, et en fonction de ce que l’on peut savoir de l’employée, il est quasi-parfait (la « chèvre » par excellence : supposée prude, ou chaste musulmane, veuve méritante, &c.). Soit il y a un concours de circonstances. Alors lequel au juste ? Il aurait « passé commande » d’une escorte et imagine que celle-ci se déguise en soubrette : il se peut que l’agence qui le déclare pour l’un de ses clients affabule, mais on lui prête plutôt un penchant pour les « caucasiennes ». Cela dépasse tellement l’entendement qu’il ait pu se laisser prendre à un piège qu’on se perd en conjectures. D’un autre côté, il n’est pas habituellement compulsif au point de reproduire le même scénario ; je veux bien croire à une sorte de semi-omerta durable pour diverses frasques, mais pour des tentatives répétées de viol, je n’y accorde pas foi.
DSK n’a pas été toujours « intouchable », il y aurait eu davantage encore de fuites.
Le Bristol Plaza éconduit DSK !
[url]http://www.lexpress.fr/actualite/politique/en-direct-le-bristol-plaza-econduit-dsk_994779.html[/url]
DSK est assigné à résidence, mais où ? Pour l’instant il est SDF et ne dispose même pas d’un hébergement temporaire. Va-t-il devoir dormir dans sa voiture cette nuit ? Installer une tente sur le trottoir ? Les hôtels n’en veulent plus !
Ben zut alors, Petitcoucou…
On s’est tellement fait (je parle de la presse de terrain, et ce métier n’est vraiment pas facile, et on doit faire avec des versions et contre-versions pas faciles à étayer dans l’urgence) mener sur des pistes et fausses pistes ou douteuses ou approximatives, que cela va passer encore pour du n’importe quoi.
Ce qui me semble assez sûr : il y a eu une fuite, quelqu’un avait réservé cet établissement sous un nom quelconque (par ex., l’un des avocats).
Le problème : d’autres clients n’avaient sans doute aucune envie d’avoir des photographes devant les portes en permanence. Cela peut suffire. Ou alors, la direction a estimé que ce serait une contre-publicité. Mais je ne pense pas qu’on ait lancé le nom du Bristol Plaza totalement au hasard.
Ou alors, nouveau complot bien mené : le Bristol Plaza lâche l’info, se fait une bonne journée de publicité, et hop ! Dans ce cas, bien joué.
Il faut écouter Tristane Banon, son cas n’est pas unique, il y a bien eu, en France, une omerta journalistique sur les travers de DSK :
[url]http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/tristane-banon-dsk-et-agoravox-94196
[/url]
Il y a aussi des personnalités politiques qui reconnaissent que l’affaire du Sofitel aurait probablement été étouffée si elle s’était produite en France.
Mais de toute façon, dans le pays des droits de l’homme sur la femme, il n’y a guère que des marginaux que l’on poursuive et condamne pour viol sans trop de difficultés, et encore, à la condition qu’aucune enquête trop compliquée ne soit nécessaire, et qu’il ne soit pas possible de les rattacher à une communauté ou une minorité protégées… que l’honneur d’un homme ait été sali par le crime aussi, c’est plus important que le viol lui-même, que le traumatisme subi par la victime (celle-là, tout le monde s’en fout).
En général, il suffit d’être père de famille, ou d’avoir une situation stable, pour être exonéré de toute poursuite.
La toute dernière du jour (samedi 21) :
Selon CNN, ayant pris sa clef, s’installant dans sa suite 2806, DSK appelle la réceptionniste pour lui proposer de venir prendre un verre avec lui. Et l’emmener au 28e ciel ?
Deux interprétations (si tant était que ce soit vrai) :
• il a flashé sur la réceptionniste (et veut discuter de centraux téléphoniques) ;
• il signale discrètement qu’il est en mal de compagnie (à elle d’interpréter) ;
Sofitel Strasbourg, années 1970 : un oreiller sup’ = envoyez-moi une fille.
C’est un peu fantaisiste s’il est admis que DSK avait la ligne d’appel d’une « Madame » (ce que l’une a pu alléguer).
Ah sémillants sexagénaires, [i]The Guardian[/i] vous a trouvé une bonne adresse : un “[i]olive stall in Bastille market[/i] ». Là, la vendeuse, Khadidja, a trouvé DSK à son goût et aurait volontiers “[i]slept with him[/i]”.
L’article est une sorte de radio-trottoir : les Français trouveraient DSK sympa, et prêts à lui pardonner ses frasques.
Bon, après mon sondage exclusif [i]Come4News[/i] « DSK doit-il bénéficier du parloir sexuel ? », nouveau sondage hier soir au resto.
7 femmes présentes, divers âges, toutes françaises.
« Avez-vous déjà été importunées par DSK ? ». Réponse unanime : « non ».
Eh bien, sondage exclusif [i]Come4News.com[/i] :
« 100% des Françaises n’ont jamais été importunées par Dominique Strauss-Kahn ! ».
Ce jour, [i]Libération[/i] publie les témoignages de trois journalistes femmes ayant régulièrement suivi DSK ; en quelque sorte, elles confirment notre sondage ex-clu-sif !
Bon, j’admets un pourcentage d’incertitude.
Retour sur l’article de [i]Libération[/i]
«Toutes les femmes journalistes n’ont pas été harcelées par DSK» [i]Trois rédactrices qui ont suivi l’ancien directeur général du FMI témoignent dans une tribune publiée par [/i]Libération.
[i]Prétendre qu’[/i]«on ne peut envoyer une femme seule interviewer» [i]DSK est[/i] “factuellement faux. » [i]écrivent Nathalie Raulin [/i](Libération), [i]Virginie Malingre[/i] (Le Monde) [i]et Nathalie Segaunes [/i](Le Parisien).
« [i]À[/i] Libération, [i]au [/i]Monde [i]ou au [/i]Parisien, [i]chacune d’entre nous a eu l’occasion par le passé de le suivre pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, quand il était ministre des Finances, candidat à la primaire du PS ou tout nouveau directeur du FMI prenant ses fonctions. Que peut-on en dire? Nos trois expériences se répondent. Aucun doute, l’homme était dragueur, souvent un peu lourd. Les invitations galantes ou les plongées dans les décolletés étaient un gimmick quasi obligé des débuts de conversation, comme une entrée en matière avant d’en venir au cœur du sujet, l’économie ou la politique. Mais jamais nous n’avons été ni agressées ni menacées[/i]. »
« [i]Donc oui, nous savions que DSK aimait le sexe et le libertinage. Est-il utile de le préciser? Dans le monde politique français, il est loin d’être le seul.[/i] « .
On peut ajouter cela : un libertin est supposé être le dernier à vous importuner vraiment (c’est théoriquement toujours le voisin de palier puritain qui risque le plus de passer à l’acte, selon certaines idées reçues).
[quote][i]On peut ajouter cela : un libertin est supposé être le dernier à vous importuner vraiment (c’est théoriquement toujours le voisin de palier puritain qui risque le plus de passer à l’acte, selon certaines idées reçues).
[/i][/quote]
Oui, ce ne sont bien que des idées reçues, et elles sont fausses !
Personnellement, je n’ai jamais eu de problèmes avec des « puritains », des gens aux moeurs « bourgeoises » selon la définition des soixante-huitards, quoi… Avec des voisins non plus, d’ailleurs. Quant aux marginaux, aucun ne m’a jamais agressée, ils me respectent.
Ce sont bien les dragueurs impénitents et libertins qui sont la source des plus gros problèmes, me semble-t-il, et en tous les cas, des miens.
Car ce sont généralement d’excellents communicants et des politiciens retors dont la volonté de puissance et de domination est telle qu’elle les incite à ériger en véritables systèmes justifiés par des idéologies perverses spécialement développées à cet effet toutes leurs tendances déviantes.
A titre d’exemple, on peut citer un échangiste anonyme qui s’exprimait sur ce sujet au mois de septembre 2008 sur le site Rue89. J’en parle un peu ici :
[url]http://unpetitcoucou.over-blog.com/article-proxenetisme-le-patron-d-un-club-echangiste-ecroue-53160329.html[/url]
Il expliquait bien que pour lui, tout irait bien s’il n’avait le sentiment d’être « anormal », et souhaitait, pour résoudre ce problème personnel, que les « normes » en matière de pratiques sexuelles soient modifiées : que la sienne devienne la référence, et s’impose à tous !
D’autres vont plus loin en combattant et stigmatisant comme « anormaux » ceux qui s’en tiennent à des pratiques dites « bourgeoises ». Leurs cibles privilégiées sont évidemment les femmes qui refusent leurs avances, leurs propositions de participer à des partouzes, de se prostituer, etc…