LA MANIPULATION!
Sans considérer le dernier sondage Harris Interactive paru dans le Parisien, les photographies d’opinions donnent systématiquement DSK en tête devant SARKOZY et la candidate FN.
Bien sûr, les enquêtes des instituts ne valent en général pas grand chose, trop souvent commandées dans un but autre que celui que l’on pourrait penser.
Les médias français n’ignorent pas que les sondeurs représentent une caste puissante et le président de l’un d’eux est un proche conseiller du Président. D’ailleurs une procédure judiciaire vient d’être ouverte par le juge TOURNAIRE contre celui-ci pour atteinte aux règles de la concurrence des marchés publics.
La presse écrite est entre les mains des amis et le service public audiovisuel sous la coupe de l’Élysée.
Ces sondages, très aléatoires quant à la candidature de tel ou tel candidat, ne tiennent aucun compte des aléas politiques.
Beaucoup des potentiels partants pour l’aventure présidentielle ne se sont pas encore déclarés, comme d’autres se désisteront suffisamment tôt pour changer la donne.
Alors nous pourrions nous demander à quoi cela sert-il?, sinon à alimenter les rédactions et entretenir les instituts de sondages dont les dirigeants sont souvent et dangereusement proches des politiques. Il ne s’agit donc plus de sondages d’opinions, mais de manipulations, n’ayons crainte de le dire.
Pour l’heure, nous proposerons sept bonnes raisons pour lesquelles notre DSK international ne sera pas élu s’il décidait de se déclarer.
1-La gauche ne veut pas du candidat DSK et ne l’adoubera pas aux primaires ouvertes.
2-L’éloignement de celui-ci de la France ne le rend pas légitime aux yeux d’un grand nombre d’électeurs.
3-Il a été politiquement choisi par SARKOZY pour la présidence du FMI et cela laisse des traces.
4-Sa fortune colossale, même s’il s’agit avant tout de celle de son épouse, ne plaide pas pour être le candidat de la gauche.
5-D’anciennes affaires restent encore dans l’esprit de beaucoup de français, d’autant que certains sauront le rappeler.
6-Ses péripéties personnelles au sein du FMI ont entamé sa crédibilité et son honnêteté comportementale.
7-La politique du FMI, durant la crise, n’a pas donné une image sociale, loin s’en faut.
Nous pourrions rajouter, dans un autre chapitre, la possibilité d’une deuxième candidature au PS de la part d’un déçu des primaires.
En fait ces différents sondages ne serviraient que le candidat SARKOZY, qui bénéficierait d’un affrontement au deuxième tour avec un DSK dans l’impossibilité de faire le plein des voix de gauche et lui assurerait un second mandat.
Alors la question se pose, ne s’agit-il pas vraiment d’une manipulation de l’opinion à grande échelle?
Les sondeurs sont appelés à la manœuvre dans l’urgence, d’autant que la popularité de SARKOZY est en chute libre. Ceci afin d’éviter de fâcheuses ambitions au sein de la droite qui diviserait et ne lui laisseraient plus aucune chance d’être présent au second tour.
Force est de constater que le seul argument de SARKOZY, au sein même de son camp, après un désastreux quinquennat, reste les sondages!