Alors que le monde n’a d’yeux que pour les Jeux Olympiques, dans leur phase moderne, d’autres jeux à travers le monde mettent en opposition des concurrents avides de remporter la première place. Cet été, on sera submergé par les JO de Londres, une compétition qui fera pâle figure face au magnifique spectacle offert il y a 4 ans par Pékin. Loin de tout ce brouhaha médiatique, se dérouleront les Red Neck Games. Des amusements bien étranges divertissant des hommes qui le sont tout autant.
Nous sommes dans l’état de Géorgie, à East Dublin, en Amérique. Depuis 1996, tous les ans, ont lieu les Jeux estivaux des Redneks. Les habitants de cette région sont reconnaissables entre mille, dans les séries ou dans les films, ils apparaissent toujours comme les "bouseux" de service. Avec un air d’arriéré congénital, du à des générations de consanguinité, ils incarnent une forme d’Amérique profonde où la civilisation n’a pas pris racine. Ils sont restés à un âge dépassé, coincé à la fin du XIXème siècle. C’est du moins ce qui transparaît dans l’opinion publique.
Généralement, ils se distinguent par un physique ingrat, des cheveux longs, gras et sales, des mâchoires à la dentition aérée, des ventres bedonnants qu’ils exhibent fièrement et des trognes qui ne respirent pas l’illumination. En outre, dans leur façon de s’exprimer, baragouinant un charabia aux sonorités anglo-saxonnes, ils se démarquent facilement. Assez parlé d’eux, évoquons leurs amusements.
Réponse au tohu bohu des JO d’Atlanta, la capitale de l’état, le manager général d’une marque de sport, Mac Davis contre programmait ses jeux à lui, les Redneck Games. Depuis ce temps, jouant des stéréotypes et d’auto dérision, son succès ne cesse de grandir, attirant les foules, les caméras de télévision et les associations caritatives.
Les festivités se sont déroulées ce samedi 26 mai, loin du regard des médias internationaux. Toutefois, les journalistes américains étaient bien présents et les blogueurs également, permettant à la compétition de faire le buzz sur la toile. Alors que 500 personnes étaient initialement attendues, ce sont finalement 5 000 qui sont venues pour partager ce moment de joie.
Nous sommes très loin de l’image épurée et stylisée des Jeux traditionnels. La torche olympique revêt, ici, l’apparence d’un monticule de cannettes de bière avec une flamme au bout. Il ne faut pas s’attendre à voir des sprints hallucinants, des nageurs aussi rapides que des poissons ou des gymnastes défiant l’apesanteur. Au programme des épreuves, plus farfelues les unes que les autres , on trouve :
Le Lancer de lunettes de toilettes, de fers à cheval, des plongeons dans une piscine de boue afin de faire le plus beau plat, repêcher des pieds de cochon dans une bassine d’eau avec la bouche, les mains attachées dans le dos ou encore cracher des pépins le plus loin possible. Les vainqueurs ne reçoivent pas de médailles, juste une douche à la bière, moins prestigieux que du champagne, ainsi qu’une canette écrasée.
Les Redneck Games ont gardé un esprit bon enfant, dans un cadre rustique, on a l’impression de voir des épreuves d’un kermesse de fin d’année qu’une lutte acharnée pour la première place. Ces jeux incarnent réellement la devise des Jeux modernes : "l’important est de participer". Un adage tombé en désuétude, pourri par un monde consumériste où un athlète n’est plus un sportif mais un panneau publicitaire géant à forte notoriété.
Allez les « cous-rouges » !
Vain Dieu, ah c’qu’on s’amuse icit !
Moi, les « rednecks », ça me fait immédiatement penser à:
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Yaouh !Yes, it’s a good music ! Il like it Yaouh !Yes, it’s a good music ! Il like it!!!
Dans le genre « cous-rouges » je pensais aux « garçons bouchers »