Douglas Kennedy – La femme du Ve

J'ai repris une habitude que j'avais quelque peu perdu. Celle de lire pendant mes trajets en transports en commun. Pour reprendre les bonnes vieilles habitudes et donc cesser de regarder le désespérant paysage de la ligne B du RER ou des tunnels de métro, j'ai opté pour La femme du Ve de Douglas Kennedy.

Douglas Kennedy est un Américain à Paris qui raconte l'histoire d'un Américain à Paris. Rien de plus banal, à priori. Mais, un Paris qu'on oublie trop souvent, celui du Xe arrondissement. Rue de Paradis.

Quant à l'Américain, Harry Ricks, on est très loin du touriste. Largué par sa femme, viré de son poste d'enseignant d'une petite université de l'Ohio, il se retrouve d'abord dans un hôtel du XVIe arrondissement, puis dans une petite chambre de bonne de la rue de Paradis.

De là, Harry va voir sa vie radicalement changé en une banale routine entre un étonnant travail de veilleur de nuit et ses rendez-vous tous les trois jours chez une Hongroise de la rue Linné.

Douglas Kennedy signe un roman très intéressant à travers un Paris méconnu ou oublié, celui de la rue de Paradis, de Château-d'Eau, d'une part et celui du Quartier-latin d'autre part. On suit avec intérêt les élucubrations d'un Harry complètement éperdu (dans les deux sens du terme) dans cette ville qu'il ne connaît pas. Celles-ci sont parfois celles d'un polar, parfois celles d'un fantastique, mais on les suit de manière envoûtante et palpipantes.

Jérôme Charré

J'ai repris une habitude que j'avais quelque peu perdu. Celle de lire pendant mes trajets en transports en commun. Pour reprendre les bonnes vieilles habitudes et donc cesser de regarder le désespérant paysage de la ligne B du RER ou des tunnels de métro, j'ai opté pour La femme du Ve de Douglas Kennedy.

Douglas Kennedy est un Américain à Paris qui raconte l'histoire d'un Américain à Paris. Rien de plus banal, à priori. Mais, un Paris qu'on oublie trop souvent, celui du Xe arrondissement. Rue de Paradis.

Quant à l'Américain, Harry Ricks, on est très loin du touriste. Largué par sa femme, viré de son poste d'enseignant d'une petite université de l'Ohio, il se retrouve d'abord dans un hôtel du XVIe arrondissement, puis dans une petite chambre de bonne de la rue de Paradis.

De là, Harry va voir sa vie radicalement changé en une banale routine entre un étonnant travail de veilleur de nuit et ses rendez-vous tous les trois jours chez une Hongroise de la rue Linné.

Douglas Kennedy signe un roman très intéressant à travers un Paris méconnu ou oublié, celui de la rue de Paradis, de Château-d'Eau, d'une part et celui du Quartier-latin d'autre part. On suit avec intérêt les élucubrations d'un Harry complètement éperdu (dans les deux sens du terme) dans cette ville qu'il ne connaît pas. Celles-ci sont parfois celles d'un polar, parfois celles d'un fantastique, mais on les suit de manière envoûtante et palpipantes.

Jérôme Charré

Lire la suite : http://www.jerome-charre.fr/2009/03/douglas-kennedy-la-femme-du-ve.html.

Une réflexion sur « Douglas Kennedy – La femme du Ve »

  1. Oui, mais …
    Ce roman n’est pas le meilleur de Douglas Kennedy, loin de là ! La fin m’a laissé sur ma faim.
    J’adore cet auteur pourtant, et pour moi les incontournables sont « Cul de Sac », « Les charmes discrets de la vie conjugale », et surtout « L’homme qui voulait vivre sa vie ».

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