En France, comme dans quelques autres pays, nous utilisons deux noms : le nom de famille et le nom de baptême mais ce ne fut pas toujours le cas. Avant le  moyen âge les noms de famille n’existaient pas. Le prénom ou nom de baptême suffisait, auquel était ajouté le prénom du père.On trouva ainsi « jean, fils de Jacques » ou « Pierre, fils de louis » ce qui devint au fil du temps « jean Jacques » ou « Pierre Louis » le deuxième prénom devenant le nom de famille officiel sous Charlemagne.


 La population  croissante, eut pour conséquence, une grande confusion car beaucoup portaient le même nom et prénom, Cela amena la population à user d’un nom de famille qui sera « héréditaire » et dont les origines seront très variées.

Pour les nobles qui possédaient des biens, comme des terres ou des châteaux ce fut facile et entre le 10 éme et le 12 éme siècle apparurent des noms composés comme « Jacques de Bourbon » mais aussi d’autres compositions comme le prénom, suivi du nom de père suivi du nom du fief comme par exemple «  François Hannibal d’Estrées ». Le « de » devint une particule de noblesse désignant son rattachement à une propriété

Ceux qui ne possédaient pas de biens utilisaient leur profession, leurs particularités physiques, morales ou de simples sobriquets. Comme cela, apparut par exemple : « petit jean », « louis le bon ou Jean le chapelier ».

A cette époque, de multiples surnoms se transformèrent en noms de famille et devinrent héréditaire : Duhamel (le hameau) Dumas (la ferme) Castel (le château) des personnes vivant près d’un pont, pourront s’appeler : « Dupont » et ceux venant d’Auvergne : « Lauvergne ». D’autres noms auront trait uniquement à la profession comme : Barbier, couturier, Mitterrand (le mesureur) et d’autres aux attitudes : « Vaillant » – « Doucet » – « Agassi (celui qui jacasse) » et enfin les noms d’animaux : « Renard » pour les rusés et «  coq » ou « le coq » pour les vaniteux et querelleur.

Quelques noms de famille prennent leurs origines dans les assistances publiques et dans les orphelinats. On donnait alors aux enfants trouvés sans identité des prénoms de saints et des noms se rapportant aux circonstances, aux endroits où ils étaient trouvés. De ce principe arriveront des noms comme « l’Eglise » ou « Chapelle » pour les enfants déposés en ces lieux auquel on ajoutait le saint du jour : un enfant masculin trouvé devant une église ce jour 4 novembre 2012, jour de la « saint Charles », pourrait comme cela s’appeler « Charles l’Eglise »

Et vous connaissez vous les origines de votre nom ?