Roselyne Bachelot vient de signer un Arrêté amenant quelques nouveautés. Le don du sang, auparavant, possible jusqu'à l'âge de 65 ans, pourra désormais se faire jusqu'à 70 ans. Il sera également possible de donner son sang 24 fois par an, contre 20 jusqu'ici. Des mesures prises pour lutter contre les pénuries.
Depuis 1983, les gays sont exclus du don du sang. Une mesure qualifiée par certains de discriminatoires. Xavier Bertrand avait promis de mettre fin à ce "blocus anti-gay", mais rien n'a changé. Bachelot, connue pour vouloir elle aussi autoriser les gays à accéder au don du sang, a pourtant décidé, suite à divers avis scientifiques, de ne pas les y autoriser. En cause, une période dite "muette", durant laquelle le virus n'est pas détectable dans le sang…
Selon elle, "entre 10 et 18 % des gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2 % pour les hétérosexuels". Des statistiques suffisamment parlantes pour valider cette interdiction.
"Ce n’est pas une option philosophique, c’est une question de sécurité transfusionnelle", se défend la Ministre de la Santé, souhaitant ainsi montrer aux associations, qu'elle n'agit pas par discrimination, mais pour protéger les patients. Un argument balayé par Act Up, qui prend l'exemple du Portugal, pays qui permet aux gays de donner leur sang.
Est-il plus important d'offrir aux gays le droit de donner leur sang, en prétextant que l'on manque déjà suffisamment du précieux liquide, ou par mesure de sécurité, doit-on leur interdire ? La question est posée…
Bonjour
Nox,
Lorsqu’une personne vient donner son sang, ce n’est pas inscrit sur son visage qu’elle est gay. Alors si elle ne dit pas la vérité sur ses préférences sexuelles ??????
Après, il s’agit de la responsabilité de chacun, une personne se sachant malade si elle est vraiment responsable de ses actes, ne le fera pas.
Il y a une période muette, d’accord. Mais alors, si un hétéro, donne son sang ne sachant pas encore, qu’il souffre d’une très grave maladie, le problème reste le même.
Car toutes les maladies ne sont pas détectées par les analyses qu’ils font, avant de mettre le sang en circulation (si j’ose dire).
A moins de leur coller une étoile « Attention gay » !!!!!
Un vote Super.
Amicalement.
ANDREA.
C’est vrai mais il semble que statistiquement les membres de la communauté gay représente un risque plus important lors du don du sang.
Peut on reprocher à un ministre un principe de précaution?
N’est il pas ridicule de revendiquer un droit simplement parce qu’on a l’impression d’en avoir moins que les autres?