Les difficultés de la vie quotidienne touchent malheureusement de plus en plus de gens. La crise, le chômage, les salaires qui n’augmentent pas vraiment, les licenciements.. Force est pourtant de constater qu’il y a des gens qui font des enfants même lorsqu’ils ne gagnent pas assez d’argent pour survivre eux mêmes. Je me demande quel est l’avis des lecteurs sur la question.
Personnellement, il est vrai que je pense que lorsque les moyens financiers ne le permettent pas, il vaut peut être mieux s’abstenir de faire des enfants. Certains d’entre vous me répondront peut être qu’il est honteux de penser que les enfants sont réservés à une certaine catégorie de personne.. Je voudrais juste savoir ce que vous en pensez, sans jugement aucun. Encore jeune, je n’ai pas d’enfants de mon côté et mon objectif n’est absolument pas de critiquer le mode de vie des gens, je tiens à ce que cela soit parfaitement clair.
Je voudrais juste un avis. Et tant mieux si il est différent du mien, c’est cela qui fait avancer les discussions.
Je crois que d’un certain côté, il est égoiste de faire des enfants lorsque les moyens financiers ne le permettent pas. On pense alors à son propre bonheur d’être parents, mais on ne pense pas qu’on ne pourra peut être pas assurer l’avenir de nos enfants, dans une société ou il est de plus en plus difficile de s’adapter et de trouver une place. Si l’on se prive de tout un tas de choses lorsque les enfants ne sont pas la, comment la situation pourrait elle s’améliorer quand ils sont effectivement la?
On entend parfois dire que l’argent ne fait pas le bonheur.. Je ne sais pas si je suis d’accord avec ceci. Est on heureux lorsque l’on doit tout compter? Lorsque l’on doit se priver pour nos enfants? Est ce cela la vie? Ou vaudrait il mieux réfléchir et avoir une situation financière correcte et stable avant de procréer?
‘espère que certains lecteurs me répondront pour me dire ce qu’ils pensent de tout cela.
En ce qui me concerne, à ma connaissance, je n’ai pas d’enfants.
Et je ne pense pas en faire tant que je n’aurais pas assez d’argent. Ceci étant, il n’est pas envisageable de demander à une catégorie de population quelle qu’elle soit de s’abstenir.
Niger: Le taux de fécondité y atteint le niveau le plus élevé au monde avec 7,68 enfants par femme !
@stephaniec
La vraie richesse n’est-ce pas d’avoir des enfants ?
S’il faut attendre d’être riche pour avoir des enfants, il n’y en aurait pas beaucoup en effet.
@liberti(n)us
La vraie raison de ce taux de fécondité tient à la polygamie.
@Nordi :
[quote]La vraie richesse n’est-ce pas d’avoir des enfants ? [/quote]
Non. Inutile de faire des enfants pour qu’ils crèvent la dalle ou ne puissent pas aller à l’école… Pas besoin d’être milliardaire pour avoir des gamins, mais avoir de quoi leur offrir un minimum de confort me paraît indispensable.
[quote]La vraie raison de ce taux de fécondité tient à la polygamie. [/quote]
Faux : Le numéro 2 est l’Ouganda, majoritairement chrétien donc monogame. Il y a même eu un projet de loi visant à interdire la polygamie, ce qui tend à prouver que la pratique est minoritaire -sans être exceptionnelle, j’entends bien.
La logique nous conduit également vers une décorrélation des deux paramètres : il n’y a aucune raison pour qu’une femme en couple monogame fasse moins d’enfants qu’une femme en couple polygame.
Ce qui nous induit en erreur, c’est que le taux de fécondité et la polygamie sont tous deux liés à l’obscurantisme religieux, encore en vigueur dans certains pays d’Afrique et d’Asie. Une pratique de la polygamie s’accompagne donc généralement d’une natalité élevée, mais elle n’en est pas une conséquence.
D’ailleurs, quand l’obscurantisme religieux était d’actualité en Europe, la natalité était élevée aussi…
cher ami,tu as parfaitement raison.Avant de t’engager dans la procréation il te faut juste un petit minimum.Actuellement,vu l’état d’avancement du monde il serait dangereux de s’aventurer d’avoir beaucoup d’enfants sans moyens. Pour moi 2 sont suffisants.De par mon expérience aussi,j’ai constaté que les enfants est un don de Dieu.Quand il te les donne ,il te donne également les moyens de les faire grandir.Il ne faut pas avoir trop peur,seulement il faut y aller doucement.
@poissonrouge
Hé oui, de tourner en rond dans son bocal jour et nuit fini par vous ruiner le moral !
Les enfants c’est la vie, c’est l’amour, c’est la joie, même si parfois il y a des tensions. Avoir des enfants c’est exister ! Avoir des enfants c’est se remettre en question en permanence ! Comment ne peut ne pas avoir envie d’enfant ? C’est tellement beau ! On trouve toujours à nourrir ses enfants, à les éduquer et dire le contraire c’est faire l’apologie de l’égoïsme !
Bien sûr, il ne faut pas devenir des « machines à faire des enfants » ! Nous avons maintenant les moyens d’être raisonnables.
Comme doit être triste une vie sans enfant…
Bien sûr que le taux de fécondité est en relation avec la polygamie, vous en faites la démonstration : Une pratique de la polygamie s’accompagne donc généralement d’une natalité élevée. C’est bien entendu une conséquence !
[b]le probleme du manque d’argent ne se pose pas à Sarkozy [/b]:
il peut continuer à faire feu à volonté !!!!!!!
» Nous Z’avons maintenant les moyens d’être raiZonnables. »
ni à mame Bettencourt !!!
Elle, elle arrose l’UMP et son Prince !!!
Le fisc français a découvert 12 comptes bancaires cachés
de Liliane Bettencourt
La milliardaire de 89 ans, troisième fortune de France
avec environ 17 milliards d’euros, est [u][b]depuis 2007 [/b][/u]
au centre d’une enquête judiciaire qui porte notamment
sur des soupçons de financement politique illégal.
Les rakayes ne sont pas celles qu’on croit !!!
C’est drôle parce que moi je pensais que nous n’avons pas eu cette chance d’être enfant.
A mon avis c’est un bon moyen pour rendre les jeunes de « plus en moins » responsables
Très bonne idée de se servir de C4N pour se faire une idée. Hélas quelques commentaires ci-dessus risquent de ne pas vous être très utile. Oubliez aussi de prendre le problème par la statistique. Vous êtes une femme et c’est vous seule qui le porterez cet enfant. Il est des femmes qui en ont une si grande envie qu’elles en viennent à l’enlèvement. Jouissez quand vous le voudrez de cette envie. Le siècle de l’enfant-accident est derrière nous. Ecoutez votre coeur et lui seul. Le fric n’a strictement rien à voir avec une maternité désirée.
[quote]Ecoutez votre coeur et lui seul. Le fric n’a strictement rien à voir avec une maternité désirée. [/quote]
Parole de sage, Jacques, que dire de plus????
Je ne suis pas du tout convaincue que la grossesse soit simplement « canalisée » ou « décidée » par la mère.
Il y a trop d’éléments qui se sont croisés et conjugués, que je pense la fécondation, et par extension la grossesse, plus compliquée que cela. Je ne suis pas sure qu’un soit si libre de faire ou de défaire…
Merci de lire : « …je ne suis pas sure [u]qu’on[/u] soit si libre de faire ou de défaire… ». Excusez-moi.
Personnellement, je pense que le fait d’avoir beaucoup ou moins d’enfants dépend aussi des pays.Bien que je ne suis pas expert en statistiques,je me rends compte que c’est dans les pays ou le cout de la vie est moins cher que les gens ont tendance d’avoir beaucoup d’enfants.Par exemple en Afrique,en Chine,en Inde…. Dans certains pays,on peut joindre les bouts du mois facilement avec 200 Euros.Par contre,en Occident cela n’est pas évident de le faire avec un revenu de moins de 1.000 Euros voir plus.L’autre facteur qui influence la natalité est les croyances populaires ou on pense que l’enfant est synonyme de richesse.Il revient donc a chacun de le faire en tenant compte de plusieurs paramètres.
Nordi,
Je compte bien faire des enfants un de ces quatre. Et mon moral est excellent. Il y n’y a pas que les enfants qui fassent le bonheur : il y a aussi le sexe, l’argent, la consommation matérielle…
Toute blague mise à part, je me vois très mal avoir 5 gamins avec 500€/mois pour les nourrir et les habiller. Et je ne connais pas beaucoup d’enfants qui grandissent bien et dans le bonheur en bouffant mal, en ne pouvant pas aller chez le dentiste, en ne pouvant pas faire ses devoirs le soir, faute d’un coin un minimum calme, et en allant à l’école en haillons…
[u]
Relation polygamie-fécondité :[/u]
La polygamie et la fécondité trop élevée sont tous deux des conséquences de l’obscurantisme religieux de type musulman. Ce qui fait qu’effectivement, là où vous avez de la polygamie, vous avez beaucoup d’enfants -car là où il y a polygamie, il y a obscurantisme religieux, ce qui provoque aussi une sur-natalité.
Pour autant, le nombre d’enfants n’est pas une conséquence de la polygamie. C’est une conséquence de l’obscurantisme religieux.
Pour preuve : là où on a un obscurantisme de type chrétien, il n’y a pas de polygamie, mais il y a beaucoup d’enfants.
Ce qui vous a induit en erreur, c’est que polygamie et sur-natalité sont deux phénomènes liés à une même cause, vous en avez déduit qu’il y avait une relation de cause à effet. Il n’y a en fait qu’une vague corrélation de lieu.
Jacques et Siempre,
[quote]Ecoutez votre coeur et lui seul. Le fric n’a strictement rien à voir avec une maternité désirée. [/quote]
Pas d’accord.
Je préfère de loin dire [i] »Le fric [u][b]ne devrait[/b][/u] strictement rien avoir à voir avec une maternité désirée. »[/i]
Car, et c’est déplorable, on ne peut pas ignorer l’aspect pognon avant de faire un enfant ou pas.
J’entends votre conditionnel et souhaite qu’il le reste, par égard à l’envie de maternité de certaines femmes.
@ Jacques Monnet
[i] »…l’envie de maternité de certaines femmes. »[/i]
Fichtre, [i]l’envie[/i] ne fait pas tout non plus. Enfin…ne devrait pas tout faire non plus.
Si les femmes sont par définition fécondes, combien sont-elles à devoir subir leurs maternités ?
Et en ce qui concerne les enfants, combien sont-ils à avoir un sort peu enviable ?
(pour de multiples raisons)
Mais, si dans les sociétés industrialisées, les femmes sont susceptibles d’être mieux loties que celles du tiers-monde ou du quart-monde, elles ne sont pas pour autant mieux « éduquées » à la maternité. C’est la société de consommation qui s’en charge, avec tout ce que cela sous-entend comme travers et revers.