Au delà de la crise européenne qui ébranle de nombreux pays, c’est bien le fondement la démocratie qui est en péril et qui fait pâle figure dans la société actuelle,  désormais dominée par les marchés financiers. Il est temps de réagir et de ne pas se laisser dépasser par cette dictature financière qui fait la pluie et le beau temps et dirige le monde de façon insidieuse.

  

 

On a très vite crié au scandale quand le premier ministre grec a proposé un référendum pour sauver son pays. Et pourtant, il paraissait tout à fait normal de prendre l’avis du peuple grec pour qu’il puisse y avoir un choix de société commun sur l’avenir de ce pays.

On a très vite refusé cette option et de jour en jour on se rend bien compte qu’on  dénigre de plus en plus cette démocratie qui se voulait être l’apanage des sociétés dites civilisées.

A quoi bon demander aux peuples de participer massivement aux élections démocratique, si au final cela ne sert à rien !

On est entré dans une nouvelle ère, celle des pouvoirs financiers qui dictent leur loi,  spéculent sur les pays et prennent de plus en plus la place du pouvoir politique.

Chaque jour au travers des médias on nous parle des agences de notation qui dégradent tel ou tel pays en se basant sur sa situation économique et sur ses perspectives d’avenir dans ce monde de turbulences.

Moody’s, Standard & Poor’s s’octroient le pouvoir de retirer un triple A à un pays en raison de sa dégradation économique ou de ses perspectives budgétaires qui ne cadrent pas avec ceux qu’attendent ces agences de notation de la gestion publique d’un pays.

 Mais où va-t-on dans ce monde de business financier sans éthique et sans aucune limite, qui spolie la souveraineté des Etats.

Il est temps de fixer des limites politiques et sociales bien précises,   à  tous ces débordements financiers exorbitants, si l’on ne veut pas que les pays se retrouvent successivement en faillite et que les peuples plongés dans la misère, se révoltent pour survivre.