Divorce Sans Consentement Mutuel  Ou le Roman de trois gifles électorales annoncées

En guise de P.S. ‘'très'' définitif'' :

Enfin, c'est le retour ‘'non annoncé''

du combat  ‘'Gauche/Droite''

 

 

 

Le 25 avril 2007, lors de sa Confrérence de presse,

François Bayrou, Président de l'UDF, et Candidat

Battu lors du 1er Tour des Présidentielles ‘'2007'' :

 « Il y a désormais dans notre pays trois forces politiques,

 une à Droite, une à Gauche, et une au Centre. Et c'est

 le Centre qui est la force nouvelle  »

 

 

       La messe est dite !

       Le grand perdant de ce scrutin du 1er Tour des Présidentielles « 2007 » est, sans aucune contestation possible, Jean-Marie Le Pen… Lui, qui espérait ré éditer son ‘'coup'' du 21 avril 2002 en améliorant son score ‘'historique'' de 17,34 %, n'a fait que 11,1 % des voix… L'on aurait pu croire que le retrait volontaire de la candidature de Bruno Mégret en faveur du Candidat du Front National, avec qui il a fait activement campagne, aurait rapporté plus de voix pour Jean-Marie Le Pen, pourtant aidé par le Patron du Mouvement National Républicain (MNR) dans sa collecte des 500 ‘'précieuses'' signatures auprès, des Maires ! Il n'en n'est rien, puisque son Parti, le Front National (FN), a perdu beaucoup de son ‘'aura'' : de ce fait, il ne peut plus prétendre être l'arbitre incontournable des élections nationales.

Cela veut-il dire que le Parti de Jean-Marie Le Pen ne peut plus être considéré comme le ‘'premier'' parti ouvrier de France ? Nous serions tentés de répondre par l'affirmative, ce, malgré la désunion constatée dans les Partis de la Gauche de la Gauche représentés par Lutte Ouvrière, le PCF, la Ligue Communiste Révolutionnaire, les Verts, le Parti des Travailleurs (qui a soutenu Gérard Schivardi, ‘'le Candidat de Maires''), ou même José Bové ! Malgré leur désunion qui a perdu tous ses candidats, la Gauche de la Gauche présentait la même profession de foi !

Grâce à un score ‘'phénoménal'' de 30,4 %, Nicolas Sarkozy va donc se retrouver face à Ségolène Royal, qui, elle, fait beaucoup mieux que Lionel Jospin en affichant un score de 25 %.  

 

Contre toute attente, ce fut Nicolas Sarkozy, qui fut élu au Second Tour des Présidentielles « 2007 », l'emportant avec un score d'un peu plus de 53 % des voix…

Comme je l'écrivais plus haut, la France est toujours sous le coup d'un Etat d'urgence social et économique… qu'il convient de lever avant qu'il ne soit trop tard !

Encore faudrait-il que le Président Nicolas Sarkozy et son Gouvernement le veuillent réellement (?).

 

Malheureusement, rien n'est fait pour que la France ne soit plus sous le coup de cet Etat d'urgence social et économique… Pour preuves, l'instauration du Paquet fiscal (destiné à réduire les impôts des plus riches), de la franchise ‘'santé'' ( destinée à financer le trou abyssal de la Sécurité Sociale), ainsi que le financement du RSA par le biais d'une taxe de 1,1 % sur le Capital… ne militent pas en faveur de cette relance tant attendue des Français… 

Pendant ce temps, Olivier Besancenot, qui vient de créer son nouveau Parti de la Gauche de la Gauche : le Nouveau Parti Anticapitaliste[1], est entrain de manger les miettes laissées par un Parti Communiste moribond !

Pendant ce temps, le PS, qui est incapable de présenter un programme politique clair, ne sait pas profiter de ses victoires acquises lors des Régionales « 2004 » et lors des Municipales & Cantonales « 2008 », préférant s'en tenir à son éternelle querelle des chefs, et, démontrant à qui veut bien le comprendre, qu'il se dirige vers une scission…

On aurait pu croire que la récente Réforme des Institutions ramènerait un peu de sérénité dans notre Pays…

Malheureusement, les inégalités entre riches et pauvres ne cesse de se creuser de plus en plus… Les prix augmentent de plus en plus alors que les salaires, les pensions de retraite, les allocations chômage, les minima sociaux… stagnent à un niveau jamais égalé en France…

Alors, ce n'est pas la fin de ce « Divorces sans Consentement mutuel » !  

 

En conclusion, demain est un autre jour, avec les éternels problèmes, les éternelles incertitudes, les éternelles interrogations… d'autant que nul n'est certain de l'issue du scrutin des prochaines Présidentielles « 2012 »…

 

                                    Dominique Dutilloy

 


[1] Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)  remplace la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), dont Olivier Besancenot était le Porte Parole.

___________________________________________________________

 

Pour conclure, Joël Conte nous donne sa vision de ce « Divorce sans consentement mutuel »

 

Quand la vie politique française « perd le nord », un journaliste tente d'analyser, de comprendre et d'exposer les faits et leurs enchaînements.

L'investigation de l'auteur est cadrée par les élections présidentielles de 2002, les élections régionales de 2004 et le Référendum du 29 mai 2005 sur le projet de Constitution européenne.

Avec son regard pointu, lucide et sans concession, il remet les évènements et les acteurs à leur place. Les trois années considérées constituent une période trouble de la vie politique française, ponctuée de coups de théâtre, d'espoir et de désillusions. Comment l'électorat français peut-il désavouer le candidat socialiste Lionel Jospin aux élections présidentielles au profit du trublion Jean-Marie Le Pen pour ensuite plébisciter Jacques Chirac, en président sortant très controversé, et son parti aux élections législatives qui suivent. ? Comment, deux ans après, les mêmes électeurs peuvent-ils rappeler une majorité socialiste écrasante en leur servant sur un plateau vingt et une régions sur vingt et deux ?

Sur fond d'évolution économique, avec la construction de l'Union Européenne et l'ouverture des frontières, le monde politique français montre ses faiblesses, et Dominique Dutilloy sait fort justement le présenter. Il fait nettement ressortir l'incapacité de l'ensemble de la classe politique à prendre des décisions et des mesures qui pourraient permettre de concilier, domaine social et données économiques, vie culturelle et mondialisme.

Le journaliste, dans sa démarche profonde, tente ici de sensibiliser le lecteur à apprécier la gravité d'une situation qui a mené à ce qu'il appelle un « divorce sans consentement mutuel ». Il veut nous faire comprendre qu'il est temps que les « divorcés » se tournent vers la voie de la réconciliation pour le bonheur de tous, et que la crédibilité des représentants du peuple en constitue la condition première et indispensable.

 

Joël CONTE

Président de l'Association « Rencontres Européennes-Europoésie »

Secrétaire Général de l'Académie Francophone

Membre du Syndicat & Union internationale

de la Presse Scientifique

Membre du Conseil d'Administration 

du Syndicat des Journalistes et Ecrivains (S. J. E.)