L’affaire fait grand bruit depuis que douze policiers appartenant à la Brigade anti criminalité ont été déférés devant le Juge d’instruction pour vol et extorsion en bande organisée et détention, acquisition, transport et cession de stupéfiants. On apprenait hier que sur les douze interpellés, quatre ont été mis en examen et incarcérés. D’autres incarcérations sont prévues.

Manuels Valls considère que les faits pour lesquels les personnes concernées ont été mises en examen sont d’une gravité exceptionnelle. Ainsi, il a émis la volonté de réorganiser l’ensemble des services de la Brigade anti criminalité de la ville de Marseille. Une réorganisation nécessaire afin que de telles dérives ne se reproduisent plus dans l’avenir.

On apprenait vendredi par le biais d’un communiqué que Manuel Valls avait pris la décision de dissoudre dans un premier temps le service de jour de la Brigade anti criminalité. Une dissolution pour repartir d’un nouveau pied et ne plus voir l’mage de la police française entachée de la sorte certes, mais concernant les mesures qui seront prises, rien n’a été dit.

La dissolution ne résoudra pas nécessairement l’ensemble des histoires de corruption. Serait il envisageable de mettre en place un contrôle permanent des forces de l’ordre? Le système existe déjà dans bien des domaines, mais tout cela a un coût. Ainsi, on a déjà vu des salariés se voir remettre des téléphones portables avec un GPS intégré afin de contrôler les déplacements, une mise sur écoute régulière tournante sur l’ensemble du personnel sans avertissements au préalable, caméra intégrée au véhicule comme aux Etats Unis,… Bien des mesures existent, nous verrons prochainement laquelle sera retenue par le ministre de l’intérieur…

Pensez vous que la dissolution soit une décision judicieuse ou bien qu’il faut un contrôle plus poussé?