L’accès aux urgences devient de plus en plus problématique. Nos services de soins, qui étaient parmi les meilleurs du monde, perdent de plus en plus en qualité et n’arrivent plus à faire face à l’arrivée des malades dans les services d’urgence de nos villes. C’est un constat alarmant qui survient après des années de réformes inappropriées du service de santé Français. La France a été pendant des décennies un modèle social et sanitaire et les frontaliers en pays étrangers venaient volontiers se soigner dans nos hôpitaux.
Aujourd’hui la médecine en France a beaucoup évoluée. Les hôpitaux acceptant les urgences sont de moins en moins nombreux et centralisés. Les services d’urgence de nuit et de week-end-end ne sont plus adaptés et le personnel se réduit comme peau de chagrin. Les personnels de ces services souvent dans leur dernière année de médecine sont admirables et d’une rare compétence mais n’ont pas les moyens de s’occuper correctement des patients qui s’entassent, triés par ordre d’urgence, jusque dans les couloirs, pleins de courant d’air.
Les médecins urgentistes travaillent encore sur des périodes dépassant les 72 heures et sont secondés par des infirmières et infirmiers qui en plus de gérer la maladie et les accidents, doivent en plus assurer le service d’ordre et raisonner les familles de patients qui tardent à être pris en charge.
Dans ces conditions, quoi de plus normal que des accidents arrivent. Les gouvernements successifs ont abandonné pour des raisons d’économie les services de santé et sont obligés maintenant de faire appel aux pays étranger pour trouver de la main d’œuvre.
Il en est de même pour les services d’urgence, centre 15 et SAMU qui sont pris d’assaut par des malades ne présentant pas tous un caractère d’urgence. Les médecins qui aspirent à une vie de famille plus « normale » forment des cabinets et n’assurent plus comme autrefois les services de nuit et de week-end. Fini le médecin de famille devenu ami et que l’on appelle en cas de besoin à son domicile et qui suivait l’évolution de son malade.
Le Manque de moyen en personnel et en médecins urgentistes est certainement le premier responsable du drame qui a frappé une jeune femme de 23 ans qui vient de perdre son bébé à cause d’une méningite non décelée et un mauvais diagnostic effectué par téléphone. Nous sommes bien sûr solidaire de la douleur de cette maman.
[b]le premier responsable c’est ce malade (?) qui vient aux urgences pour un bobo de rien du tout et qui embête tout le monde en occupant le terrain et veut qu’on s’occupe de lui à toute force. Son incivilité est grave, on peut même se demander si une sanction ne pourrait pas être prise contre lui puisque son parasitisme peut faire mourir un enfant.[/b]
en effet mais malheureusement les pompiers et le 15 sont continuellement appelés pour des petits bobos, c’est un phénomène de mode on appelle pas les medecins de nuit. de ce fait le samu tarde à venir et les cas sérieux aboutissent à des drames. je suis d’accord avec vous, il faut trouver le moyen de punir les abus
c´est aberrant, le systeme doit etre etre reviser