Dans une époque où les " bac +… " sont à la mode, et où son pedigree scolaire fait office de pièce d’identité.
Voici deux ou trois pensées qui doivent être exprimées et un ou deux remerciements qui doivent être formulés.
Qui n’a jamais été confronté, en fin de collège, à la fameuse et bien aimée "conseillère d’éducation" ?Passage presque inévitable, mais heureusement jugé souvent prématuré par les parents.
Qui ne s’est jamais posé la question existentielle d’avant le Bac " Mais qu’est ce que je vais bien pouvoir faire après?" . Et qui par bonheur, soit, n’aura pas le bac, soit, trouvera une gentille faculté et ses enseignements généraux, qui repousseront automatiquement la question existentielle de quelques années…
Pour tous ceux et celles qui se reconnaissent, nous devons dire MERCI!!
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Merci, au système de nous montrer le chemin de la réussite professionnelle, merci, de mettre à notre disposition des établissements publics et abordables (jusque lors), merci de faire en sorte que tous ces enseignements soient accompagnés de longues périodes de stage qui permettent dans un premier temps, grâce à leur si généreuse rémunération de financer les études, et de nous offrir un tremplin avec le monde professionnel et une opportunité d’embauche!!!
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Merci aussi, de nous éviter, en nous recommandant de longues études, de faire de l’apprentissage, qui nous permettrait de trouver une vocation manuelle et une possible insertion rapide dans le monde du travail! Merci de nous éviter par cela, de prétendre à des titres tels "chevalier des arts et des lettres" et autres titres qui pourraient donner un sens à une carrière.
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Merci encore et surtout de nous permettre, grâce à notre surnombre de diplômés de "bas étage", (licenciés et autres), d’accéder à des emplois qui ne correspondent ni à nos formations initiales, (vu le manque de choix et d’offre d’emploi), ainsi que d’accéder à des métiers qui ne répondent en rien à une satisfaction professionnelle et qui nous permettent d’aller tous les matins à reculons sur nos lieux de travail…
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Sans oublier de vous dire merci de part votre système d’information sur les différentes branches du monde du travail, de nous permettre, parfois beaucoup plus tard dans notre vie, de nous rendre compte qu’il existe des métiers dont on ignore totalement l’existence.
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- Finalement il n’y a pas à dire, le système éducatif français est vraiment au top!! Il faudra peut être juste changer l’intitulé de nos chers diplômés, passer de "diplômé d’Etat" à "diplômé des tas"…
[quote]Cela ne m’étonne vraiment pas….Il n’y a pas qu’en Thailande![/quote]
Les enseignants thailandais des écoles secondaires ont dû passer des examens dans leurs disciplines pour la première fois,[u] avec des résultats alarmants,[/u] rendus publics dans un article du Bangkok Post.
La plupart des enseignants de niveau secondaire supérieur, [u]ont échoué aux tests proposés à leurs élèves,[/u] selon le Bureau de la Commission d’éducation de base (Office of the Basic Education Commission, OBEC).
”Même les enseignants ne parviennent pas à avoir le niveau, alors comment pouvons-nous améliorer la qualité des étudiants ?”
a déclaré le Ministre de l’Éducation Chinnaworn Boonyakiat après avoir été informé des résultats.
L’éducation en Thaïlande est essentiellement fournie par le gouvernement thaïlandais à travers le Ministère de l’éducation, de la maternelle à l’école secondaire. Une éducation de base gratuite de douze ans est garantie par la Constitution, et un minimum de fréquentation scolaire de neuf ans est obligatoire.
La Commission a révélé que jusqu’à 88% des 3.973 enseignants qui se spécialisent en sciences informatiques ont échoué au test. Un grand nombre d’enseignants a également échoué en biologie (86% de 2846), maths (84% de 5498), et science physique (71% de 3.487), en chimie (64% de 3088) et astronomie et sciences de la terre (63% des 529).
La seule consolation est venu des enseignants du niveau secondaire de premier cycle, qui ont obtenu des notes bien meilleures. La Commission a déclaré que 58% des 14.816 professeurs qui enseignent les mathématiques ont été classés avec un A (la meilleure note), tandis que 54% des 13.385 enseignants en sciences ont obtenu un très bien.