Devinette d’une page

  

Je suis une énigme pour beaucoup, mais pourtant mes secrets sont connus de tous.

Je suis si fragile ce soir. Je suis torride, mais certaine, que ce que vous allez lire entre mes lignes vous questionnera. Pourtant, aurez-vous idée, de ce qui se cache derrière ma simple allégorie étalée sous vos yeux? Je vous lance ici même le défi de savoir par cette simple prose énigmatique, qui je suis. Etes-vous prêt à relever mon défi?

Accrochée, sur ce souffle d’air, je me promène car tel est le prix. Décidée à encercler, ceux qui me consomment, je me soumets aux moindres petites éraflures qu’ordonnent, une faille, un combat, un désordre arrangé.

Je suis rosée, aurore, au trépas. Je me courbe en tendant le dos, de peur de trop en faire ou pas assez.

Le temps est mon allié, le sablier mon confident, qui lui même, fait office de musique d’ambiance quoique je fasse. Je surligne le passé, éraille le présent, et distille le futur, en recherche d’une harmonie plus que parfaite.

 

Avez vous idée de mon nom, vous qui vous muez en détective d’un soir à la recherche de mon identité?

 

 

 

    

Attention, j’ai des connaissances, je suis pour le sûr, une des choses qui gagne à être connue, et reconnue. Je peux jouer avec elles, je peux ordonner et tout recommencer (ou non).

Je fascine autant que je passionne, pouvant aussi me montrer très ingrate, bien que céleste. Je peux tenir en un cri, étant aussi capable de me perdre en un « non ».

Alors chers voyageurs de mon monde, une idée?

Convives d’une page, qui sans doute se seront arrêtés à mes mots, vous savez, peut être intéressés…

Des détails, je vous épargnerais. Retournons en balade littéraire pour me décrire.

Mandatée pour appartenir à des centaines et des centaines d’individus, je collectionne mes fidèles. J’affectionne les douceurs hivernales, les aurores boréales, les déserts d’Afrique ou d’ailleurs.

J’aime à entendre que je suis chère ou attendue, pour autant je n’ai pas de prix, ou suis rarement estimée. Ceux qui l’ont tenté se sont vite retrouvés déchus de toutes quiétudes dans le miroir. Brève et succincte je peux être, longue et gênante je peux devenir, mais quoiqu’il advienne toujours en controverse, je reviens… Et je suis.

Mais qui suis-je?

Je peux aussi vous faire découvrir ma face cachée, qui dans son obscurité, peut parfois être dangereuse pour celui ou celle qui s’y aventure. Le seul ‘Hic’ c’est que l’on ne me voit qu’une fois abandonnée, mais je ne peux, et en grande susceptible que je suis, revenir. Rares sont les personnes qui pensent à profiter de moi au bon moment, bien que, une fois l’heure de mon départ arrivée, ces dernières me regrettent en pleurant.

Je suis capable de pousser dans les méandres les plus communs, car telle une addiction j’ensorcelle. Je peux vous faire perdre tous ce que vous avez, une fois que je ne suis plus des vôtres. Tortueuse, je m’avoue quelques fois cynique, ou simplement pleine de surprises, mais je ne peut me résoudre, à quand même me dire, que je suis pétillante à souhait quand les occasions se présentent.

 

 

 

 

Aller encore un dernier effort, je ne suis pas si mystérieuse que cela, même si je me prête à croire que je serais un éternel sujet de philosophie, avec un petit penchant, pour la nature humaine. Aristote et Descartes (entre autres), m’ont souvent évoqué, sans jamais pourtant me comprendre réellement. Je m’éveille aux aurores et m’éteint aux crépuscules, sans durée fixe de temps. 

Pas une seule seconde, je ne me repose. Je ne suis mise en sommeil pour personne, je n’épargne pas, je ne pleure pas ou du moins pas directement. J’affiche, je revendique, je soustrais ou additionne, intégrant toutes choses qui peuvent s’avérer respirer.

 

Alors, devinez, devinette d’une page.

 

Juste un dernière chose. Je suis pour vous, tel un paradoxe, mais je me conjugue au féminin. Avez-vous devinez qui se cache derrière ma définition prosique?