Dessous et aboutissements du scandale politico judiciaire de Lockerbie

La révision en appel du procès de l’affaire dite de Lockerbie par la Cour d’appel écossaise Se tiendra le 26 février 2008. En vertu du jugement prononcé le 31 janvier 2001 le citoyen libyen, Abdelbasset Al-Megrahi, a été condamné à une peine de prison à perpétuité. Abdelbasset Al-Megrahi purge sa peine dans la maison d’arrêt de Greenock, à une quarantaine de kilomètres de Glasgow, la capitale écossaise.

Cette révision a été décidée par la Commission écossaise chargée de réviser les affaires juridiques sur la base d’erreurs judiciaires le 28 juin dernier. la Cour suprême écossaise revoit la base du verdict et ordonne le transfert de cette affaire sous ses compétences, afin de se prononcer sur l’appel interjeté par Al-Megrahi.

Les avocats du détenu accusent dans leur pourvoi une manipulation d’enquête pour incriminer la Libye. Cette thèse étayer par le journal français Le Figaro et partagée par de nombreuses personnes, journalistes, magistrats et même des parents des victimes se fond sur des rétractations ultérieurs du principal témoin à charge, le suisse « Ulrich Lumpert a assuré qu’il avait volé dans le laboratoire de la société suisse Mebo où il travaille, la pièce principale à conviction dans cette affaire qu’il avait remise à un policier écossais lié à l’enquête« . Le témoin suisse a affirmé au journal qu’il se sentait soulagé par cette rétractation, « après avoir vécu dans un état indescriptible de dépression nerveuse et de peur« , à la suite de son faux témoignage.

Deux journaux écossais « Scotsman » et « Herald » avaient dévoilé récamment, que les principaux services de renseignement américains, la CIA et le FBI, ont soudoyé les deux principaux témoins dans l’affaire de Lockerbie avec une somme de 8 millions de dollars, pour effectuer de faux témoignages. « Scotsman » a écrit que le témoin,  Edwin Bollier, directeur de la société suisse qui a fabriqué le rétardateur, a informé Dr Hanz Kotchler qui a été chargé par les Nations unies de la surveillance du procès intenté contre Abdelbasset Al-Megrahi en Hollande, de la proposition qui lui avait été faite de bénéficier d’une résidence aux Etats-Unis s’il confirmait que le retardateur retrouvé dans les débris de l’avion a été vendu à la Libye.

Abdelbasset Al-Megrahi qui continue de clamer son innocence dans cette affaire avait reçu dans sa prison la visite de Nelson Mandela prix Nobel de la paix et ancien président sud-africain dans sa prison. Indépendamment de la suite que va connaître la révision de son procès il doit normalement être transféré en Libye pour passer la suite de sa peine si elle vient être confirmée sur la base de l’accord bilatéral d’entraide judiciaire signé par Tony Blair avant son départ du pouvoir.

La Libye a du accepter d’indemniser les familles les 259 victimes à hauteur de 10 millions de dollars par victime sans jamais reconnaître sa responsabilité sur l’attentat qui à causé la chute de l’avion PAN-AM américain le 21 décembre 1988 sur Lockerbie en contre partie de la lever d’un embargo décidé par l’ONU qui a imposé à la Libye un siége international total pendant plusieurs année digne des moyens ages.

La Libye qui a refuser jusqu’à présent de payer la seconde partie des indemnisations après avoir obtenu la levée de l’embargo. Le pays est entré dans un second long bras de fer avec l’occident autour d’une affaire de sang contaminé remontant à la fin des années 90. Cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien ont étés condamnés à mort « pour avoir inoculé sciemment le virus du sida à 426 enfants libyens ». Leur libération  été obtenu suite à l’intervention du nouveaux président français Sarkozy qui à dépêcher sa propre femme pour parvenir à ce résultat. L’accord prévoyant la conversion de la peine de mort en prison et le transfert des cinq infirmières et du médecin naturalisé lui aussi en Bulgarie pour passer leur peine à rendu caduc par une décision de grâce prise par le président Bulgare dés le départ de leur avion de Tripoli pour être accueillie officiellement en liesse à leur arrivée.

La dernière visite du dirigeant Libyen Mammar Kadhafi en France et la récente rencontre de son ministre des affaires étrangères avec la secrétaire d’Etat Gonzalissa Raies à l’occasion de la cession de la présidence du conseil de sécurité au représentant libyen semblent marquer la fin d’un triller politico judiciaire dans les rapports des deux parties. Les révélations qui ne manquent pas de voir le jour prochainement sur ces rapports après ceux déjà connues sur les dessous du conflit irakien concordent à dévoiler la scandaleuse nature des rapports qui ont marqué toute une époque entre l’occident d’une part et le monde arabe et l’Afrique du nord d’un autre coté. Des rapports qui ne sont pas étrangère aux graves problèmes dans lesquels se débat aujourd’hui toute cette région malgré toutes ses potentialités.

YAHYAOUI Mokhtar – Tunis le 16 Janvier 2008

La révision en appel du procès de l’affaire dite de Lockerbie par la Cour d’appel écossaise Se tiendra le 26 février 2008. En vertu du jugement prononcé le 31 janvier 2001 le citoyen libyen, Abdelbasset Al-Megrahi, a été condamné à une peine de prison à perpétuité. Abdelbasset Al-Megrahi purge sa peine dans la maison d’arrêt de Greenock, à une quarantaine de kilomètres de Glasgow, la capitale écossaise.

Cette révision a été décidée par la Commission écossaise chargée de réviser les affaires juridiques sur la base d’erreurs judiciaires le 28 juin dernier. la Cour suprême écossaise revoit la base du verdict et ordonne le transfert de cette affaire sous ses compétences, afin de se prononcer sur l’appel interjeté par Al-Megrahi.

Les avocats du détenu accusent dans leur pourvoi une manipulation d’enquête pour incriminer la Libye. Cette thèse étayer par le journal français Le Figaro et partagée par de nombreuses personnes, journalistes, magistrats et même des parents des victimes se fond sur des rétractations ultérieurs du principal témoin à charge, le suisse « Ulrich Lumpert a assuré qu’il avait volé dans le laboratoire de la société suisse Mebo où il travaille, la pièce principale à conviction dans cette affaire qu’il avait remise à un policier écossais lié à l’enquête« . Le témoin suisse a affirmé au journal qu’il se sentait soulagé par cette rétractation, « après avoir vécu dans un état indescriptible de dépression nerveuse et de peur« , à la suite de son faux témoignage.

Deux journaux écossais « Scotsman » et « Herald » avaient dévoilé récamment, que les principaux services de renseignement américains, la CIA et le FBI, ont soudoyé les deux principaux témoins dans l’affaire de Lockerbie avec une somme de 8 millions de dollars, pour effectuer de faux témoignages. « Scotsman » a écrit que le témoin,  Edwin Bollier, directeur de la société suisse qui a fabriqué le rétardateur, a informé Dr Hanz Kotchler qui a été chargé par les Nations unies de la surveillance du procès intenté contre Abdelbasset Al-Megrahi en Hollande, de la proposition qui lui avait été faite de bénéficier d’une résidence aux Etats-Unis s’il confirmait que le retardateur retrouvé dans les débris de l’avion a été vendu à la Libye.

Abdelbasset Al-Megrahi qui continue de clamer son innocence dans cette affaire avait reçu dans sa prison la visite de Nelson Mandela prix Nobel de la paix et ancien président sud-africain dans sa prison. Indépendamment de la suite que va connaître la révision de son procès il doit normalement être transféré en Libye pour passer la suite de sa peine si elle vient être confirmée sur la base de l’accord bilatéral d’entraide judiciaire signé par Tony Blair avant son départ du pouvoir.

La Libye a du accepter d’indemniser les familles les 259 victimes à hauteur de 10 millions de dollars par victime sans jamais reconnaître sa responsabilité sur l’attentat qui à causé la chute de l’avion PAN-AM américain le 21 décembre 1988 sur Lockerbie en contre partie de la lever d’un embargo décidé par l’ONU qui a imposé à la Libye un siége international total pendant plusieurs année digne des moyens ages.

La Libye qui a refuser jusqu’à présent de payer la seconde partie des indemnisations après avoir obtenu la levée de l’embargo. Le pays est entré dans un second long bras de fer avec l’occident autour d’une affaire de sang contaminé remontant à la fin des années 90. Cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien ont étés condamnés à mort « pour avoir inoculé sciemment le virus du sida à 426 enfants libyens ». Leur libération  été obtenu suite à l’intervention du nouveaux président français Sarkozy qui à dépêcher sa propre femme pour parvenir à ce résultat. L’accord prévoyant la conversion de la peine de mort en prison et le transfert des cinq infirmières et du médecin naturalisé lui aussi en Bulgarie pour passer leur peine à rendu caduc par une décision de grâce prise par le président Bulgare dés le départ de leur avion de Tripoli pour être accueillie officiellement en liesse à leur arrivée.

La dernière visite du dirigeant Libyen Mammar Kadhafi en France et la récente rencontre de son ministre des affaires étrangères avec la secrétaire d’Etat Gonzalissa Raies à l’occasion de la cession de la présidence du conseil de sécurité au représentant libyen semblent marquer la fin d’un triller politico judiciaire dans les rapports des deux parties. Les révélations qui ne manquent pas de voir le jour prochainement sur ces rapports après ceux déjà connues sur les dessous du conflit irakien concordent à dévoiler la scandaleuse nature des rapports qui ont marqué toute une époque entre l’occident d’une part et le monde arabe et l’Afrique du nord d’un autre coté. Des rapports qui ne sont pas étrangère aux graves problèmes dans lesquels se débat aujourd’hui toute cette région malgré toutes ses potentialités.

YAHYAOUI Mokhtar – Tunis le 16 Janvier 2008

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