Depuis le début de la coupe du monde, le folklore sud africain des inconditionnels du ballon rond est sans limite, vuvuzelas, makarapas, drapeaux multicolores…. Cette nation arc-en-ciel utilise tous ses atouts pour vivre ce moment exceptionnel tant attendu.

 

 

Si les makarapas, ces casques de chantier décorés aux couleurs de leurs équipes fétiches, ne posent pas de problème, il n’en est pas de même des vuvuzelas, ces longues trompettes assourdissantes utilisées par les fans sud-africains pendant les matchs. Une polémique grandit aussi bien au niveau des joueurs, que des commentateurs et des téléspectateurs concernant ces trompettes.

  

Aujourd’hui en plastique, ces trompettes étaient à l’origine fabriquées dans des cornes d’antilopes ou en bois. Le son de cette trompette pouvant atteindre 130 décibels, cet instrument qui émet en continue un bourdonnement incessant est surtout très agaçant pour l’ensemble des protagonistes de cette coupe du monde.

 

De là à dire qu’il y a un risque pour la santé, ce n’est pas aussi probant. Pour les spécialistes de l’audition, les effets nocifs sur l’audition ne peuvent apparaître que suite à une écoute prolongée, mais compte tenue de la durée d’un match de football cela reste tout à fait acceptable. Et puis de nombreux supporters sur place se sont procurés de bouchons d’oreille pour avoir un meilleur confort lors des matchs.

Certains étudient tout de même d’équiper ces infernales trompettes d’un embout spécial qui permettrait de réduire le nombre de décibels, mais son efficacité est encore à prouver.

 

Des protestations ont lieu, des pétitions se mettent en place un peu partout pour essayer de supprimer ce bourdonnement incessant qui occasionne une gêne permanente.

Pour le comité d’organisation de cette coupe du monde, ces vuvuzélas sont le  symbole du tournoi mondial et il n’est pas question de les interdire. Compte tenue du pluralisme linguistique dans cette région d’Afrique, la vuvuzella reste le seul son universel qui permet d’unifier le monde Sud-Africain.

 

De nombreux téléspectateurs ont trouvé la parade face à ce bruit assourdissant, ils baissent le volume de la télévision et ils mettent en marche la radio et peuvent regarder les matchs dans une ambiance plus confortable, le bruit de ces trompettes est moins fort sur les ondes.

  

En dehors des commentateurs qui s’insurgent contre ces trompettes, il reste aussi les joueurs qui se plaignent de l’ambiance créée par les vuvuzellas, dans la mesure où ils ne s’entendent plus sur le terrain et ne peuvent communiquer entre eux que par gestes.

  Tout ce vacarme n’est cependant pas l’unique responsable du manque d’engagement de certains acteurs sur le terrain et si pour beaucoup ce bruit d’enfer fait penser à un essaim d’abeilles, cela peut avoir aussi l’avantage de doper certains joueurs qui pourraient se sentir poursuivis par ces abeilles !