Quelques pays vont de l’avant pour protéger notre planète et la rendre habitable pour encore longtemps. Ceux-ci ont compris qu’il faut innover et aménager des villes plus vertes si on veut améliorer ou tout simplement préserver la qualité de vie sur Terre.
Parmi ces villes avant-gardistes, on retrouve notamment Londres avec son quartier BedZed qui couvre une superficie totale de 1,7 hectare. Il contient des immeubles résidentiels, des bureaux, des commerces, des parcs un centre sportif, etc. Bref, il s’agit d’un site qui contient les mêmes services qu’une grande ville, mais le tout est aménagé de façon écologique. Les résultats démontrent qu’un quartier de ce type permet de réduire de moitié l’empreinte écologique par rapport à un autre de type moyen. Pour arriver à ce secteur qui est un modèle de permaculture, l’utilisation de l’énergie fossile y est presque nulle; on utilise autant que possible des matériaux se situant en périphérie du quartier et on a construit le tout en tenant compte du plus grand nombre de détails possibles (zone d’ensoleillement, isolation, etc.). Ce quartier a vu ces premiers habitants arriver en 2002 et, étant donné son succès, le gouvernement britannique compte aller de l’avant avec des projets de logement écologique à grande échelle. Ce quartier londonien montre que nos installations actuelles peuvent faire place à des améliorations qui sont presque non dommageables pour l’environnement. Le projet BedZed a inspiré notamment la Chine qui avait eu l’ambitieux projet de réaliser Dontang, une ville qui devait être inaugurée en 2010 et capable d’accueillir 500 000 habitants en 2040. Toutefois, le projet a été abandonné pour des raisons qui ne sont pas encore tout à fait claires. Ce «BedZed» format géant aurait pu permettre à la Chine de devenir un leader en matière de construction «vertes». Le projet BedZed prouve qu’il est possible de construire des villes écologiquement soutenables, il faut seulement y mettre le temps et l’argent nécessaires. La course aux aménagements verts n’est pas encore une priorité pour les gouvernements, mais nous n’aurons pas le choix d’y avoir recours si on veut préserver la Terre. Pour bien faire, il faudrait qu’il y ait une sorte de rivalité au développement durable comme ce fût le cas avec la course vers l’espace entre la Russie et les États-Unis. L’aménagement plus vert connaîtrait alors des avancées incroyables dues à l’argent et aux ressources qui seraient mises en place. De plus un projet comme BedZed serait une bonne initiative pour un pays qui voudrait démontrer de l’intérêt pour une planète plus verte.