Des responsables israéliens disent que l’organisation des flottilles pour la liberté serait liée au mouvement palestinien Hamas. L’un d’eux est Amin Abu Rashad, qui fut président de la Fondation de bienfaisance du Hamas aux Pays-Bas. Cette organisation a été réprimandée et interdite après que la justice de ce pays avait enquêté sur son implication dans le financement des activités terroristes.
Le deuxième est Mohamed Ahmed Hanon. Israël affirme qu’il est un des membre du Hamas, qui dirige le Welfare Association italienne de solidarité avec le peuple palestinien (ABSPP), qui serait également impliqué dans le financement du terrorisme.
Le gouvernement israélien prétend avoir des informations indiquant à l’équipage de la prochaine flottille de la liberté en sa possésion des produits chimiques pour se défendre contre les soldats israéliens et éviter qu’ils ne montent à bord, selon le journal Haaretz.
Ces mêmes sources indiquent que plusieurs participants à la mission humanitaire auraient dit récemment qu’il fallait tenter de «verser le sang des soldats de Tsahal", ou Forces de défense israéliennes.
Apparemment les militants turcs de l’IHH seraient aussi du voyage sur les navires, malgré les rapports qui jusqu’ici avaient écarté cette option, toujours selon les responsables israéliens. Ce même groupe a été impliqué l’année dernière dans la première flottille, une mission qui s’est terminée avec un total de neuf militants turcs morts après que les troupes israéliennes ont attaqué la "Mavi Marmara".
Le cabinet du gouvernement israélien de sécurité ce lundi a ordonné à l’armée hébreu de stopper le bateau et d’éviter qu’il n’entre dans la Bande de Gaza, ce qui violerait les lois maritimes.
Toutefois, les appels du cabinet de l’intervention militaire ont insisté avec la plus grande retenue pour éviter d’avoir des blessés. Le Conseil a informé la presse israélienne qui a été également approuvé par le ministère des Affaires étrangères de poursuivre les efforts pour essayer d’empêcher la flotte d’atteindre les eaux de Gaza même si un navire parmi eux Français «Dignité-Al Karama", a prit la mer ce samedi de Corse. Il est prévu une nouvelle flotte participante espagnol, le "Guernica", avec 45 activistes.