Avec les grandes vacances qui approchent, le nombre d’abandons d’animaux va encore augmenter. Un geste laid et égoïste, mais qui va malheureusement de pair avec le nombre d’interdictions de plus en plus nombreuses… et étonnantes.

Ainsi, il n’est pas rare de retrouver sur des forums des conversations relatives à nos amis canins et des histoires de rues leur étant interdites. Idem pour certains parcs publics, où il est possible de lire des panneaux tels que "Parc strictement interdit aux chiens, même tenus en laisse". C’est un gag ? Eh bien, non. Il semblerait que nos petits compagnons à quatre pattes soient mal vus, et ce notamment dans les grandes villes. Un chien dans un parc où jouent des enfants est de moins en moins admis. Mais faut-il rappeler qu’il n’y a pas de méchants chiens, juste de méchants et mauvais maîtres ?

Se faire houspiller alors que l’animal urine sur un piquet en plein marché, se faire insulter alors que cette même bête se soulage sur une mauvaise herbe qui, il faut bien le dire, a le malheur de pousser au pied du mur d’une maison… Caricature ? Que nenni, réalité !

Je n’ai pas pour habitude d’écrire mes articles à la première personne, et encore moins de prendre parti dans ces mêmes articles. N’oublions pas d’éviter de mettre tous les oeufs dans le même panier. Tous les chiens ne sont pas forcément méchants (même si je comprends que certains s’en méfient, la peur est légitime). Ils n’urinent pas tous n’importe où et sur n’importe quoi.

Les chiens sont interdits à la plage (sauf mention contraire), dans les bus (alors, je me demande pourquoi il est indiqué dans les dépliants que l’on trouve à la mairie que les petits et moyens chiens sont acceptés à condition de rester dans un sac de transport…). Et maintenant, les rues et les parcs publics ! Je m’interroge aussi quant à la méthode employée par les résidents afin de rentrer chez eux avec leur animal sans se faire jeter des oeufs à la figure (j’exagère un peu).

Il devient de plus en plus difficile de se faufiler avec son chien. Le simple fait de le promener relève parfois du parcours du combattant (et ce n’est pas exagéré). Il suffit que l’animal approche un enfant ou, parfois, une poubelle, pour que lui-même et son maître se fassent insulter en bonne et due forme (en même temps, une poubelle qui obstrue le trottoir 7/24…).

Mais qu’en est-il de certaines personnes qui font uriner leurs garçons sur les troncs d’arbres en plein centre-ville (si, si, déjà vu par deux fois en deux mois !!) ? Qu’en est-il de ces individus qui polluent les trottoirs de leurs déchets, canettes de bière et autres sachets ? Que fait-on de ces femmes qui se promènent seins nus sur la plage devant tout le monde ? Il est vrai qu’un chien n’est qu’un être inférieur. Il vaut mieux une bonne pile de sachets plastiques que des excréments qui, je le rappelle, sont biologiques, eux (mais ramassez-les quand même, hein). Et puis, il va de soi que la vue d’un chien sur la plage choquera davantage que ces femmes sans la moindre pudeur se promenant sur le sable fin (ironie, quand tu nous tiens…).

Champollion peu après son arrivée - Septembre 2012Les gens qui adoptent un chien pour la première fois ne sont pas forcément conscients des restrictions liées au genre canin. Bien sûr, il n’est pas question de faire l’apologie de l’abandon des animaux sur les bords de route ou ailleurs… Mais force est de constater que ceci explique cela…

Après trois chats, Champollion est mon premier chien, et je suis au regret de penser qu’après lui, mon choix se portera sans doute de nouveau sur un petit félin.