La misère est le fondement de la société de l’argent !
(Le malade, l’industrie première.)
Il est certain que lorsque l’on n’a pour seul repère que le PIB et que l’on sert le capital de la Dette publique, la vision de l’immigration ne peut être que positive.
Multiplier la misère et les malades pour générer du PIB.
Quand le PIB augmente, c’est de la croissance. Quand le pays fait de la croissance, il s’enrichit. Quand le pays s’enrichit, c’est de l’argent pour ceux qui en ont besoins. Va sans dire, de l’argent pour les riches. Pour être pauvre, on n’a pas besoin d’argent.
Toute dégradation est source de PIB.
Par leur présence, par les désordres qu’ils occasionnent ainsi que la délinquance et les vandalismes dont ils sont responsables, les immigrés contribuent à générer du PIB et à gonfler de capital de la Dette publique.
Le capital de la Dette publique contrôlé par qui ?
Il faut se méfier du discours des « intellectuels ».
S’il veut bouffer, un intellectuel n’a d’issue que de servir le système qui lui remplit sa gamelle et lui nettoie ses crottes.
Bon à rien et nul en tout, bardé de diplômes bidons, il est persuadé qu’il ne peut être qu’un « intellectuel ».
Merci à Charly12 et xray pour leurs commentaires à propos de ce dessin !
Mychelle
sur 2 septembre 2011 à 17 h 51 min
La bête immonde revient. on entasse ds gens dans des wagons pour les envoyer vers davantage de misère.
Quelle honte, surtout pour u pays qui se dit » fille ainée » de l’Egilse.
frep
sur 2 septembre 2011 à 17 h 55 min
Bien d’accord avec Mychelle au sujet de ces expulsions !
JPLT007
sur 2 septembre 2011 à 18 h 29 min
C’est par Mediapart que j’ai appris l’affaire du tramway. La nouvelle m’a inspiré le commentaire suivant :
[i]Il n’y a pas si longtemps que j’ai fait la découverte horrifiée que durant les années sombres de l’occupation, plusieurs dizaines de camps (217 selon mon recensement) avaient fonctionné sur notre territoire, à l’initiative, pour la vaste majorité d’entre eux, des autorités françaises.
Cette découverte fit l’objet d’une série de six articles publiés entre le 3 et le 24 septembre 2009 sur le site Come4News, sous le titre générique [i][b]Seconde guerre mondiale : Huis-clos, les mains sales … la nausée[/b][/i] (h[url]ttp://www.come4news.com/huis-…see-156739)[/url]!
J’y évoquais dès l’introduction « le Vel d’Hiv, d’où une myriade de bus de la pas encore RATP, encadrés par des escortes de policiers et gendarmes mobiles français, conduisirent leur contingent au camp de Drancy ».
Parmi toutes les raisons qui expliquent le phénomène, il en est une qui me semble incontestable : les premiers camps à avoir fonctionné existaient déjà depuis plusieurs années.
Si je ne me suis jamais (ou pas encore) résolu à écrire le septième volet, c’est que sa conclusion me paraissait à la fois évidente mais aussi hautement polémique : en 2011, des camps dits de rétention sont encore en fonctionnement dans notre pays et probablement, l’histoire se répétant souvent, prêts à servir plus largement si le besoin devait s’en faire sentir…
Une conclusion qui aurait sans doute été qualifiée de procès d’intention, notamment par Monsieur Besson, alors ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire. Et pourtant ! Pourtant, le tramway succède au bus…
Les explications de la RATP sont bien peu convaincantes qui rejettent la responsabilité sur un cadre local. Faut-il comprendre que dans cette maison, un cadre pourrait de sa seule initiative disposer d’un tramway ?[/i]
frep
sur 2 septembre 2011 à 19 h 26 min
Surprenant ces camps ! Si ça se trouve , certains camps de rétention actuels sont à la même place que jadis !
poissonrouge
sur 2 septembre 2011 à 19 h 28 min
Pourquoi encombrer une rame de métro ???
Le Vélodrome d’Hiver n’existe plus, mais on a le stade de France maintenant ! On peut parquer 80 000 ennemis de l’état là-dedans. 120 000 en tassant bien.
Quelques gendarmes le temps de surveiller le temps de ramener les wagons à bestiaux à la gare du nord et hop ! Tout le monde en Afrique.
Eh oui ! On était mieux organisé en 42.
Mais en 42, on avait déjà des années d’expériences : d’abord les regroupements en ghetto, puis les camions (trop long), puis le regroupement en centres de détention, puis l’envoi par train vers des camps plus grands.
Laissez donc leur le temps, les Sarkozystes vont améliorer l’industrie anti-immigrés.
poissonrouge
sur 2 septembre 2011 à 20 h 08 min
frep,
Savez-vous qu’en 1962, [b]les Harkis venus d’Algérie ont été enfermés dans les mêmes camps que les juifs[/b]. Non seulement le même emplacement, mais le même bâtiment, et [b]ce jusqu’en 1970[/b]. Les derniers camps de détention ont fermé en 1982.
Que les camps dans lesquels sont parqués les immigrés d’aujourd’hui soient à la même place qu’avant soient au même emplacement n’aurai rien d’étonnant : pour parquer un grand nombre de gens, il faut une certaine configuration que l’on ne trouve pas partout (facile d’accès en car, cependant fermé…).
Ceci étant, [b]cela n’ajoute rien au problème[/b].
Le plus choquant étant la manière dont les choses se font.
Des gens sont arrêtés, [b]emprisonnés dans des conditions inconnues[/b] et [b]renvoyés on ne sait où[/b]. On nous dit [i] »dans leur pays »[/i]. Mais on ne sait ni quel est leur pays, ni dans quelles conditions ils arrivent dans leur pays.
Les opposants politiques[b] sont-ils livrés directement aux autorités locales ?[/b] (Pour être exécutés)
[b]Les roms dont parlent l’article seront-ils laissés en liberté en Roumanie ? Parqués dans des camps sans nourriture par -15°C l’hiver ?[/b]
Il y a [b]des cas de Tunisiens qui ont été abandonnés en plein désert par la Gestapo Européenne[/b] chargée de « protéger » les côtes Italiennes (ce qui équivaut à un assassinat).
Ces cas sont-ils nombreux ? majoritaires ? exceptionnels ?
Bien malin qui pourra le dire… La seule chose que je puisse vous certifier, c’est qu’ils existent (peut-être que ça se limite à quelques dizaines de cas, mais ça existe).
N’oubliez pas qu'[b]en 1942, toutes sortes de rumeurs circulaient[/b]. On voyait les juifs partir dans des trains vers l’est. Les autorités parlaient d’un « état juif à l’est », du côté de la Pologne. Il y a eu d’autres versions : gigantesques camps d’internement, travail forcé en Allemagne…
Mais [b]personne ne savait ce qui se passait[/b], pas même ceux qui écoutaient la BBC.
La situation actuelle n’a peut-être pas grand-chose à voir avec celle de 1942, mais elle a au moins ce point commun : [b]le public ne sait pas ce qu’il advient des déportés[/b].
xray
sur 2 septembre 2011 à 20 h 19 min
[b]Attention ![/b]
Quand les journalistes [i](ou les « humanitaires » autorisés)[/i] prétendent défendre la cause des populations « les plus modestes », ces journalistes sont en réalité au service du capital de la Dette publique [i](La Finance fasciste)[/i]. Ce qui n’est pas la même chose, même si le discours est identique.
Merci à Poissonrouge et xray pour leur éclairage à propos des camps !
Ludo
sur 3 septembre 2011 à 19 h 43 min
Voilà qui n’est pas digne de la France.
Les gens s’indignent, mais d’un autre coté personne n’en veut près de chez lui…..
Alors comment on fait?
Ceci étant ce n’est pas une raison pour disposer des vies comme cela c’est à dire renvoyer des gens vers une mort lente.
poissonrouge
sur 3 septembre 2011 à 21 h 41 min
Ludo,
Ce que vous dîtes prouve bien que le problème est bien plus global :
> [b]On dispose de vies humaines de manière indigne[/b].
> Oui mais [b]personne ne veut de ces gens-là près de chez soi[/b].
> Pourquoi personne n’en veut ? Parce que leur présence engendre [b]criminalité, dégradations, bruits, nuisances en tout genre.[/b]
> Pourquoi ça ? [b]Parce qu’ils n’ont ni logement ni travail.[/b]
> Pourquoi n’ont-ils ni logement ni travail ? Parce qu'[b]ils n’ont pas été intégré à la société[/b].
> Pourquoi n’ont-ils pas été intégré ? Parce que [b]l’école de la république n’a pas fait son travail[/b] auprès des plus jeunes, et l’ANPE ne l’a pas fait auprès des plus vieux, [b]le travail de lutte anti-racisme[/b] n’a pas été fait efficacement. Le racisme étant une des causes originelles du problème. .
> Pourquoi ces défaillance ? Parce que [b]la volonté politique a été insuffisante[/b].
> Pourquoi la volonté politique a-t-elle été insuffisante ?
On peut continuer [b]la série des pourquoi et des comment[/b] jusqu’à la fin de nos jours. Un constat s’impose chaque jour un peu plus : cette société, ce système tout entier est voué à l’échec.
[b]Déporter des convois entiers ne changera rien au problème ![/b] Ils reviendront, et si ce n’est pas eux, ce sera d’autres !
On ne [b]peut pas[/b] réguler les flux migratoires par la force. Et ceux qui pensent le contraire se fourrent le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate.
Que comptez-vous faire, vous, les Sarkozysto-Le Pénistes ?
[b]Installer des barbelés tout autour du pays et poster un garde armé tous les 20m ?[/b] Non seulement, cette solution serait indigne et hors de prix, mais elle n’empêcherait même pas l’arrivée des immigrés. Ils se planqueront dans des bateaux et dans les avions, viendront avec de faux papiers ou un visa de tourisme, mais ils viendront !
On pourrait aussi fermer totalement le pays et vivre en autarcie…
Réguler l’immigration par la force, [b]ça fait 20 ans qu’on essaie et 20 ans que ça ne marche pas[/b]. Ne serait-il pas temps de changer de tactique ? D’agir sur un autre plan ?
Ludo
sur 4 septembre 2011 à 10 h 05 min
Un autre problème Poissonrouge.
Leur propre pays ne veut pas d’eux non plus!
Lorsque j’étais gamin, dans mon village des roms (les mêmes) venaient 2 à 3 fois par an.
Ils étaient vanniers et proposaient des paniers (surtout en période de vendanges où le besoin était important), le rempaillage des chaises etc…
Mon oncle ébéniste dans le village d’à coté leur confiait des chaises ce qui faisait leur
bonheur et le travail était bien fait.
Leurs enfants étaient pris à la communale sans aucun soucis.
Tout se passait bien.
En revanche il y avait d’autres groupes (rarement les mêmes)un peu moins sympas, et lorsqu’ils arrivaient c’était des jardins pillés, des poules et des lapins volés etc….
Ceux là on les appelait les « manouches » et ils n’avaient rien à proposer sinon faire la manche.
Les gendarmes venaient souvent et les chassaient.
Alors s’il existe comme cela plusieurs communautés dont certaines sont indésirables par leur méfaits, il est certain que les gens vont faire un amalgame et repousseront l’ensemble de ces gens du voyage.
poissonrouge
sur 4 septembre 2011 à 11 h 10 min
Ludo,
Quand je vous disais que l’on pouvait continuer longtemps la série des pourquoi et des comment…
J’en ajoute encore un peu : maintenant que les chaises sont bourrées de synthétique et fabriquées par des enfants en Chine, que les normes de sécurité et autres sont exécrables au niveau des vendanges, que vont faire vos gens du travail travailleurs ?
JPLT007
sur 4 septembre 2011 à 12 h 16 min
Excellente remarque, poissonrouge, que celle de l’influence des chaises [i]made in China[/i] sur les petits boulots et l’intégration des marginaux. Elle a l’avantage de nous faire redescendre des grands horizons des visions idéologiques vers celles beaucoup plus prosaïques de la vie au quotidien et de ses petits renoncements.
Cela m’en rappelle une autre, tout aussi élémentaire, mais combien vraie. Au cours d’un débat télévisé, Michel Picouly affirme connaître le prochain lycée qui fera parler de lui par les violences dont il sera la théâtre. Devant l’incrédulité du reste du plateau, il poursuit : « C’est celui où j’enseigne » !
Les yeux s’arrondissent et atteignent la taille de soucoupes. « Et pourquoi donc ? », finit par relancer l’animateur. « Oh c’est tout simple », répond Picouly : « les gardiens partent à la retraite et comme ils ne seront pas remplacés, il n’y aura plus personne chaque matin à la grille pour accueillir les lycéens par un bonjour »…
Un tout petit exemple (et on trouverait sans peine des milliers) de ces fausses économies qui nous font perdre nos âmes et que nous payons au centuple peu de temps, très peu de temps, après.
JPLT007
sur 4 septembre 2011 à 12 h 18 min
Erratum : lire « [b]Daniel[/b] Picouly » (et non pas Michel), bien entendu
Ludo
sur 4 septembre 2011 à 13 h 44 min
[b]C’est exactement ce que je pensais lorsque j’écrivais ma réponse, notamment les paniers et les « paniers mannequins » dont on a remplacé l’osier par le plastique.
Depuis ce moment là, on ne les a moins vus. Que sont-ils devenus?
Quelques uns ont continué avec le rotin à faire des fauteuils ou des tables mais ce n’était pas suffisant d’autant que la plupart de ces petits meubles viennent d’Asie maintenant à des prix indécemment bas.
JPFT parle des petits boulots qui ont disparus et c’est bien vrai.
Ils faisaient vivre toute une population comme ces marchands de peux de lapin, ces rémouleurs, ces vitriers, ces porteurs de journaux, ces laveurs de voitures, ces journaliers agricoles ou viticoles etc…
Aujourd’hui tout est tellement réglementé selon les désirs de tous ces oligarques, qu’il est devenu impossible d’exercer des petits boulots, cotisations et taxes obligent…puis il ne faut pas faire de l’ombre aux monopoles privés !!![/b]
xray
sur 4 septembre 2011 à 13 h 44 min
[b]Du bla-bla et encore du bla-bla. Dans quel but ?[/b]
Quelle soit matérielle on cérébrale, la misère est le fondement de la société de l’argent !
Un intellectuel, c’est un mec. … Il est capable d’expliquer de long en large, de haut et de travers, comment la machine elle marche ! … Y-a pas de machine. Le mec !
– « Dis papa ! C’est bien payé, le métier d’intellectuel ?
Assurément, mon fils ! Dans un monde en pleine accélération face à un mur, le métier de menteur, c’est ce qui gagne le mieux ! »
[b]Il faut se méfier du discours des « intellectuels ».[/b]
S’il veut bouffer, un intellectuel n’a d’issue que de servir le système qui lui remplit sa gamelle et lui nettoie ses crottes.
Bon à rien et nul en tout, bardé de diplômes bidons, il est persuadé qu’il ne peut être qu’un « intellectuel ».
Il ne faut donc pas s’étonner si, dans les problèmes causés par le Roms comme dans bien d’autres, l’intellectuel nous explique que nous ne pouvons rien faire.
Derrière ce débat bidon, sous le couver de l’expulsion de quelque individus, le pouvoir justifie d’en laisser venir un plus grand nombre.
La première solution serait de responsabiliser les individus en alignant le montant des impôts sur niveau des dépenses publiques.
Cela en prenant en compte aussi que pour pouvoir affirmer payer des impôts, cela suppose posséder un vrai métier et travailler réellement dans un emploi productif.
Et non pas dans une activité publique bidon qui qui se limite à colporter l’ignorance pour le mensonge.
Sa devient vraiment n’importe quoi
[b]IMMIGRATION[/b]
La misère est le fondement de la société de l’argent !
(Le malade, l’industrie première.)
Il est certain que lorsque l’on n’a pour seul repère que le PIB et que l’on sert le capital de la Dette publique, la vision de l’immigration ne peut être que positive.
Multiplier la misère et les malades pour générer du PIB.
Quand le PIB augmente, c’est de la croissance. Quand le pays fait de la croissance, il s’enrichit. Quand le pays s’enrichit, c’est de l’argent pour ceux qui en ont besoins. Va sans dire, de l’argent pour les riches. Pour être pauvre, on n’a pas besoin d’argent.
Toute dégradation est source de PIB.
Par leur présence, par les désordres qu’ils occasionnent ainsi que la délinquance et les vandalismes dont ils sont responsables, les immigrés contribuent à générer du PIB et à gonfler de capital de la Dette publique.
Le capital de la Dette publique contrôlé par qui ?
Il faut se méfier du discours des « intellectuels ».
S’il veut bouffer, un intellectuel n’a d’issue que de servir le système qui lui remplit sa gamelle et lui nettoie ses crottes.
Bon à rien et nul en tout, bardé de diplômes bidons, il est persuadé qu’il ne peut être qu’un « intellectuel ».
Le bourbier européen
http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com
L’EUROPE des CURÉS
http://mondehypocrite.midiblogs.com
Merci à Charly12 et xray pour leurs commentaires à propos de ce dessin !
La bête immonde revient. on entasse ds gens dans des wagons pour les envoyer vers davantage de misère.
Quelle honte, surtout pour u pays qui se dit » fille ainée » de l’Egilse.
Bien d’accord avec Mychelle au sujet de ces expulsions !
C’est par Mediapart que j’ai appris l’affaire du tramway. La nouvelle m’a inspiré le commentaire suivant :
[i]Il n’y a pas si longtemps que j’ai fait la découverte horrifiée que durant les années sombres de l’occupation, plusieurs dizaines de camps (217 selon mon recensement) avaient fonctionné sur notre territoire, à l’initiative, pour la vaste majorité d’entre eux, des autorités françaises.
Cette découverte fit l’objet d’une série de six articles publiés entre le 3 et le 24 septembre 2009 sur le site Come4News, sous le titre générique [i][b]Seconde guerre mondiale : Huis-clos, les mains sales … la nausée[/b][/i] (h[url]ttp://www.come4news.com/huis-…see-156739)[/url]!
J’y évoquais dès l’introduction « le Vel d’Hiv, d’où une myriade de bus de la pas encore RATP, encadrés par des escortes de policiers et gendarmes mobiles français, conduisirent leur contingent au camp de Drancy ».
Parmi toutes les raisons qui expliquent le phénomène, il en est une qui me semble incontestable : les premiers camps à avoir fonctionné existaient déjà depuis plusieurs années.
Si je ne me suis jamais (ou pas encore) résolu à écrire le septième volet, c’est que sa conclusion me paraissait à la fois évidente mais aussi hautement polémique : en 2011, des camps dits de rétention sont encore en fonctionnement dans notre pays et probablement, l’histoire se répétant souvent, prêts à servir plus largement si le besoin devait s’en faire sentir…
Une conclusion qui aurait sans doute été qualifiée de procès d’intention, notamment par Monsieur Besson, alors ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire. Et pourtant ! Pourtant, le tramway succède au bus…
Les explications de la RATP sont bien peu convaincantes qui rejettent la responsabilité sur un cadre local. Faut-il comprendre que dans cette maison, un cadre pourrait de sa seule initiative disposer d’un tramway ?[/i]
Surprenant ces camps ! Si ça se trouve , certains camps de rétention actuels sont à la même place que jadis !
Pourquoi encombrer une rame de métro ???
Le Vélodrome d’Hiver n’existe plus, mais on a le stade de France maintenant ! On peut parquer 80 000 ennemis de l’état là-dedans. 120 000 en tassant bien.
Quelques gendarmes le temps de surveiller le temps de ramener les wagons à bestiaux à la gare du nord et hop ! Tout le monde en Afrique.
Eh oui ! On était mieux organisé en 42.
Mais en 42, on avait déjà des années d’expériences : d’abord les regroupements en ghetto, puis les camions (trop long), puis le regroupement en centres de détention, puis l’envoi par train vers des camps plus grands.
Laissez donc leur le temps, les Sarkozystes vont améliorer l’industrie anti-immigrés.
frep,
Savez-vous qu’en 1962, [b]les Harkis venus d’Algérie ont été enfermés dans les mêmes camps que les juifs[/b]. Non seulement le même emplacement, mais le même bâtiment, et [b]ce jusqu’en 1970[/b]. Les derniers camps de détention ont fermé en 1982.
Que les camps dans lesquels sont parqués les immigrés d’aujourd’hui soient à la même place qu’avant soient au même emplacement n’aurai rien d’étonnant : pour parquer un grand nombre de gens, il faut une certaine configuration que l’on ne trouve pas partout (facile d’accès en car, cependant fermé…).
Ceci étant, [b]cela n’ajoute rien au problème[/b].
Le plus choquant étant la manière dont les choses se font.
Des gens sont arrêtés, [b]emprisonnés dans des conditions inconnues[/b] et [b]renvoyés on ne sait où[/b]. On nous dit [i] »dans leur pays »[/i]. Mais on ne sait ni quel est leur pays, ni dans quelles conditions ils arrivent dans leur pays.
Les opposants politiques[b] sont-ils livrés directement aux autorités locales ?[/b] (Pour être exécutés)
[b]Les roms dont parlent l’article seront-ils laissés en liberté en Roumanie ? Parqués dans des camps sans nourriture par -15°C l’hiver ?[/b]
Il y a [b]des cas de Tunisiens qui ont été abandonnés en plein désert par la Gestapo Européenne[/b] chargée de « protéger » les côtes Italiennes (ce qui équivaut à un assassinat).
Ces cas sont-ils nombreux ? majoritaires ? exceptionnels ?
Bien malin qui pourra le dire… La seule chose que je puisse vous certifier, c’est qu’ils existent (peut-être que ça se limite à quelques dizaines de cas, mais ça existe).
N’oubliez pas qu'[b]en 1942, toutes sortes de rumeurs circulaient[/b]. On voyait les juifs partir dans des trains vers l’est. Les autorités parlaient d’un « état juif à l’est », du côté de la Pologne. Il y a eu d’autres versions : gigantesques camps d’internement, travail forcé en Allemagne…
Mais [b]personne ne savait ce qui se passait[/b], pas même ceux qui écoutaient la BBC.
La situation actuelle n’a peut-être pas grand-chose à voir avec celle de 1942, mais elle a au moins ce point commun : [b]le public ne sait pas ce qu’il advient des déportés[/b].
[b]Attention ![/b]
Quand les journalistes [i](ou les « humanitaires » autorisés)[/i] prétendent défendre la cause des populations « les plus modestes », ces journalistes sont en réalité au service du capital de la Dette publique [i](La Finance fasciste)[/i]. Ce qui n’est pas la même chose, même si le discours est identique.
L’EUROPE des curés
http://mondehypocrite.midiblogs.com/
Merci à Poissonrouge et xray pour leur éclairage à propos des camps !
Voilà qui n’est pas digne de la France.
Les gens s’indignent, mais d’un autre coté personne n’en veut près de chez lui…..
Alors comment on fait?
Ceci étant ce n’est pas une raison pour disposer des vies comme cela c’est à dire renvoyer des gens vers une mort lente.
Ludo,
Ce que vous dîtes prouve bien que le problème est bien plus global :
> [b]On dispose de vies humaines de manière indigne[/b].
> Oui mais [b]personne ne veut de ces gens-là près de chez soi[/b].
> Pourquoi personne n’en veut ? Parce que leur présence engendre [b]criminalité, dégradations, bruits, nuisances en tout genre.[/b]
> Pourquoi ça ? [b]Parce qu’ils n’ont ni logement ni travail.[/b]
> Pourquoi n’ont-ils ni logement ni travail ? Parce qu'[b]ils n’ont pas été intégré à la société[/b].
> Pourquoi n’ont-ils pas été intégré ? Parce que [b]l’école de la république n’a pas fait son travail[/b] auprès des plus jeunes, et l’ANPE ne l’a pas fait auprès des plus vieux, [b]le travail de lutte anti-racisme[/b] n’a pas été fait efficacement. Le racisme étant une des causes originelles du problème. .
> Pourquoi ces défaillance ? Parce que [b]la volonté politique a été insuffisante[/b].
> Pourquoi la volonté politique a-t-elle été insuffisante ?
On peut continuer [b]la série des pourquoi et des comment[/b] jusqu’à la fin de nos jours. Un constat s’impose chaque jour un peu plus : cette société, ce système tout entier est voué à l’échec.
[b]Déporter des convois entiers ne changera rien au problème ![/b] Ils reviendront, et si ce n’est pas eux, ce sera d’autres !
On ne [b]peut pas[/b] réguler les flux migratoires par la force. Et ceux qui pensent le contraire se fourrent le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate.
Que comptez-vous faire, vous, les Sarkozysto-Le Pénistes ?
[b]Installer des barbelés tout autour du pays et poster un garde armé tous les 20m ?[/b] Non seulement, cette solution serait indigne et hors de prix, mais elle n’empêcherait même pas l’arrivée des immigrés. Ils se planqueront dans des bateaux et dans les avions, viendront avec de faux papiers ou un visa de tourisme, mais ils viendront !
On pourrait aussi fermer totalement le pays et vivre en autarcie…
Réguler l’immigration par la force, [b]ça fait 20 ans qu’on essaie et 20 ans que ça ne marche pas[/b]. Ne serait-il pas temps de changer de tactique ? D’agir sur un autre plan ?
Un autre problème Poissonrouge.
Leur propre pays ne veut pas d’eux non plus!
Lorsque j’étais gamin, dans mon village des roms (les mêmes) venaient 2 à 3 fois par an.
Ils étaient vanniers et proposaient des paniers (surtout en période de vendanges où le besoin était important), le rempaillage des chaises etc…
Mon oncle ébéniste dans le village d’à coté leur confiait des chaises ce qui faisait leur
bonheur et le travail était bien fait.
Leurs enfants étaient pris à la communale sans aucun soucis.
Tout se passait bien.
En revanche il y avait d’autres groupes (rarement les mêmes)un peu moins sympas, et lorsqu’ils arrivaient c’était des jardins pillés, des poules et des lapins volés etc….
Ceux là on les appelait les « manouches » et ils n’avaient rien à proposer sinon faire la manche.
Les gendarmes venaient souvent et les chassaient.
Alors s’il existe comme cela plusieurs communautés dont certaines sont indésirables par leur méfaits, il est certain que les gens vont faire un amalgame et repousseront l’ensemble de ces gens du voyage.
Ludo,
Quand je vous disais que l’on pouvait continuer longtemps la série des pourquoi et des comment…
J’en ajoute encore un peu : maintenant que les chaises sont bourrées de synthétique et fabriquées par des enfants en Chine, que les normes de sécurité et autres sont exécrables au niveau des vendanges, que vont faire vos gens du travail travailleurs ?
Excellente remarque, poissonrouge, que celle de l’influence des chaises [i]made in China[/i] sur les petits boulots et l’intégration des marginaux. Elle a l’avantage de nous faire redescendre des grands horizons des visions idéologiques vers celles beaucoup plus prosaïques de la vie au quotidien et de ses petits renoncements.
Cela m’en rappelle une autre, tout aussi élémentaire, mais combien vraie. Au cours d’un débat télévisé, Michel Picouly affirme connaître le prochain lycée qui fera parler de lui par les violences dont il sera la théâtre. Devant l’incrédulité du reste du plateau, il poursuit : « C’est celui où j’enseigne » !
Les yeux s’arrondissent et atteignent la taille de soucoupes. « Et pourquoi donc ? », finit par relancer l’animateur. « Oh c’est tout simple », répond Picouly : « les gardiens partent à la retraite et comme ils ne seront pas remplacés, il n’y aura plus personne chaque matin à la grille pour accueillir les lycéens par un bonjour »…
Un tout petit exemple (et on trouverait sans peine des milliers) de ces fausses économies qui nous font perdre nos âmes et que nous payons au centuple peu de temps, très peu de temps, après.
Erratum : lire « [b]Daniel[/b] Picouly » (et non pas Michel), bien entendu
[b]C’est exactement ce que je pensais lorsque j’écrivais ma réponse, notamment les paniers et les « paniers mannequins » dont on a remplacé l’osier par le plastique.
Depuis ce moment là, on ne les a moins vus. Que sont-ils devenus?
Quelques uns ont continué avec le rotin à faire des fauteuils ou des tables mais ce n’était pas suffisant d’autant que la plupart de ces petits meubles viennent d’Asie maintenant à des prix indécemment bas.
JPFT parle des petits boulots qui ont disparus et c’est bien vrai.
Ils faisaient vivre toute une population comme ces marchands de peux de lapin, ces rémouleurs, ces vitriers, ces porteurs de journaux, ces laveurs de voitures, ces journaliers agricoles ou viticoles etc…
Aujourd’hui tout est tellement réglementé selon les désirs de tous ces oligarques, qu’il est devenu impossible d’exercer des petits boulots, cotisations et taxes obligent…puis il ne faut pas faire de l’ombre aux monopoles privés !!![/b]
[b]Du bla-bla et encore du bla-bla. Dans quel but ?[/b]
Quelle soit matérielle on cérébrale, la misère est le fondement de la société de l’argent !
Un intellectuel, c’est un mec. … Il est capable d’expliquer de long en large, de haut et de travers, comment la machine elle marche ! … Y-a pas de machine. Le mec !
– « Dis papa ! C’est bien payé, le métier d’intellectuel ?
Assurément, mon fils ! Dans un monde en pleine accélération face à un mur, le métier de menteur, c’est ce qui gagne le mieux ! »
[b]Il faut se méfier du discours des « intellectuels ».[/b]
S’il veut bouffer, un intellectuel n’a d’issue que de servir le système qui lui remplit sa gamelle et lui nettoie ses crottes.
Bon à rien et nul en tout, bardé de diplômes bidons, il est persuadé qu’il ne peut être qu’un « intellectuel ».
Il ne faut donc pas s’étonner si, dans les problèmes causés par le Roms comme dans bien d’autres, l’intellectuel nous explique que nous ne pouvons rien faire.
Derrière ce débat bidon, sous le couver de l’expulsion de quelque individus, le pouvoir justifie d’en laisser venir un plus grand nombre.
La première solution serait de responsabiliser les individus en alignant le montant des impôts sur niveau des dépenses publiques.
Cela en prenant en compte aussi que pour pouvoir affirmer payer des impôts, cela suppose posséder un vrai métier et travailler réellement dans un emploi productif.
Et non pas dans une activité publique bidon qui qui se limite à colporter l’ignorance pour le mensonge.
L’EUROPE des CURÉS
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Merci à jPLT007, Xray , Poissonrouge et Ludo pour leurs commentaires et éclairages à propos de ce dessin !
[b]Comme quoi un dessin peut faire de longs discours….[/b] 🙂
Yvan Le Bolloc’h doit hurler!!lui qui défend les roms et qui joue de la musique avec eux!!
très sympa entre nous soit dit!!
Voila un dessin et des commentaires de haut calibre
Merci à Anneker et victor2 pour leurs appréciations !