La race humaine est, et a toujours été, une race parasitée par l’égoïsme. Cette tendance naturelle à toujours vouloir assouvir ses propres intérêts est souvent directement liée au désir de s’enrichir. Cette soif est régulièrement étanchée, en partie, sans prendre en compte les nécessités d’autrui. Le recours aux usines à chiens se retrouve sur une liste garnie d’exemples, toujours plus cruel, de l’appétit marquée de l’homme pour s’enrichir. Les traitements barbares réservés aux pensionnaires de ces lieux, ainsi que les atroces conditions de vie qui leurs sont réservés dans l’unique but de satisfaire une envie de profits jamais rassasiée, ne devraient en aucun cas être tolérés sur aucun continent de ce monde.

  Tout d’abord, il faut savoir que même si cette problématique se retrouve à travers le globe, c’est au Canada que le marché est le plus développé et particulièrement au Québec. La faiblesse de la législation ainsi que la faible application des lois en sont pour beaucoup. En effet, même si, en 2005, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec a annoncé l’entrée en vigueur du règlement permettant l’inspection des lieux d’élevage, de garde et de vente de chiens, seulement 8 inspecteurs sont embauchés pour patrouiller toute l’étendue de la province où environ 2200 usines à chiots ont été créées. De plus, même si des cas d’extrême cruauté envers les animaux sont rapportés, beaucoup des dispositions du Code criminel datent du 19ième siècle. À cette période, l’animal était un objet, tout simplement. Il est évident que ce temps est révolu, les statistiques prouvent que 90% des Canadiens propriétaires d’animaux domestiques refuseraient de fréquenter quelqu’un qui présente des réticences faces à leur animal. Cela prouve bien que ces chers compagnons sont, aujourd’hui, bien plus que des objets. Il devient donc insensé qu’aucune réglementation stricte ne régisse les élevages d’êtres vivants aussi importants. Mais ce n’est pas tout, le gouvernement du Québec n’offre pas l’aide adéquate pour contrer ce problème. Effectivement, il offre très peu de financement pour les enquêtes sur la cruauté envers les animaux en comparaison aux autres provinces du Canada. 

Finalement, une simple prise de conscience peut avoir un effet monstre sur l’avenir des usines à chiens. La plupart des animaleries accueillent des chiots en provenances de celles-ci. Il va donc sans dire que d’acheter un petit chien dans une animalerie en croyant le sauver, ne fait que perpétuer le commerce cruel. En effet, les chiots sont, aussitôt achetés, remplacé par un semblable  de provenance similaire. Il est donc de notre devoir de nous assurer de ne pas encourager un tel business en ne fréquentant pas les animaleries qui acceptent les chiots d’usines.

 La plupart des hommes ne changeront  jamais, aussi évolués soient-ils, mais ces actions égoïstes peuvent être contrôlées par ceux qui prennent la peine de se préoccuper des autres espèces. Ces chiens, prisonniers pour des profits, ont besoin qu’ont parlent pour eux. Des lois doivent être instaurées pour contrôler les actions de certains membres de la race humaines, se vantant pourtant de détenir l’intelligence, vis à vis leur meilleur ami