Cela se passe dans une maison de champagne du groupe Lanson, dans le cru des Riceys (Aube), dans le sud de la Champagne-Ardenne. La semaine dernière, des ouvriers travaillent à la rénovation de la maison Alexandre-Bonnet. Il sont surpris, lorsqu’ils voient des petits sacs qui tombent des plafonds ! Les sacs étaient cachés entre les solives… Il y en a plusieurs. Chacun d’eux contient des pièces d’or de 20 dollars. Il y a 497 pièces, soit 17 kilos d’or. Le butin est ainsi estimé au total à 700 000 euros.
On suppose que ce trésor doit dater de 1930, parce qu’il est composé de pièces frappées entre 1851 et 1928, bien connues des colelctionneurs. Philippe Baijot, le PDG d’Alexandre Bonnet, qui fait partie du Groupe Lanson-BCC, a expliqué dans un communiqué, que ce trésor est « peut-être lié aux exportations vers les USA sous la prohibition, dont on peut imaginer qu’elles étaient payées « en espèces » du fait de cette interdiction de l’importation de vins et autres boissons alcoolisées". (d’après Libération). Mais, ce n’est pour le moment qu’une supposition sur la provenance du trésor !
Mais en attendant de connaître ses nouveaux propriétaires, ce trésor a rapidement été placé dans la chambre forte d’une banque. Alors, évidemment, on se demande toujours qui va profiter au final d’une telle découverte ? On pense aux ouvriers « découvreurs » et on se dit qu’on leur en donnera quand même un peu, mais pas tout… On sait aussi, sans trop connaître le détail, que l’Etat est aussi intéressé en général quand on fait une telle découverte ! Les journaux nous disent également « qu’il pourrait revenir pour moitié à l’équipe d’ouvriers qui l’a découvert et pour moitié à la maison Alexandre Bonnet, propriétaire du bâtiment depuis 1981 », mais ils semblent oublier l’intérêt supérieur de l’Etat !
Et comme l’affaire a lieu dans une maison de champagne, le marketing guette au coin du bois… Il est toujours prêt à récupérer quelque chose ! Ici ce sera un nom de marque. Ainsi, on nous dit que la maison de champagne cherchait un nom pour sa dernière cuvée. Une aubaine. Grâce à cette découverte, le précieux vin pourrait s’appeler tout simplement « Trésor caché ». C’est une tradition, les cuvées spéciales commémorent des événements.
La découverte d’un trésor fait toujours rêver… On se dit « si c’était, moi qu’est ce que je ferais ?»… Dans une récente affaire un couple de découvreurs a complètement disparu de la circulation, après avoir toutefois alerté les médias sur leur découverte. Ici, les ouvriers sont plusieurs. On espère surtout qu’ils auront la part du gâteau qu’on leur promet, mais ce n’est sans doute pas pour tout de suite… Il y aura peut-être d’ici là, une bataille juridique !
(Capture d’écran d’une affiche de film)
Sources : rtl, Libération, France Soir, Le Républicain Lorrain