Le temps passe très vite, chacun d’entre nous s’en rend compte, on a cette impression de ne pas avoir le temps de tout faire et de courir en permanence. La société de consommation nous incite encore davantage à tout anticiper et à prévoir de plus en plus tôt nos dépenses.

 

C’est bien connu, au niveau commercial, on nous parle de Noël dès le mois d’octobre en nous incitant à anticiper nos dépenses festives pour être sûr d’avoir du choix.

Dès décembre, on passe sans transition à la saison du blanc qui coïncide très souvent avec des périodes de soldes d’hiver.

Les fêtes de Pâques se préparent très tôt et les chocolats envahissent les rayons dès le mois de mars.

Ne parlons pas des vacances d’été, qui  s’organisent  très souvent 6 mois à l’avance, voire pour certains d’une année sur l’autre.

Et puis la rentrée scolaire, c’est déjà maintenant dans les magasins. Toutes les enseignes diminuent progressivement l’espace réservé aux soldes d’été et installent en diversité et en quantité les fournitures scolaires de la rentrée.

Achetez dès maintenant vous aurez du choix, il y aura moins de monde et vous profiterez des offres promotionnelles.

De toute façon d’année en année on vous fait miroiter des prix toujours plus intéressant, aux dires des  annonceurs publicitaires et puis au final on vous annonce un coût moyen toujours en hausse de 10 à 20 %.

Il est vrai que certains s’accommodent très bien de ce système d’anticipation et jouent le jeu pour éviter la cohue de la rentrée et être sûr de trouver tout ce dont leurs enfants auront besoin pour recommencer une année scolaire dans les meilleures conditions.

Mais pour bon nombre d’entre nous dont je fais partie, je trouve cela assez déprimant, car cela dénature quelque peu l’événement.

Parler de la rentrée, alors qu’on commence tout juste à être en vacances, c’est plus ou moins stressant.

Prenons le temps de vivre et évitons de rentrer dans cette spirale infernale qui nous formate et nous empêche de profiter pleinement de l’instant présent.