En ce début de vacances d’été, il paraît souhaitable d’être très vigilant vis à vis de la baignade des enfants, que ce soit à la mer ou dans des piscines. L’Institut de veille sanitaire (InVS), recense chaque année un nombre très important de noyades accidentelles.

Si l’on tient compte des chiffres publiés pour l’année 2009, chaque jour pendant l’été quatre personnes décèdent en France par noyade. Pendant la période estivale de l’année dernière l’Institut de veille sanitaire a relevé près de  1 500 noyades dont près de 600 mortelles.

Triste record qui doit nous faire réfléchir qui doit nous inciter à davantage de prudence.

 

Les personnes les plus exposées à ce risque sont les jeunes de moins de 6 ans avec près de 40 décès sur les cent personnes de moins de 20 ans qui se sont noyées.

Près de 57 %  des noyades ont lieu en mer, 17 % en piscine, 22 % en plan d’eau et 4 % dans des bassins et baignoires.

 

Les dispositifs de sécurité des piscines privées comme les barrières et les alarmes, obligatoires depuis le 1er janvier 2006 même s’ils sont la plupart du temps efficaces, ne remplacent pas la surveillance constante des jeunes enfants par un adulte.

 Des précautions élémentaires sont à prendre. 

En bord de mer, il faut privilégier les zones de baignades qui sont surveillées et respecter les consignes de sécurité mis en place et signalées par les drapeaux vert, orange et rouge.

Eviter de se baigner après une longue exposition au soleil, car un risque d’hydrocution peut survenir.

Ne jamais se baigner seul et ne pas laisser les enfants sans surveillance au bord de l’eau.

Mettre des brassards aux jeunes enfants qui ne savent pas nager et cela aussi bien à la mer qu’en piscine.

De plus, près de votre piscine, laisser une perche ou une bouée, cela permet d’intervenir rapidement dès qu’il y a un problème.

 

Pour plus d’informations, vous pouvez vous procurer la brochure éditée par l’INPES sur les précautions à prendre et qui s’intitule « Mode d’emploi de la baignade, pour un été en toute sécurité » soit dans les offices de tourisme, dans les préfectures ou auprès des sauveteurs en mer.