Des manoeuvres politiciennes plus que limites

France 2 est revenu sur le piège tendu par des socialistes à Olivier Besancenot

On peut l'apprécier ou pas, force est de se rendre compte que le piège est des plus vicieux. Olivier Besancenot tente de rejoindre une manifestation, devant l'Assemblée Nationale, par des ouvriers de l'usine de Célanèse.

C'est alors qu'un homme prend à parti le malheureux et, devant les journaux, tente de le démonter en l'accusant de faire le jeu de N.Sarkozy. Il s'avère que c'était un socialiste qui l'avait en fait pris à parti pour mieux le retenir. Moyennant quoi, les médias ont été détournées de la manifestation ouvrière.

Après le génial coup fumeux destiné à retarder l'adoption du projet de loi Hadopi, force est de se rendre compte, sans avoir besoin d'afficher une quelconque opinion politique, que tout ceci est plus que moyen.

La prise à partie d'O.Besancenot constitue une manoeuvre plus que moyenne afin de lutter contre un adversaire de l'extrême gauche.

Que les tenants de l'opposition en France aient besoin de recourir à un tel infantilisme pour se défendre des attaques dont ils peuvent être l'objet nous semble bien curieux. Tout ceci nous éloigne d'une démocratie sérieuse. Mais surtout, à vouloir et rechercher un vrai contre-pouvoir et une vraie opposition à l'UMP, on peut se demander si le parti socialiste peut réellement représenter cette force s'il est capable de si bas.

A la décharge du PS, l'UMP a parfois su faire fort.

On peut aussi regretter que les médias soient si facilement manipulables. C'est-à-dire aussi bien que leur attention a été captée vers une manoeuvre politicienne que le soin que les médias ont ensuite pris pour démonter le mécanisme de la manoeuvre. En attendant, le débat, lui n'a pas avancé. Il est comme ces ouvriers de l'usine, il attendra un peu avant qu'on veuille bien le mettre sur le devant de la scène.

Une réflexion sur « Des manoeuvres politiciennes plus que limites »

  1. Oui, cette affaire est pour moi entendue, et le syndicaliste en question s’est vite retrouvé le bec enfariné et s’est certainement bien fait remonter les bretelles par les ouvriers présents.Il n’est pas aisé de manipuler Olivier Besancenot, mais les TV, elles….

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