Après une campagne d'information de cinq mois menée en Papouasie-Nouvelle-Guinée par l'O.N.G. « vivre avec le VIH », Margaret Marabe, la fondatrice de cette organisation, a vu de ses yeux trois personnes atteintes par la terrible infection enterrées vivantes par les membres de leur propre famille.
Effrayée, Margaret Marabe s'est alors rendu compte que c'était une pratique habituelle dans ces régions retirées de la civilisation ou la crainte du sida est telle que c'est devenu une pratique courante d'enterrer toute personne présentant les symptômes de la maladie.
Il faut savoir, que selon un rapport des Nations unies, c'est en Papouasie-Nouvelle-Guinée que l'on enregistre 90 % des séropositifs diagnostiqués dans toute l'Océanie, et le nombre de personnes atteintes par le virus a crû de 30 % durant la dernière décade.
Malgré les efforts de l'ONU, et des O.N.G. comme « vivre avec le VIH » pour informer les populations, les Papous semblent toujours ignorer le mode de transmission du sida et les principes élémentaires pour se prémunir de l'infection, ce pourquoi ils ont recours à ce type de pratique pour éliminer tout risque de contagion.
Si ces pratiques peuvent nous choquer, il faut malgré tout les remettre en contexte et se rappeler que la dernière population à avoir abandonné la coutume cannibale consistant à manger la chair de membres de leur famille est celle de Papouasie-Nouvelle-Guinée, il y a 50 ans seulement. Ce qui nous semble horrible peut donc paraître tout à fait normal aux Papous, mais ce qui est terrible c'est que ces pratiques d'une cruauté indéniable n'enrayent pas la progression du virus du sida, bien au contraire.
Plutôt que de critiquer, ne ferions-nous pas mieux de remettre en question nos méthodes d'éducation et d'information destinées à ces populations déshéritées et fort éloignées de notre civilisation ?
J’avais lu moi aussi cette information, il est vrai que c’est assez horrible.
Mais le cannibalisme existe encore, je ne sais plus quelle tribu connaissait une maladie (est-ce creuzvel jacob, la maladie de la vache folle?) parce que les membres de la tribu mangeaient le défunt, et notament son cerveau. C’est choquant, mais pour eux il s’agit de continuer à le faire vivre, c’est donc un acte en soi qui est louable pour ceux qui le font.