Les prix de l’énergie n’en finissent pas d’augmenter. Après le prix du gaz qui a augmenté de 15 %  en 2010 , c’est maintenant au tour de l’électricité d’augmenter de 7 % sur 6 mois, soit disant pour alléger le coût du rachat de l’électricité solaire. Du jamais vu depuis trente ans ! Comment les ménages vont-ils pouvoir supporter longtemps cette vague d’augmentation ?

Après une hausse de 3 % des tarifs de l’électricité au 15 août 2010, on nous annonce allègrement dans la presse qu’une nouvelle hausse de 4 % supplémentaire est prévue au 1 er janvier 2011.

 

La raison à cela c’est l’obligation qui est faîte à EDF de racheter l’électricité produite à partir de panneaux photovoltaïques et le problème est que le prix de rachat de cette électricité est largement supérieur au prix de vente du kilowattheure de l’électricité du réseau.

 

Même si le gouvernement affirme que le prix moyen du mégawatheure (MWh) demeure le moins cher en Europe avec un coût de 126,20 €, la pilule est dure à avaler pour les particuliers.

 

Les entreprises quant à elles très grandes consommatrices d’électricité, sont bien protégées par ces augmentations successives dans la mesure ou leur contribution au service public de l’électricité est plafonnée pour chaque site industriel à 500 000 € ou à 0,5 % de la valeur ajoutée.

 

L’augmentation du gaz de 15 % a déjà très lourdement grevé le budget des ménages, les nouvelles augmentations vont complètement les désespérer.

 

Les responsables des associations de consommateurs, telle « UFC Que choisir » , s’insurgent contre cette vague d’augmentations qui frappe de plein fouet les particuliers, dans la mesure où elle supérieure à l’inflation.

 

Si l’on ajoute à tout cela, les hausses prévisibles des mutuelles de santé qui vont être de plus en plus obligées de compenser les déremboursements des frais médicaux, ainsi que les hausses ponctuelles des assurances automobiles et habitation et d’une façon générale des impôts locaux, on peut se demander comment il va être possible de faire face à tout cela avec des salaires et des retraites qui n’augmentent pas !