Toute la semaine, les élèves de CM2 de toute la France, vont plancher sur un ensemble d’évaluations en mathématiques et en français. Ces évaluations nouvelle formule datent de 2007 et elles ont pour objectif de déterminer le niveau des écoliers avant leur rentrée au collège. Loin de faire l’unanimité, elles sont très largement contestées et ne se passent pas toujours dans les meilleures conditions.

 

Ces évaluations concernent environ 800 000 élèves de CM2, aussi bien du public que du privé.

Elles se déroulent pour tous les élèves de ce niveau d’étude, dans la même semaine, sur environ trois demi-journées et comportent 60 questions de français et 40 de mathématiques.

L’évaluation par les correcteurs ne se fait pas en note mais en pourcentage de réussite avec deux notions principales : « réussite partielle sans erreur » et réussite partielle avec erreur ».

   

Les résultats transmis aux familles à la fin du mois de janvier permettront d’après le ministère de l’éducation, avant tout de mieux connaître le niveau des élèves en fin de 1er cycle et d’identifier les élèves en difficulté de façon à leur apporter une aide personnalisée. Ces évaluations doivent aussi servir d’indicateur de performance du système éducatif français.

 

Elles ne détermineront en aucun cas le passage en classe de 6e et ne seront pas pris en compte dans la moyenne trimestrielle.

 

Mais  certaines associations de  parents d’élèves ainsi que des syndicats d’enseignants contestent le bien fondé de  ces tests, en invoquant le côté « bachotage » et en  les jugeant absurdes et inefficaces.

 

De plus, ils considèrent que  la période est mal choisie, pour eux il serait préférable qu’elles aient lieu en début d’année scolaire.

 

Pire, certaines questions de ces évaluations ont même été diffusées sur Internet le week-end dernier. Dans ces conditions comment est-il possible de les rendre crédible après une telle diffusion publique et de poursuivre leur déroulement ?

 

Il est nécessaire  que des évaluations soient mises en place pour avoir une idée du niveau des élèves au cours de leur formation et pour les habituer à avoir des échéances dès leur plus jeune âge,  mais il paraît souhaitable qu’il y ait davantage de consensus entre les acteurs concernés, si on veut que cela ait encore un sens !