la dynamique a été confirmée.
Cette dynamique est représentée par trois faits, le premier l’abstention, premier parti en France, marquant le désarroi des Français envers les élections qui pour beaucoup d’entre-eux ne servent plus à rien surtout quand il s’agit des cantonales scrutins de peu d’importance, appelées à disparaître pour des élections territoriales. Le second fait est bien sûr la montée du FN de Marine qui surfe sur l’échec des partis de gouvernement alors que ceux que nous avons eu sont, de 15 années de gouvernement des socialistes, deux sous François Mitterrand un sous Chirac, et de 38 années de gouvernement de droite traditionnelle. Mettre droite et gauche dans la responsabilité de la défaite des partis de gouvernement est une malhonnêteté évidente qui contribue à considérer les politiques comme des menteurs peu scrupuleux, voire malhonnêtes. Il ne faut donc pas s’étonner de ce point vue du rejet de la classe politique. Le troisième fait est la confirmation du parti socialiste comme force politique majeure locale qu’il faut prendre avec des pincettes bénéficiant de reports de voies de la droite conventionnelle dont ses électeurs écœurés de la politique menée ont préféré voter socialiste que de voter FN. Tout est donc faussé dans ce second tour par rapport au premier ou les socialistes étaient, malgré tout, déjà en tête avec 25,04 % des voix dans une abstention record, voire Les sondages, les cantonales et la réforme de l’ISF .
Quel est le fait le plus inquiétant pour un républicain, c’est bien entendu les abstentions. Elles marquent le raz le bol par un rejet général dont profite le FN. L’UMP obtient 18,6 % sur 45 % de votants ne représentant de ce fait que 8,37 % du corps électoral soit sur 7.910.018 votes exprimés 1.471.263 votants sur un 19, 015 millions d’inscrits. L’UMP s’est perdue ne représentant plus ce qu’elle était il y a 4 ans, mais elle gère l’Assemblée nationale, le Sénat et la quasi totalité des institutions voilà un autre motif majeur du désintérêt des Français pour ces élections. L’autre facteur et probablement le plus important est l’injustice mise au sommet de l’État par le président lui même. Injustice sur la répartition de la richesse nationale, l’échec de la politique sociale, le démantèlement de nos services de santé, le démantèlement de notre éducation, le démantèlement de nos forces de police, l’échec de la sécurité avec la politique antirépublicaine du président introduisant une double peine par la perte de la nationalité pour les étrangers jeunes Français commettant des délits contre les forces de l’ordre, et j’en passe. Mais aussi la richesse retrouvée des entreprise du CAC 40 et des banques, jamais elles n’ont été aussi florissantes. Les augmentations de l’énergie, ruinant les classes populaires ne pouvant plus se chauffer. Mais aussi la stagnation des rémunérations, la misère des retraités, et l’augmentation générale du coût de la vie, mais aussi les cadeaux de plusieurs milliards à la restauration, le bouclier fiscal, la loi Tepa, la suppression envisagée de l’ISF alors que l’on a besoin d’argent.
Le désintérêt des Français d’en bas qui votent FN est la conséquence d’un tout, ayant cru en Sarkozy sur sa politique sécuritaire condamnant la gauche de laxisme, alors qu’elle avait fait de bonnes choses avec la police de proximité. Mais aussi la fuite des capitaux des fortunés dans les paradis fiscaux préférant le rendement de l’argent placé à celui de l’investissement productif seul capable de réduire le chômage. Il y a aussi les délocalisations qui les frappent de plein fouet, conséquence d’une politique des entreprises cherchant le profit maximum au détriment de la richesse de notre pays.
Alors le FN dans tout ça, sans programme autre que celui des mosquées et des prières de rue, il se développe et c’est tant mieux. C’est dans l’opposition permanente que la position est la plus confortable, opposition provoquée par le vote majoritaire introduit par la droite éliminant par voie de conséquence les petits partis les privant de représentation nationale, plus antirépublicain il n’y a pas. Le FN aura deux élus, c’est un commencement, et il ne faut pas le juger seulement sur ces deux élus, son potentiel en voix dans de nombreux cantons frise les 45%. L’un des élus est dans le canton de Carpentras Monsieur Patrick Bassot face au socialiste sortant, et le second dans le canton de Brignoles, Vars, Monsieur Jean-Paul Dispard pour 5 voies face à un communiste. Par contre, son potentiel en voie national reste fort récoltant 11,56 %, malgré qu’il soit plus faible que lors du premier tour ou il récolta 15,14 % mais 19,22 % ou il se présentait. 11,56 % s’explique aussi pour un nombre de votants d’UMP inférieur au second tour voulant corriger leur dérive plus droitière, l’abstention restant quasiment la même. Cela s’explique aussi par le fait que le FN n’était pas présent sur tous les cantons au second tour, 402 cantons seulement et son score monte à 35,51 % ou il était présent, gagnant près de 300.000 voix, voire 204 duels FN-PS sur 394 et 89 UMP-FN dont 5 triangulaires PS-FN-UMP. En 2004 le FN avait attiré au second tour 500.000 électeurs, cette année ils sont plus de 915.000.
Il devient donc un troisième parti avec l’UMP et les socialistes de niveau supérieur à la famille centriste réunie puisqu’il se trouverait présent à l’élection de 2012 quelques soient les scenarii projetés.
Quelle conséquence sur sa position par rapport à l’UMP pour l’élection présidentielle. C’est le problème qui conditionne le changement de majorité au sommet de l’État. Pour qu’un socialiste gagne il faut que le FN reste dans la position d’un parti majeur, c’est à dire qu’il fasse seul son chemin. Mais de plus, il faut qu’il arrive en position de second tour c’est à dire devant l’UMP. Et là ce n’est pas gagné. Marine a clairement annoncé son intention concernant cette alliance,
«Pourquoi ferions-nous alliance avec des gens qui portent sur leur épaules la responsabilité de notre économie, du pouvoir d’achat des Français, de leur mise en insécurité permanente, de l’immigration massive ?», a-t-elle déclaré. «Nous allons, grâce à cette très forte poussée, organiser un grand rassemblement autour du FN, qui deviendra ce pôle de rassemblement à vocation majoritaire, pour remplacer ce système UMP-PS», a-t-elle affirmé. Mais cela est valable pour un premier tour ! Que ferait le FN dans un second tour ou il ne serait pas en lice ?
L’UMP est le grand perdant c’est évident, malgré les propos de Jean-François Copé qui tendent à minimiser la position socialiste, les propos de Martine Aubry disant qu’elle préfère la position du PS à celle de l’UMP résume à elle seule l’incohérence et la mauvaise foi de Copé. L’UMP récolte 241 sièges tandis que le PS en récolte 625 c’est sans commentaire. Hier soir François Baroin porte parole du gouvernement était pâle, déclarant «qu’il ne fallait pas sous estimer les messages», mais aussi affirmant que ce serait «de la pure folie que d’avoir un autre candidat que Sarkozy». En fait, l’UMP s’en sort mieux que ce qui était envisageable au premier tour, ces électeurs traditionnels se sont repris. Ils obtiennent 18,6 % pour 17,07 % lors du premier tour, cela peut aussi être la conséquence du vote «dit républicain» dans un duel UMP-FN. La suite dépendra de Sarkozy, que peut-il faire, s’il continue dans la politique actuelle ou s’il la modifie c’est cuit sans l’apport du FN. Son intérêt reste la poursuite de cette politique ce qui limitera les dégâts d’un changement et confirmera son obstination irréfléchie. Il est allé trop loin dans le démantèlement de notre pays pour espérer reprendre la confiance des électeurs qui avaient votés pour lui. Il va peut être laisser couler quelques objectifs comme le débat sur l’Islam et la laïcité tout à fait inutiles, une loi existe, il faut l’appliquer, elle est bonne pour tous ceux qui sont Français. Quand aux autres, ils doivent s’y soumettre. S’il faut donner aux musulmans des lieux de culte, il faut le faire n’en déplaise aux Français, ou alors les virer.
Pour François Fillon,
«Dans un contexte rendu très difficile par deux années de crise, les candidats de la droite et du centre ont bien résisté. La gauche progresse, mais le recul de la majorité est moins important qu’annoncé». Le score du FN «démontre que le vote protestataire ne doit pas être sous-estimé et banalisé». «Ce parti doit être combattu et les causes de son audience doivent être lucidement évaluées et traitées. Le très faible nombre de ses élus démontre cependant qu’une grande majorité de citoyens, notamment de la majorité, refuse les solutions extrémistes». «L’abstention record» est «le signe de la distance qui existe entre les citoyens et la politique». «Nous avons un devoir de rigueur intellectuelle et de respect républicain afin de restaurer la noblesse de l’engagement public et rétablir la confiance dans l’avenir». La noblesse, il reconnaît quelle est perdue, la faute à qui ?
Lundi 28 mars des divisions internes à l’UMP semblent s’accroître au point que Sarkozy a dû recadrer ses troupes. La droitisation cause problème.
«Ceux qui mettent en cause la famille politique sont ceux qui ne se battent pas pour elle, et ceux qui voudraient mettre en cause l’unité de notre famille ne le feront pas avec notre complicité», a-t-il lancé.
Propos à l’encontre de Jean-Louis Borloo qui a confirmé par la voix de son bras droit Laurent Hénard que les résultats décevant de l’UMP devraient inciter à la création d’une force politique nouvelle. On voit ainsi que lorsque tout baigne ce parti est bien, mais lorsqu’il est mal plus rien ne va, en d’autres termes il et aussi mauvais que le PS quand rien ne va. Dans les Hauts de Seine le clan Sarkozy en a pris un coup, Isabelle Balkany battue à Levallois Perret fait sourire Patrick Devedjian patron du département qui a survécu réélu avec seulement 266 voix d’avance sur son adversaire PS Denis Peschanski, mais recevant le soutien de Jean Sarkozy fils du président.
Le parti socialiste peut mieux faire selon certains, une façon comme une autre de clamer qu’il n’est pas si bien que les résultats pourraient le laisser supposer, et c’est vrai il ne donne pas l’enthousiasme qu’il pourrait attendre. De grandes difficultés s’annoncent aux primaires, eu égard au nombre de prétendants aux duels. Il y en a maintenant deux de poids, Hollande qui a été bien élu condition de son engagement aux primaires et Madame Royal. Entre les deux le poids est du coté d’Hollande une valeur politique certaine et culturelle, mais est-il populaire ? Ségolène Royal très rejetée par les médias, qui depuis quelques temps l’ignorent complètement faisant tout pour pousser Hollande, comme ils l’avaient fait pendant une semaine pour DSK. A croire qu’ils veulent pousser un second pion au cas où DSK ne se représenterait pas. Mais, on sait bien que la compétence n’est pas la principale qualité pour être président, la preuve nous est donnée depuis pas mal de temps. Un président à des conseillés payés pour penser si lui ne le peut pas. Ségolène traine à 17 % quand DSK est à 34 % et Hollande à 23 % avec Martine Aubry, tous les trois seraient en tête au premier tour de 2012, Ségolène largement battue.
La gauche est assurée de diriger plus de 60 départements sur 97 or Guadeloupe, Martinique, Guyane et Mayotte qui vient de passer à gauche soit, 1213 conseillés généraux PS+PRG, PCF, PG, divers gauche, et pour 753 de droite UMP, NC, divers droite. Europe Écologie-les Verts 27, et le Modem 16. La répartition définitive sera obtenue le 31 mars lors de l’élection du conseiller général du département. Compte tenu de ces résultats, le Sénat peut-il basculer à gauche en septembre ? C’est peu probable bien que cette victoire renforce sa position.
«C’est la 7ème victoire consécutive de la gauche aux élections locales, plusieurs départements concernés par le renouvellement sénatorial sont passés à gauche, comme les Pyrénées-Atlantiques ou le Jura. Tous les ingrédients sont réunis pour permettre une victoire de la gauche au Sénat», s’est réjouit auprès de l’AFP le patron des sénateurs PS, Jean-Pierre Bel. A l’inverse le président du Sénat Gérard Larcher qui reste «serein».
«On n’assiste pas à la poussée socialiste attendue. Arithmétiquement, le poids des conseillers généraux reste marginal et au plan de la tendance il n’y a pas le souffle annoncé pour la gauche. Mes prévisions restent les mêmes, la majorité sénatoriale devrait pouvoir l’emporter au mois de septembre», a-t-il dit à l’AFP. Il faudra attendre les 3ème et 4ème dimanches de septembre,
«La gauche dirige quasiment toutes les régions, les 2/3 des départements et une large majorité de villes et de communes. On a donc bon espoir de faire basculer le Sénat», estime le sénateur-maire PS de Dijon, François Rebsamen. Pour lui, «quand on dirige un département on a une influence très importante sur le réseau des maires». La perte du Sénat par l’UMP serait la fin pour un temps de sa domination parlementaire et ouvrirait avec une chambre haute à gauche la possibilité d’une réforme de la Constitution permettant l’introduction d’une part de proportionnelle aux élections législatives. Pour Martine Aubry,
«Notre responsabilité est immense et je vais mettre toute mon énergie à rassembler la gauche pour porter ce projet d’une autre France, car c’est bientôt 2012». «Les Français ont ouvert la porte du changement aujourd’hui et nous allons nous y engouffrer avec eux pour changer la France». «Notre responsabilité est immense». «C’est ce que nous allons faire dès le 5 avril en présentant un projet aux Français, et puis bien sûr en rassemblant la gauche, parce que c’est comme cela qu’en 2012 la France pourra changer, se redresser et que nous pourrons rendre justice aux Français».
Dans ces élections on cherche les centristes. Le Modem apparaît quasi inexistant et François Bayrou vient de perdre son fief des Pyrénées-Atlantiques. C’était le dernier département d’Aquitaine dirigé par la droite, il vient de basculer à gauche. Le PS détient 28 cantons contre 24 à la droite, 17 pour le Modem et 7 pour l’UMP. Le Nouveau Centre obtient 58 conseillers départementaux. Hervé Morin a estimé dimanche que les élections cantonales représentaient «un échec pour la majorité, tandis que les socialistes enregistraient tout au plus une vaguelette».
Pour y voir plus clair, il nous faut attendre la riposte UMP, il n’y a pas de candidat remplaçant du niveau de Sarkozy qui a tout écrasé, et la désignation des postulants socialistes avec la primaire en septembre pour mesurer l’enthousiasme quelle peut susciter après des Français, mais source de tous les dangers. Le renouvellement du Sénat en septembre qui marquera la potentialité parlementaire de la gauche sera un signe. Quand au FN, il va exploiter cette poussée pour constituer un parti national socialiste à la fois proche des gens d’en bas mais nationaliste source de tous les dangers.
Si quelqu’un passe là, qu’il virer mon dernier com.
NIHILE,
L’URSS était bien un état sans religion choisie. Au sens strict du terme, c’était un état laïc. Pourtant, la tolérance religieuse…
Anidom Nidolga,
Après la révolution d’octobre, l’URSS n’avait plus de religion officielle. Les religions étaient considérées de manière égale. L’URSS était donc laïque.
Après, le fait que quelques une aient fait le choix personnel de continuer à pratiquer leur culte, plus ou moins en secret est une autre histoire qui ne remet pas en cause le caractère laïc de l’URSS.
La question de l’URSS restant un point de détail dans le débat qui nous occupe.
[b]poissonrouge[/b],
Sur quoi vous basez-vous pour écrire que l’URSS était un État athé.
La Russie nation la plus importante de l’URSS, n’était pas athée, même si la pratique du culte orthodoxe était interdite sous le régime Stalinien.
Vous savez bien que l’on ne peut jamais interdire la pensée religieuse même avec des fusils.
Alors expliquez nous ?
Bien à vous,
Anido
C’est parce que les religions sont fausses du coup elle peuvent tous être utilisées pour manipuler les idées politiques ou stratégiques, mais aucune de ces religions ne respect la vérité biblique, quand ce n’est pas le coran qui s’approprie Jésus dans ces écritures pour se crédibiliser, alors que Jésus est venu bien avant le coran. Elles en font toutes des spectacles d’habiles et de présentation scandaleuse dans la luxure (Pape, Orthodoxe, Mosquée, Bouddha d’or) Pourquoi ?
Je suis d’accord avec poissonrouge, justement c’est qu’ils ont vue dans la religion une façon de mieux manipuler les idées et les réflexions des peuples qu’ils se sont mis à se dire Chrétiens, mais aujourd’hui beaucoup de monnaies coule de l’Arabie saoudite d’où un revirement de la religion vers l’islam Anidon !!!
[b]Julian[/b] bonsoir,
Il ne faut pas tout amalgamer pour prouver que l’on a raison, que les religions soient une façon de dominer les peuples, nous sommes bien d’accord,mais, il ne s’agit pas de cela, il s’agit de la Russie athé, ce qui est inexact.
J’attends des éléments de poissonrouge.
Bien à vous,
Anido
anidom Nidolga,
Je fais un différence entre un état athée et une population athée.
Je parlais là de l’état en temps qu’institution. J’aurais peut-être dû dire « régime politique », c’eût sans doute été plus clair…
Le reste de mon propos paraît plus intéressant que la question de vocabulaire sur l’URSS. J’aurais aimé avoir votre réponse.
[b]poissonrouge,
[/b]
La Russie a subi d’énormes évolutions, de Tsariste du 16ème siècle jusqu’à la fin du 18ème siècle la religion est orthodoxe, devenue bolchévique par la révolution d’octobre 1917 conduisant à l’instauration d’un régime Lénéniste puis Stalinien la Russie est de gouvernement athé mais ce n’est plus la Russie, c’est l’URSS. Les lieux de culte subsistent ainsi que la pratique religieuse. En 1991 par l’action de Mikhaïl Gorbatchev qui dissous le parti communiste soviétique, l’URSS n’existe plus, elle se disloque en une communauté d’États indépendants dont la Russie et le culte religieux reprend ses droits.
Si l’on se réfère à l’orthodoxie du peuple Russe, elle a toujours existée, les gouvernements changent mais la culture religieuse reste.
Bien à vous,
Anido
Cela est vrai.
Je parlais moi le la neutralité religieuse du régime soviétique. Que le peuple Russe ait toujours été plus ou moins orthodoxe, c’est une autre histoire.
Mais pourquoi s’attacher à cette histoire de définition qui sort un peu du sujet ?
[quote]Anidom : Et bien c’est bien simple, ou nous permettons la construction de mosquées ou bien nous rejetons les musulmans.
Il faut savoir ce qu’on veut.
On ne peut empêcher la construction des mosquées et en même temps empêcher que les musulmans prier.
Sans lieu de culte ils prient ou ils peuvent.
Ce n’est pas réjouissant mais, il n’y a pas le choix. [/quote]
On ne peut réquisitionner la voie publique pour des prières qu’elles soient musulmanes ou catholiques. Sans lieu de culte en attendant de trouver une solution au problème, ils prient chez eux. En aucune façon la religion ne peut empiéter sur la voie publique.
Rien ne peut excuser cette violation de la Loi. Si nos trottoirs sont squattés par tous les religieux en mal de salle où se réunir, on est mal barré.
Anidom
Dans les 2 cas avec vous, qu’on vote ou pas, on doit fermer son clapet. Si on ne vote pas on est un 0 avec interdiction de se la ramener, si on vote on doit respecter la démocratie.
Je me refuse tout simplement de voter pour des hommes qui passent leur temps à mentir au peuple en ayant au passage eu le temps d’être grassement payé et d’avoir une super retraite.
Quand un candidat à une élection se fait élire grâce à ses MENSONGES on devrait avoir le droit de le virer avant la fin de son mandat. Même quand ils piquent dans la caisse ils s’en sortent nickel. Ces politiciens sont des intouchables quoiqu’ils fassent y compris voler les citoyens. Je parle là de la Justice dont les hauts fonctionnaires se foutent comme d’une guigne et ils ont bien raison, ils savent qu’ils passeront entre les fourches de la Justice.
Ce qu’il faudrait peut-être c’est fixer un cadre où chaque dérapage soit SÉVÈREMENT puni et pas 15 ans après mais aussitôt (là je rêve tout d’bout). Une fois jugé et condamné impossible pour eux d’avoir des responsabilités politiques. De vraies peines de prison ferme.
Je vous rappelle au passage que j’ai parfaitement le droit de ne pas voter. 2012 sera la 1ère fois que je ne voterai pas à une Présidentielle depuis très très longtemps. J’ai toujours voté à gauche ben j’ai perdu toute espérance dans les partis politiques et surtout dans le PS.
(je me fous d’avoir à vos yeux des propos farfelus et sans fondement) on ne peut pas cher monsieur être toujours d’accord avec vous mais à vous de respecter également ma décision de ne plus voter. Cela s’appelle de la tolérance.)
[b]Joker [/b]bonsoir,
Si on ne vote pas c’est que l’on n’a pas exprimé son opinion, je ne vois par pour quoi ensuite on l’exprimerait pour critiquer ce qui est.
Logique à mes yeux.
Maintenant si l’on a voté on peut en effet dire ce que l’on pense et critiquer le cas échéants logique non !
Dans ce cas on ne ferme pas son clapet.
Mais Joker tous ne sont pas des menteurs, tous ne se font pas élire avec des mensonges, il y en a d’honnêtes.
Le problème est que vous ne savez pas distinguer les bons et que probablement vous vous êtes fait avoir croyant en ceux pour lesquels vous avez voté.
Voter est une action difficile [b]pour tous[/b] et l’on ne doit pas prendre à la légère son vote, il faut se déterminer sur des faits et des comportements, mais c’est vrai que l’on peut être piégé.
Vous avez perdu espoir envers le PS on peut se demander pourquoi, n’étant pas aux affaires depuis bientôt 17 ans ?
Je respecte votre engagement de ne plus voter c’est votre liberté de citoyen dont vous ne voulez plus assumer la situation, c’est regrettable.
Je le déplore et le tolère par respect.
Bien à vous,
Anido
Anidom Nidolga,
Le PS est revenu aux affaires entre 1997 et 2002, bien qu’il n’ait pas eu la totalité des pouvoirs… Par ailleurs, on peut juger un parti non pas sur son action au pouvoir, mais par son discours et ses propositions.
Le FN n’a fort heureusement jamais été au pouvoir. Je n’ai jamais cru en lui parce que je sais que ses représentants racontent conneries sur conneries et que leurs propositions sont stupides.
[b]poissonrouge[/b],
Vous avez raison, j’ai fait une erreur la cohabitation sous Chirac ou le PS avait fait des choses.
Excusez-moi.
Merci de m’avoir corrigé.
Bien à vous,
Anido
A vous lire Anidom on a l’impression que le PS n’a jamais été aux commandes de la France. A croire également qu’aucun français n’a vu ce même parti durant 4 ans être quasi silencieux. Dans le style opposition inexistante on ne faire guère pire.
Mais bon je suis une joueuse et l’on va dire que le 1er parti qui affirme que sa première résolution sera la suppression du cumul des mandats aura ma voix. Comme pour moi ils manient tous la langue de bois, je ne risque rien à mettre la barre à ce niveau.
Voyez-vous Anidom pour moi une démocratie ne vaut plus rien si celui qui accède au trône n’y parvient qu’en mentant à ses futurs concitoyens. Il est facile de « promettre » et une fois élu de ne s’occuper que de son clan.
J’ai tout simplement perdu toute confiance en ces gens. Je ne suis pas responsable des mensonges de ces hommes. Et puis lorsque j’imagine DSK ou Segolène sur le trône j’ai comme des boutons qui me poussent de partout…. Remarquez j’en ai autant voire beaucoup plus en songeant à Sarkozy. Pas facile pas facile, d’où mon idée d’aller me balader dans les bois lors des futures élections ;D
[b]Joker[/b] bonjour,
Nous sommes tous pareils, mais voyez-vous entre DSK et Ségolène mon choix va vers Ségolène plus franche, plus à gauche et ayant déjà fait des ouvertures au centre lors des campagnes qu’elle a faites.
Elle a de bonnes idées, elle n’est pas mouillée avec Sarkozy et puis, elle est une femme. Ce serait bien qu’une fois nous ayons une femme présidente de la république, je pense que cela changerait.
Avoir pire que Sarkozy, il faut le faire, donc elle ne peut faire pire.
J’ai apprécié sa proposition de faire des camps citoyens pour délinquants, de plus, elle est écologiste et bien souvent elle a des arguments qui marquent, elle n’est pas si cruche qu’on le prétend.
L’omerta médiatique sur elle montre qu’elle fait peur, on veut l’éliminer, et rien que pour ça je la préfère à DSK.
Cela ne signifie pas que mon choix sera vers elle mais si elle subsiste avec DSK probablement.
Des maux, il faut choisir le moins mauvais selon son penchant, le vote est difficile, mais il faut le faire.
Quand au silence de la gauche, vous verrez celui de la droite si elle est battue.
Ne jugez pas sans savoir, le PS est très difficile à gouverner, c’est une jungle son principal défaut, mais c’est aussi son atout, on ne peut tout avoir.
Bien à vous,
Anido
[quote]Anidom : Ne jugez pas sans savoir, le PS est très difficile à gouverner, c’est une jungle son principal défaut, mais c’est aussi son atout, on ne peut tout avoir. [/quote]
Vous savez Anidom lorsque l’on constate que la principale activité du PS durant des mois et des mois fut de se cogner entre caciques, çà déçoit beaucoup. Dans ma famille, personne n’a jamais voté à droite, nos voix allaient toujours au PS mais là je suis très déprimée « politiquement ».
Et puis Anidom ce matin j’écoutais un peu Aubry qui parlait de créer des emplois (300 000), limiter les salaires des patrons etc. c’est cool. J’aimerais moi qu’on me dise comment on va s’y prendre pour réduire la dette publique (148.8 milliards d’€) et à quels sacrifices sont prêts nos hommes politiques de gauche. Le futur Président de la République de gauche va-t-il percevoir comme le vampire Sarkozy 20 000 €/mensuels ?
La maison brûle, le pays croule sous les dettes et ces élus font tout reporter sur le peuple et eux ? Ne peut-on revenir sur ces émoluments scandaleux ? Nous devons exiger de nos candidats que le cumul des mandats soit INTERDIT et préciser dans leur programme. Il faut chasser le gaspi (arme de destruction massive) et il faut redresser les comptes de la France et empêcher dans le même temps de voir la caisse se vider à cause du train de vie des politiciens.
J’ai vu le mois dernier une émission sur la Suède et bien en matière de maitrise de dépenses publiques et de leurs élus c’est un exemple à suivre, là le peuple a son mot à dire et peut exiger de voir les notes de frais etc. Transparence totale.
Idem pour le système de santé, le système suédois est à suivre et ben non, on continue de creuser le trou de la sécu. Qui va parler de tout çà ? Pas l’UMP et pas le PS.
Anidom Nidolga,
Premièrement, je pense qu’il serait plus honnête de vous présenter comme militant Ps (peut-être même comme élu, je ne sais pas).
En tout cas, ce serait plus clair pour tout le monde.
[u]Quand aux propositions du PS :[/u]
Le PS propose -trop peu mais un peu tout de même.
Le problème est que [b]les propositions, bien qu’elles soient bonnes[/b] (on parlera de ce qui fâche après les élections n’est-ce pas ? ), sont [b]très difficiles à faire passer[/b].
Les SMIC à 1500€ par exemple. Comment aurait-on fait ?
Un certain nombre de choses se seraient mises en travers d’une telle réforme.
L’Europe, par exemple, qui aurait fait barrage. Qu’aurait-on répondu ?
[u]
Joker nous disait :[/u] [i] »…Aubry qui parlait de créer des emplois (300 000), limiter les salaires des patrons etc. c’est cool. J’aimerais moi qu’on me dise comment on va s’y prendre pour réduire la dette publique (148.8 milliards d’€)… »[/i]
Moi, j’aimerais surtout savoir comment elle compte créer 300000 emplois et surtout comment elle va limiter le salaire des patrons et à combien.
Parce que, vous ne vous figurez pas, Anidom Nidolga, que de Margorie va sans laisser piquer son blé sans râler. Donc comment on fait ? On met 10 ans en tôle pour fraude fiscale le premier qui l’ouvre ? Poutine le fait et au moins, ça marche.
Enfin bref, proposer cela ne suffit pas. Il faut aussi dire comment on peut s’y prendre.
La dernière fois, 6 mois après la campagne, la candidate PS nous a dit qu’elle n’avait jamais cru au SMIC à 1500€.
Ce coup-ci, y croit-on ou non aux 300000 emplois créés et à la limitation des salaires ?
[b]poissonrouge, Joker[/b], bonsoir,
Il faut que ce soit clair, je ne suis pas instrumentalisé et je ne fais parti d’aucun parti, de plus je veux pas.
Je raisonne seulement en fonction de ce que je vois, je lis, et j’entends.
Aucun parti me convient, mais, j’ai un penchant pour la gauche, pas m’importe laquelle, celle de la justice sociale, l’équilibre des revenus suivant le mérite mais avec une considération pour les plus miséreux pas celle qui promet tout et qui met le pays dans le chaos.
C’est difficile a trouver, alors, je suis comme vous je louvoie, et comme rien n’est parfait je suis obligé de choisir par défaut.
[b]poissonrouge[/b], la réduction de la dette publique implique une politique de rigueur, que le PS ne veut pas dévoiler par ce que contraire au souhait d’une grande majorité de Français, ceux qui en ont assez de la misère.
La dégradation de nos finances et la cause de la politique droitière de notre gouvernement qui a privilégié la réduction drastique des impôts et qui a favorisé le patronat par des allègements de charges sans qu’ils se traduisent par une amélioration des conditions de vie, et j’en passe.
Vous voudriez que le PS réduise notre dette, et vous avez raison, et s’il l’annonçait, ce serait contre l’inspiration d’une grande partie des gens d’en bas qui attendent une amélioration de leur condition sociale.
Il ne peut le faire dans l’immédiat.
Il est donc piégé par le bilan de la droite, ce qui le place dans la plus mauvaise position qui soit, il réduit la dette, il est rejeté, il ne le fait pas, et le pays cours à la catastrophe.
La réduction de la dette ne peut se faire que par une révision générale des notre imposition, c’est forcement une affaire de longue haleine sur plusieurs années.
Au début, il s’agit de donner un peu à ceux qui ont été privés de bien social pendant trop longtemps.
C’est la justice pour les plus malheureux.
Bien à vous,
Anido
Il faut faire comprendre à la France d’en-bas qu’il faut coûte que coûte réduire la dette publique, peu importe si elle est prête à l’entendre ou pas. A moins de vouloir rester à Droite toute voire se retrouver dans l’Extrême-droite toute.
Au lieu de passer ses week-end dans les galeries commerciales, à ne pas savoir dire non aux cadeaux des mômes, sacrifier à la mode, la France d’en-bas va devoir revoir ses dépenses inutiles et tout faire pour ne pas balancer son fric par les fenêtres. Si l’on veut sauver la France, il faut tout faire pour la sortir du ROUGE. Vivre à crédit çà ne dure qu’un temps y compris pour un Etat. Si personne ne veut entendre la vérité et préfère les gros mensonges de nos politiciens, je comprends pourquoi il y a un gros malaise. De toutes façons on a le gouvernement qu’on mérite.
Le jour où l’on voudra la vérité on se donnera les moyens d’avoir l’homme de la situation.