Charles Pasqua, Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy, Christian Blanc, Rama Yade, Fadela Amara, Christian Estrosi, Eric Woerth…ces noms ne nous sont pas inconnus. Ces derniers mois, ils ont défrayé la chronique. Scandales politiques ou financiers, conflits d’intérêts, justice, dénonciations anonymes, magouilles en tout genre. Voilà le lot quotidien de la République.

Certes, ils sont surmédiatisés, pour déstabiliser l’adversaire, et cela donne l’impression que depuis la prise du pouvoir par son altesse Présidentielle Nicolas Sarkozy, les affaires sont de plus en plus nombreuses et aussi révoltantes les une que les autres.

 Peut être, mais il ne faut pas se leurrer non plus. Sous les présidences et gouvernements précédents, les arrangements de couloirs étaient monnaie courante, mais moins exposés. La technologie aidant, bientôt un ministre fera un bruit inconvenant dans les toilettes on le saura en direct !

On s’intrigue toujours de savoir qui trempe dans telle ou telle affaire ? Qui sont les complices, les instigateurs, les éclaboussés ? Quelles seront les retombées ?

Les photographes jouissent d’avoir le profil des têtes espérant figurer en première page, toucher une prime et compléter leur tableau de chasse pour obtenir le cliché d’un faciès d’une personnalité qui laissera toujours penser à un criminel, d’une honnêteté faite homme ou les deux à la fois.

La politique en somme fait devenir totalement paranoïaque.

Constatez, certains individus ne sont finalement jamais évoqués et sur lesquels aujourd’hui des soupçons peuvent se poser aussi, à savoir les écrivains.

Un scandale fait son apparition, un livre en relation sort quelques jours après. N’est-il pas stupéfiant de voir à quelle vitesse les livres sont publiés par les éditions lorsqu’une affaire éclate ?

 Pareil pour de Villepin, Sarkozy, Pasqua, Kerviel, Aubry, Royal, Cohn Bendit, Chirac et j’en passe. Alors qu’un roman lambda demande jusqu’à trois mois pour avoir un avis du comité de lecture, ces auteurs voient leurs livres publiés en quelques jours.

Logique malgré tout, les amateurs de scandales politiques et de potins des hauts de la société vont se ruer sur le livre, le retour sur investissement est assuré, l’éditeur ne prend en général que très peu de risques.

Prenons le cas récent de l’affaire concernant Mme Bettencourt (oui encore elle). Cela fait environ 2 semaines que l’affaire a éclatée, et un livre de 213 pages racontant l’histoire du couple Bettencourt-Banier est publié récemment.

Dans ce cas précis d’ouvrage, apparemment il a été écrit en raison de l’affaire qui entoure Mme Bettencourt, de la gestion de sa fortune et ses relations avec M.Banier, entre autres choses.

Comment un auteur peut-il cracher en quelques jours un nombre aussi important de pages, surement détaillées et le faire publier en si peu de temps ?

 

Quand on sait le temps que demande la rédaction d’un article plus ou moins bien tourné sur C4N par exemple ou bien d’un simple recueil de textes personnels de quelques pages en tout, les ratures, les fautes, les imperfections de langage, l’ajout d’une idée, la tournure, l’organisation et l’enchainement de chaque élément, sans compter les épreuves d’édition et les corrections éventuelles, il est normal qu’un jour cela interpelle.

 

 

Comment sont écrits ces livres ? En comben de temps sont-ils réellement écrit ?

Sont-ils écrits par des auteurs indépendants ou à la demande des personnes éclaboussées par les médias ?

Est-il possible d’envisager que ces livres si bien rédigés, détaillés et riches en informations sont en écriture, en prévision des affaires politiques (ou non) qui vont éclater ?

 

Cela reviendrait à considérer, qu’il y aurait un planning d’exposition des scandales, comme on ferait un emploi du temps pour les collégiens.

Mais cela reviendrait à dire aussi que les maisons d’éditions concernées seraient elles aussi au courant de ces affaires pour publier aussi vite ces ouvrages. Par extension on pourrait penser à une complicité voire conflits d’intérêts également, à savoir, « Tenez vous prêt à sortir mon livre de défense, je vais être mis dans l’affaire ».

 

Cela est-il possible ?

Le monde de la politique (en particulier) pourrait-il en venir à ce procédé ?

 

 

La République Française serait de nouveau entachée et là plus aucun doute ne serait laissé que nous sommes dirigés par des malfrats.