Le programme.

 

Les chevaliers de la Table Ronde
L’origine de la légendaire Épée Excalibur et son influence dans le monde occulte
L’histoire moderne de cette Lance
Les faux prophètes Médiévaux
L’histoire des chevaliers templiers
Les quatorze premiers Grands Maîtres du prieuré de Sion
Histoire moderne de la Franc-Maçonnerie
La Franc-maçonnerie: une religion
Le Général Albert Pike
Les illuminatis
Retournons maintenant aux premiers jours des Illuminatis
Les guerres napoléoniennes
Programme révolutionnaire
Les guerres mondiales
Le gouvernement mondial.

Les Chevaliers de la Table Ronde.

 

Peu connaissent réellement Les chevaliers de la Table ronde qui symbolise la fraternité, et qui serait une création de Merlin l’enchanteur en souvenir de la Cène, ainsi que la légende du roi Arthur, bien que l’histoire ait été très romancée, des films leur ont été consacrés, (qui ne se souvient pas de Lancelot du Lac le Chevalier blanc, et de Gauvain le meilleur des Chevaliers de la Table Ronde qui se bat pour le roi Arthur mais se fait tuer par Lancelot), sont des faits historiques très bien documentés dans les anales et les Chroniques Royales d’Europe.

Les chevaliers de la Table ronde constituent, dans la légende Arthurienne, un ordre chevaleresque au service du roi Arthur chargé de mener la quête du Graal, et d’assurer la paix du royaume.

 

Bien qu’étant des personnages légendaires, ils sont parfois confondus avec les Templiers, ordre chevaleresque ayant une réalité historique. Rien, au-delà du fait qu’il s’agisse de deux ordres de chevalerie, ne permet d’assimiler les uns aux autres, voir ici.

Le Graal est un objet mythique de la légende Arthurienne, objet de la quête des chevaliers de la Table ronde. À partir du XIIIe siècle, il est assimilé au Saint Calice (la coupe qui a recueilli le sang du Christ) et prend le nom de Saint Graal.

 

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Vision du Saint Graal Galahad, Bors et Perceval découvrant le Graal, ici clairement identifié au Saint Calice. Peinture de William Morris (1890).

 

Cette histoire à laquelle peu ont jusqu’à maintenant reconnu de la crédibilité, a pour origine un Druide de cette époque, que le grand public connaît sous le nom de Merlin l’enchanteur. Loin d’être un personnage provenant d’un récit imaginaire, ce personnage de Merlin, dont l’existence a été prouvé dans les anales historiques est particulier en ce que, c’est par lui, que toute la conspiration moderne des Mérovingiens commença. C’est une des premières œuvres Sataniques qui émergea autour des années 400 après JC. Principalement, la légende du Roi Arthur, tire ses sources au début de l’histoire de la couronne Britannique, lorsque les nombreuses parties de ce que l’on appellera plus tard la Grande Bretagne se battaient encore, clans contre clans.

Ce devin et enchanteur, était selon l’histoire, un fils procréé par le diable dans une femme encore vierge, (voir ici la légende de Merlin), donc fils du diable, aurait ensuite reçu une mission de la part de Dieu lui-même, et afin d’être lavé de la malédiction qui pesait sur lui. Cette mission «divine» selon cette histoire, était qu’il l’établirait sur le trône de Bretagne un «Prince messianique» qui aurait pour mission de protéger le monde, mais surtout de créer l’une des premières sociétés secrètes, «Les chevaliers de la Table Ronde».

 

Le but ultime de cette société secrète, était de conserver le «Saint-Graal» cette coupe mythique dans laquelle Jésus aurait but à la dernière Cène, et dans laquelle, selon les dires de la société secrète, Joseph d’Arimathie aurait recueillit le sang de Christ à la croix, lorsqu’il y retira le corps de notre Seigneur. Et selon cette même légende, (pour ne pas dire histoire inventée de toute pièce), Joseph d’Arimathie, voir ci dessous, «aurait ensuite été transporté par l’esprit», en fait il arrive en Grande Bretagne d’après Robert de Boron écrivain Français du XIIème siècle auteur d’un roman sur le Graal, afin d’y garder le Saint-Graal pour ne pas qu’il ne tombe aux mains de l’ennemi. D’où la nécessité, selon cette société secrète, de créer un premier Ordre Secret, dont la vie des initiés serait consacrée uniquement à ce but.

 

(Une autre origine du Saint-Graal au sein des sociétés secrètes, prétend que celui-ci était à l’origine le diadème qui se trouvait sur le front de Lucifer, et que Dieu lui ôta lors de sa disgrâce. Selon cette même affirmation, le diadème aurait ensuite été confié à Adam. Cette histoire nous démontre toute l’absurdité relié à cette légende du Saint-Graal, tout en nous montrant son origine démoniaque).

 

Cette histoire du Saint-Graal serait une invention, dans le but de cacher les véritables intentions Sataniques qu’il masquait, dont le but, était l’établissement d’une lignée royale à partir de l’Empire Britannique de laquelle sortirait leur futur Roi, l’Antichrist.

 

Dans ce contexte, Merlin fut le premier d’une longue lignée de faux prophètes plus ou moins connu, et dont les visions comportaient principalement à annoncer la venue de ce Roi pour les temps futurs.

C’est parmi eux que Merlin le premier, de ces faux prophètes, annonça la venue de ce Roi Messianique, qui pour lui, devait être de cette lignée de sang royal, laquelle, selon cette histoire qu’il avait lui-même conçue, protégerait ce jeune au nom d’Arthur, pour l’établir, ensuite, sur le trône en tant que Roi, sur ce qui constituait les tout premiers balbutiements de l’Empire Britannique.

 

Ce fut à cette époque que les Loges Maçonniques virent le jour en Angleterre Christianisée,

 

y trouvant leur terre de prédilection.

 

Protégées par les saxons et les normands, elles y prospéreront, et à la fin du XVème siècle, elles commenceront à recevoir en leur sein, des personnages éminents, qui ne seront pas des gens de métier. Ceux-ci seront alors appelés «les maçons acceptés» dont le premier membre fut John Boswell, le 8 juin 1600, dans la Loge de Edimbourg. Le commencement connu de leur ordre initiatique et symbolique apparût officiellement entre le Vème et le VIIème siècles A. Dieu. Et elle fut fortement marquée par les traditions de l’Église Celtique, laquelle les aurait utilisées pour bâtir leurs chapelles et leurs monastères.

 

L’origine de la légendaire Épée Excalibur et son influence dans le monde occulte.

 

copyrighterphp-excalibur-epee.1248639727.jpgExcalibur est une épée mythique qui a appartenu au roi Arthur, roi des Bretons, dans les textes légendaires de la Bretagne écrits au Moyen Âge.

L’histoire occulte de cette épée a été montée de toute pièce par les occultistes, en se servant encore une fois de cette même histoire attribuée faussement à Joseph d’Arimathie, mais en tronquant une lance pour une épée. Selon cette légende, celui qui posséderait cette épée nommée Excalibur, obtiendrait une force surhumaine, étant de surcroîts, pratiquement invincible.

L’histoire de cette épée, tirée principalement à partir de ce récit mythologique, créé de toute pièce autour le la personne de Joseph d’Arimathie, vient en fait de cette fameuse lance qui était sensée être celle qui perça le flanc de Christ au Golgotha, laquelle fut ensuite, toujours selon cette histoire, recueillie et conservée précieusement par Joseph d’Arimathie, au moment où il plaça le corps du Seigneur au tombeau. Le soldat à qui aurait appartenu cette lance se nommerait Longinus. Et c’est de cette lance, ainsi que du Saint-Graäl, que fut composé tout ce rite initiatique, ayant pour but d’invoquer les puissances démoniaques afin d’obtenir d’eux leur puissance.

 

200px-pietro_perugino_012.1248640410.jpgJoseph d’Arimathie (ou d’Arimathée selon les traductions) est un personnage du Nouveau Testament. Dans le texte évangélique, Joseph d’Arimathie est un membre du Sanhédrin secrètement converti à l’enseignement du Christ. Il apparaît pour la première fois après la crucifixion, lorsqu’il demande à Ponce Pilate l’autorisation d’emporter le corps de Jésus. Ensuite, il l’ensevelit dans son propre sépulcre, taillé dans le roc. Selon une légende ultérieure, il aurait recueilli le sang du Christ dans un vase, le Saint Calice, le Saint-Graal dans le cycle Arthurien, voir ici.

 

L’histoire moderne de cette Lance.

 

En cet hiver particulièrement rigoureux de l’année 1913, un jeune homme pâle, vêtu d’un vieux manteau bien trop ample pour sa maigreur, hante les rues ventées de Vienne, la capitale Autrichienne. Le jeune homme en question s’appelle Adolf Hitler. Ce jeune homme sans emploi et assidu des soupes populaires, hère alors dans l’arrière-boutique d’un étrange personnage du nom de Herr Ernst Pretzsche. Celui-ci fait profession de libraire dans la vieille ville, mais il est surtout connu dans les cercles les plus fermés de Vienne pour ses immenses connaissances en magie pratique.

Hitler, n’étant à l’époque qu’un tout jeune homme, vient partager des heures dans cet endroit remplis de gravures d’astrologie et de dessins rituels occultes. C’est dans cette petite librairie qu’Hitler entendra parler pour la première fois, et avec éloquence, au sujet de la race Aryenne, le destin du peuple Allemand, ainsi que le Pangermanisme. À cette époque, un homme rencontra le futur dictateur, il s’agit du docteur Walter Johannes Stein, qui deviendra, pendant la Seconde Guerre Mondiale, le conseiller privilégié de Churchill pour tout ce qui touchait le comportement des membres influents du parti nazi et aux motivations imprévisibles de Hitler.

 

«Hitler était-il franc-maçon ? C’est une parenthèse à cet article, mais on peut se poser la question.

Sur la montée d’Hitler au pouvoir, les dix Grandes Loges d’Allemagne ont été dissoutes. Beaucoup parmi les dignitaires et les éminents membres de l’Ordre ont été envoyés dans des camps de concentration. La Gestapo a saisi la liste des membres du Grand Lodges et pillé leurs bibliothèques et des collections de Masonic objets. Une grande partie de ce butin est ensuite exposée à un «antimaçonnique Exposition" inauguré en 1937 par Herr Dr. Joseph Goebbels, à Munich. L’Exposition incluse complètement meublé temples maçonniques, voir ici ».

 

En 1913, justement, il faisait à Vienne des recherches sur l’ésotérisme du Saint-Graal et du Parzifal, l’étrange texte initiatique qui inspira Wagner et que l’on a trop souvent considéré comme un simple roman de chevalerie. Chez Pretzsche, Stein tomba par hasard sur un exemplaire curieusement annoté du vieux poème. On le lui vendit par erreur, quelqu’un l’ayant laissé en gage chez l’occultiste. Le livre portait le nom d’Hitler, et les annotations, griffonnées dans tous les sens, d’une écriture rageuse, avait un goût certain pour le Satanisme.

Quelle ne fut pas la surprise de Stein, lorsque Pretzsche lui proposa une série d’aquarelles signées par nulle autre que ce même personnage d’Adolf Hitler. Lorsqu’il eu lut la signature en bas des pages, et s’empressa d’en acquérir trois. Ces aquarelles représentaient toutes des pièces du trésor des Habsbourg, dont la célèbre Heilige Lance, connue comme la Sainte Lance qui perça le flanc de Christ au Golgotha, et que possédèrent, à la manière d’un talisman de puissance, tous les grands empereurs germaniques, de Charlemagne au légendaire Frédéric Barberousse.

(Charlemagne Roi des Francs, qui devint Empereur Germanique en 800, passe pour avoir connu ses succès militaires grâce à l’influence de cette Lance. Aussitôt après la réunification de l’Autriche et de l’Allemagne, Hitler fit transférer en Allemagne le trésor des Habsbourg, ainsi que cette lance).

 

329px-heilige_lanze_02.1248709760.JPGLance de Longinus,(La Sainte Lance du trésor des Habsbourg à Vienne).

La Sainte Lance, le Saint-Graäl, Parzifal et sa quête initiatique, ainsi que les commentaires du livre trouvés par hasard. Tout cela constitua pour Stein une véritable révélation. À cette époque, il fit la connaissance de Von List, écrivain politique en vue, et qui dirigeait une loge occulte aux pratiques très singulières. Dans cette loge, on y révérait les idéaux pangermanistes, la croix était remplacée par la swastika sinistrogyre et l’on y perpétrait des rites impliquant Luciférianismes et perversions sexuelles. Stein rencontra Von List, qui le conduisit alors dans les galeries du Hofburg Museum.

Devant la Sainte Lance exposée dans sa vitrine, sur son coussinet de velours pourpre, le jeune homme subit à ses côté une incroyable métamorphose tel que Trevor Ravenscroft, le confident des dernières heures de Stein, le décrivit,

 

«Walter Stein s’aperçut qu’il n’était pas le seul à subir l’emprise émotionnelle de l’objet fabuleux. À côté de lui, Hitler était un homme en transe, le visage empourpré, les yeux brillant d’un éclat étrange. Il se balançait sur ses jambes, en proie à une inexplicable euphorie. On eu dit que quelques esprits tout puissants habitaient soudainement son âme, créant en lui une forme de transfiguration malfaisante».

 

Nombreux seront ceux qui par la suite, observeront chez cet homme, alors devenu dictateur, ces accès de «possession» chez le personnage. Rauschning, l’un de ses Gauleiter, parlait «d’une entité prodigieusement maléfique, qui semblait alors s’emparer de lui».

Avide de puissance, Adolf Hitler, avait donc décidé se s’emparer de la Lance de Longinus afin de pouvoir bénéficier de ses pouvoirs occultes, parcourant ainsi le sentier occulte de la quête du Saint-Graal, s’alliant ainsi avec les puissances des ténèbres. Vers la fin du mois d’avril 1945, des soldats de la 3ème armée US exhumèrent la «Lance du destin», comme on l’a appelé, d’un caveau dans lequel Hitler l’avait fait cacher, sous les ruines de Nuremberg. Le 30 avril, le lieutenant Horn prit officiellement possession de la lance de Longinus et des autres reliques au nom du Gouvernement Américain. Le soir même Adolf Hitler se suicidait dans son bunker de Berlin.

 

 

La légende de la Sainte Lance, voir ici .

 

La vénération de cette relique est mentionnée pour la première fois au VIème siècle, à Jérusalem. Elle fut transférée à Constantinople au début du VIIème siècle et, à partir du Xème siècle, fit partie des Reliques de la Passion conservées par les empereurs byzantins dans leur chapelle palatine, l’église de la Vierge Théotokos du Phare.

La détention de cette collection de reliques faisait de Constantinople la nouvelle Jérusalem et de l’empereur le chef légitime de la chrétienté. Cette relique prit une importance particulière à partir de la première croisade, ce qui entraîna

 

sa multiplication

 

au XIIIème siècle après le sac de Constantinople et le déclin de l’Empire byzantin.

En 1098, les Croisés qui contestaient déjà les droits de l’empereur sur la Terre Sainte en découvrirent une autre à Antioche, mais elle disparut peu après. Cette découverte rendit toutefois la Sainte Lance fameuse en Occident : Turold la mentionne dans la Chanson de Roland, et Chrétien de Troyes associe une «lance sanglante» au Saint Graal dans Perceval.

En 1244, le roi de France Louis IX achète les Reliques de la Passion de Constantinople, dont la Sainte Lance, et les transfère à la Sainte Chapelle, à Paris. Peu auparavant l’empereur germanique fit considérer comme «Sainte Lance» la lance de saint Maurice, conservée à Magdebourg, qui faisait partie depuis le Xème siècle des attributs impériaux.

À la même époque, les Arméniens déclarent posséder la Sainte Lance au monastère Geghardavank près d’Erevan.

À Constantinople, les derniers empereurs byzantins déclarent de leur côté toujours posséder la Sainte Lance.

Au XVIème siècle, celle de Constantinople fut remise par les Ottomans au pape.

Celle de Paris a disparu pendant la Révolution Française.

Celles du Vatican et d’Arménie sont aujourd’hui conservées respectivement à Saint-Pierre de Rome et au musée Manougian d’Etchmiadzin. Après bien des péripéties, celle des empereurs germaniques est aujourd’hui conservée au palais du Hofburg, à Vienne.

Cette dernière est devenue, depuis la Seconde Guerre mondiale, un sujet de fascination dans la culture populaire anglo-saxonne.

Une tradition chrétienne veut qu’un soldat romain du nom de Longinus (Longin en Français) ait percé le flanc du Christ sur la Croix à l’aide de sa lance, d’où le nom latin de la relique, Lancea Longini. La tradition veut que cette lance ne cesse jamais de saigner à sa pointe. Le détenteur de cette lance est le même que celui du Graal dans les légendes Arthuriennes. Cette lance n’est pas mentionnée dans les Évangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Luc). Seul l’Évangile selon Jean (19, 33-35) précise,

 

«S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes, mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. Celui qui l’a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai, et il sait qu’il dit vrai, afin que vous le croyiez aussi». (trad. Louis Segond).

 

Le nom de Longini n’apparaît qu’avec l’Évangile de Nicodème, un apocryphe du IVème siècle. Une enluminure des Évangiles de Rabula (en syriaque) copiés en 586, et conservés à la bibliothèque Laurentienne de Florence, représente le soldat romain perçant le flanc du Christ, avec la légende, en grec, ΛOΓINOC (Loginos). Par la suite, c’est ainsi qu’on nomme traditionnellement ce soldat, et il monte en grade puisqu’on en fait souvent le centurion qui commandait la garde au pied de la Croix et qui, selon Matthieu (27, 54) se serait converti juste après la mort du Christ.

La tradition énonce aussi le fait qu’en perçant la poitrine du Christ, Longini, à moitié aveugle, ait reçu une goutte du sang et de l’eau du cœur percé, et en ait instantanément recouvré la vue.

Ce nom, qui s’écrit ΛΟΓΓΙΝΟC (Longinos) en grec, vient peut-être du mot même qui veut dire «lance», ΛΟΓΧΗ (longké). Selon une tradition locale, la ville catalane de Liança «Lance», qui arbore trois lances dans son blason, prétend que Longini était originaire de ce lieu.

 

La suite au dossier 31