Le cancer du sang est réputé être l’un des plus dur à traiter, chaque année en France 43000 personnes sont touchées par ce fléau. Aujourd’hui la science sort les cellules génétiquement modifiées de leur statut de mythe urbain pour leur donner celui de cure contre la leucémie.

 Face à la leucémie les traitements les plus souvent préconisés sont la greffe de moelle osseuse et la chimiothérapie, mais ces deux traitements sont très lourds et contraignants pour les patients bien que dans le cas où un traitement est encore possible cela semble dérisoire.

Mais une révolution dans le domaine est en passe de se réalisée. Dernièrement deux revues médicales se sont partagé ce scoop, « New England Journal Of Medicine » et « Science Translational Medicine », nous ont dévoilé une étude menée sur trois patients atteins de la leucémie lymphoïde chronique (LLC), la forme la plus courante de leucémie. Le docteurCarl June, chercheur a l’université de Pennsylvanie, et son équipe ont tenté de prélever des lymphocytes T et de les modifier génétiquement pour attaquer les lymphocytes B responsables de la maladie.  « En trois semaines, la tumeur avait commencé à disparaître et les résultats étaient meilleurs que ceux que nous prédisions »  déclare le chef d’orchestre de ces tests, et en effet les résultats sont impressionnants ; les trois malades ayant participé à l’essai développaient une leucémie qui ne répondait plus aux chimiothérapies, avec un an de recul après l’essai deux d’entre eux sont en rémission complète. Le troisième a fait une rechute sous une forme atténuée au bout de quatre mois. Bien sur un traitement aussi dur implique forcement des effets secondaire ; une fièvre très élevée, essoufflements ainsi que des problèmes cardiaques, mais tous ces symptômes ont disparu au bout de quelques semaines.

Voilà enfin une révolution qui s’inscrit dans les approches d’immunothérapies ciblées développées ces 20 dernières années et qui pour une fois a de quoi réjouir. Et celle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin il est maintenant prévu d’étendre cette étude a d’autres cancers du sang mais également des ovaires et du pancréas.