Depuis octobre 2007 que la pratique du « co-branding » (marque commerciale apposée sur une carte bancaire) est autorisée en France, les établissements financiers séduisent de plus en plus leurs clients avec des cartes qui comportent des thèmes variés comme, le sport, les voyages, la musique et maintenant ils développent les  cartes basées sur la solidarité et le caritatif.

 

Quelle que soit la carte que vous possédez, Visa, Mastercard, à débit différé ou immédiat, vous avez la possibilité en l’utilisant de soutenir financièrement une fondation ou un organisme caritatif comme Action contre la faim, Solidarité sida la Fondation de France ou l’Institut Pasteur.

Le principe est simple, il suffit au titulaire de ce type de carte, de payer ou de retirer de l’argent avec sa carte pour soutenir ce type d’association.

Mais selon les établissements bancaires, le montant des dons et les modalités de versements sont différents.

Ainsi pour certains établissements financiers comme la Société Générale ou le Crédit coopératif c’est la banque elle même qui reverse l’argent à l’association choisie par son client.

Pour d’autres, comme le CIC, c’est le titulaire de la carte qui fait preuve de générosité et verse le montant qu’il veut, tout en sachant q’uen contrepartie il bénéficie d’une réduction annuelle d’impôt sur les sommes données.

L’année 2010 a connu un véritable essor dans le développement des ces cartes bancaires caritatives et le potentiel des dons a très largement augmenté, avec près de 150 000 euros versés à des associations.

Cette offre caritative semble répondre à un changement fondamental dans notre société de consommation où de nombreuses personnes veulent donner du sens à leurs achats, mais il faut aussi être conscient que pour les banques cela constitue un véritable outil marketing qui leur permet de redorer leur image.

Cependant de nombreuses personnes semblent encore assez réticentes à ce genre de pratiques et préfèrent faire des dons directement à l’association qu’elles désirent soutenir. Il faudra probablement encore du temps pour que cela change dans les mentalités.