Des Bleus encourageants

L’Equipe de France a bien débuté sa campagne de préparation pour la Coupe du Monde en dominant le Costa Rica (2-1).

 

Comme prévu, Raymond Domenech avait délaissé son 4-2-3-1 habituel pour un 4-3-3 audacieux. Première surprise dans la composition d’équipe : Mandanda était titulaire dans les buts, une bonne manière pour que le Marseillais s’habitue à sa défense et puisse rester dans le rythme. Autre petite surprise : la présence de Henry sur le banc au profit de Anelka. C’est Patrice Evra qui pour la première fois hérita du brassard de capitaine.

 

Dès le début du match, et à l’image du stage de préparation à Tignes, les Bleus montrèrent beaucoup d’envie. Impliqués, solidaires et inspirés, les Bleus commencèrent leur emprise sur le match qu’ils ne quitteront plus de tout le match. Ribéry, enfin sur son côté gauche, mettait au supplice la défense Costaricaine et ses combinaisons avec Malouda voire Evra furent encourageantes. C’est pourtant de la droite que viendra la première réelle occasion de l’équipe de France. Govou, bien lancé par Malouda, se heurta au gardien du Costa Rica bien sur ses appuis. Au coeur de la domination tricolore, c’est le Costa Rica qui ouvra le score. Profitant d’un flottement dans la défense Française, Hernandez arma une frappe tendue qui trompa Mandanda, perturbé par un rebond capricieux, mais prévisible. La réaction ne se fera pas attendre. Toujours dominateurs, les Bleus continuèrent leur emprise sur le match. Un jeu plutôt fluide malgré un déchet technique compréhensible pour un match de préparation. Sur une touche côté gauche, Toulalan récupéra le ballon avant de fixer la défense et de décaler Ribéry dont le centre, contré par Sequeira, trompa le portier Costaricain pris à contre pied sur le coup. Une égalisation méritée. A la demi-heure de jeu, l’Equipe de France reprit sa mauvaise habitude sur coup de pied arrêté. Sur un corner venant de la gauche, Ruiz totalement délaissé par Gallas trouva la barre transversale d’un Mandanda impuissant. 

 

Au retour des vestiaires, les Bleus emmenés par un Ribéry convaincant et un Gourcuff des bons jours, se créèrent de nettes occasions. A deux reprises, le Breton crut s’offrir un deuxième but en Equipe de France notamment sur une frappe lointaine magistrale. Mais à chaque fois, le gardien du Costa Rica restait vigilant. A noter les rentrées de Diarra, Squilacci et Henry à la place de Toulalan, Gallas (qui a semble-t-il rassuré sur son état de santé) et Anelka (peu en vue en première période). Les rentrées plus tardives de Diaby et de Valbuena seront décisives. Le champion Marseillais, sur son premier ballon s’était déjà créé une situation de tir mais c’est en fin de match qu’il fera la différence. Après un festival de Diaby auteur d’un triple contact pour éliminer deux adversaires, Valbuena hérita du ballon à l’entrée de la surface de réparation. Il ne se pria pas pour décocher une frappe à mi-hauteur au ras du poteau d’un gardien auteur d’un plongeon plutôt hasardeux sur le coup. Un but qui permet à l’Equipe de France de partir sereine en Tunisie pour continuer sa préparation. Beaucoup de points positifs sans oublier les quelques errements défensifs inquiétants, notamment sur coup de pied arrêtés et le manque de réalisme devant le but. Mais la prestation reste encouragente !