En France, il est coutumier de penser que les banques pratiquent le vol.
Avec leurs « services » au client, frais et commissions divers, dont les rejets de paiement si décriés, quand la banque refuse de sortir 20€ du compte parce qu’il manque 3€, mais sait trouver les 40€ de facturation en dédommagement pour cette « opération »… ces pratiques choquent depuis longtemps mais sont légales.
A Tahiti, en Polynésie française, certaines banques sont actuellement accusées de vider les comptes de leurs clients, nantis ou pas. Des employés peu scrupuleux profitent des retraits carte bleue au guichet automatique pour dupliquer l’autorisation d’accès au compte et se servir. Il faut savoir qu’ici les « billetteries » ne sont pas équipées de vidéo surveillance et, par définition, une carte bancaire est personnelle avec un code supposé secret.
Devant ce fait, il paraissait vain aux populations de se plaindre.
Le problème a été soulevé cette semaine à l’assemblée par Sabrina Birk, recommandant aux personnes de noter les retraits effectués, ainsi que l’objet de dépense.
Le résultat a été « inespéré ».
Le procureur, alerté, conseille de prendre rendez-vous avec le directeur de la banque, afin de ramener toutes les cartes de retraits, d’en signaler le motif et d’exiger un chéquier.
Depuis, les langues se délient : un fonctionnaire popa’a (blanc), dont le compte avait été complètement vidé, plusieurs fois, a été dédommagé de plus de un million cinq cents mille francs pacifiques… afin que l’affaire soit étouffée.
Les établissements incriminés vont avoir du mal, cette fois, à dominer un mouvement qui se répand rapidement et dont la détermination bénéficie de l’appui politique.
Avec 20% de pauvres, la Grande Bretagne se rapproche
du niveau d’inégalité de l’ère victorienne (Independent)
AOOOUUWWW SHOCKING !!!!!!
Au moins, là, les employés ne sont pas idiots : ils volent le client comme partout ailleurs, mais ils se servent eux-mêmes au lieu de servir la banque.
C’est déjà ça.
Je n’avais pas vu ça comme ça…
;D
En revanche, ils pourraient juste « soulager » ceux qui ont vraiment des sous ; mais c’est sûr que eux ont les moyens (c’est le cas de le dire) de se défendre !